dimanche 7 novembre 2021

Du Féminin Blessé au Féminin Sacré

 

Hier soir était programmé sur la chaîne Gulli le long métrage d’animation réalisé par Michel Ocelot : Kirikou et la Sorcière (prochaines diffusions les 13 et 20 novembre 2021).

La structure de ce conte n’est pas sans rappeler la situation présente de notre humanité maintenue en esclavage par une structure psychique (Karaba / Carabosse) via une armée de fétiches.

La structure matriarcale occultée utilise le patriarcat (l’état profond) pour nous soumettre et nous couper de notre Source intérieure.

Nos modernes fétiches se comportent comme des pervers narcissiques et nous manipulent à qui mieux mieux.

La problématique est donc narcissique et la blessure se trouve autant chez la sorcière en involution que chez chacun d’entre nous.

Cette blessure est entretenue de génération en génération en blessant les mères de multiples manières et en perturbant la procréation, la gestation, l’accouchement, l’allaitement, l’éducation…

Le résultat est que nombre d’entre nous sont coupés de leur source / divinité, leur âme / enfant intérieur étant refoulée au profit d’une personnalité narcissique dominée par un mental puissant et tyrannique représenté par l’Ogre dans les contes du « Petit Poucet » et celui de Jacques et le haricot magique », où encore par le rat qui une fois domestiqué deviendra la monture de Ganesh.

En effet chez l’enfant non désiré, abandonné, non touché, le mental (la pieuvre) est dominé par le « Critique intérieur » qui le dévalorise en permanence.

Il lui est alors quasiment impossible de dépasser les stades primitifs du développement psychique.

Il est de fait prisonnier d’une cage mentale, d’un labyrinthe où se cache le Minotaure.

Cf. la Toute-puissance en psychanalyse.

Si nous voulons sortir de l'emprise perverse, nous affranchir de cette tutelle tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous, tant collectivement qu’individuellement, il nous faut accepter l’aide notre enfant intérieur, de notre âme : Kirikou, Jack, le Petit Poucet, Ganesh, et le soutenir dans le processus de guérison de notre blessure.

Même si l’Alliance (Michel et ses anges) maintient loin de nous, pour un temps la structure matriarcale occulte, il nous reste à nous restructurer psychiquement en profondeur si nous ne voulons pas retomber en esclavage lorsque ces forces externes seront libérées au terme du millénium (Apocalypse selon St-Jean 20:4).

 Au fur et à mesure que nous progressons dans ce processus de guérison et de restructuration psychique, le féminin blessé se transforme en féminin sacré. La vertu s’épanouit tandis que nous retrouvons l’innocence (dans tous les sens du terme).

Cf.

ainsi que les post qui se succèdent depuis le 8 décembre 2019 :



Une aide précieuse dans ce processus :

Le processus de la Présence de Michael Brown chez Ariane.



Dialogues avec l’ange

Vendredi 5 Novembre 1943

Entretien 20 – Gitta


Voici quelque chose de nouveau :

laisse ta tête de côté !
ELLE EST LE PREMIER DES SERVITEURS,

MAIS TOI, TU ES SON SEIGNEUR !

Même le plus grand seigneur
n’est que porteur de SON marchepied.
Si SA force coule en toi, sers et laisse faire !
Ici, la tête ne sert à rien.

G. Y a t’il un moyen sûr pour éviter de retomber dans mon, « petit moi », dans ma personne ?

- Tu ne peux pas retomber dans la personne,
car tu es dedans. Vous êtes tous dedans.
IL NE FAUT PAS LA QUITTER, MAIS L’ELEVER.
VOTRE PLUS GRAND TRÉSOR EST CETTE PERSONNE.


Quel miracle que la personne !
Depuis des temps infinis, elle se forme.

Et toi, enfant stupide, tu la détestes !

C’est LUI qui l’a formée

Depuis le commencement des temps pour toi.

- Il y a deux ponts : le grand et le petit.
Le pain ne peut pas venir s’il n’y a pas de chemin.

Il est arrêté.
Le petit pont est encore fragile.
Je comprends qu’il s’agit de ma confiance en moi.

G. Comment renforcer la foi en moi-même ?
- Par l’union, car les deux ponts sont UN, en vérité.

Le mauvais serviteur endommage le pont,
Pour que son maître ne puisse pas venir.
Mais le « petit Enfant » le franchit en souriant
Et il est le maître.
Ecoutez bien ! Je répète :
Le Nouveau, le « jamais-vu », demeure parmi vous,

le « petit Enfant », le Maître le plus puissant,
Le Nouveau, l’Eternel.

CE N’EST PAS L’ETERNELLEMENT REPETÉ,

MAIS L’ÉTERNEL NOUVEAU.

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