Note préliminaire : Ryke Geerd Hamer fut une personnalité très controversée au point d'être condamné et emprisonné à plusieurs reprises en Allemagne, en Espagne et en France…
Les coperniciens Galilée et Giordano Bruno le furent aussi en leur temps !
Plus près de nous Loïc Le Ribault fût également poursuivi par par l'Ordre des médecins de France et par l'Ordre national des pharmaciens !
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Ayant trouvé cet article de Jean-Jacques Crèvecœur dans le n°11 de Néosanté très pertinent j'ai décidé de le publier dans son intégralité.
« Un cancer du sein riche en enseignements » a été publié dans le numéro 11 du magazine Néosanté, paru en avril 2012. Ce magazine consacré entièrement au sens biologique et symbolique des maladies est disponible tant en version papier qu'en version électronique, partout en francophonie (y compris le Québec).
Financée exclusivement par les abonnements et les ventes dans des centres spécialisés (voir liste des points de vente sur leur site), cette revue ne contient aucune publicité.
Quand éduquer son enfant devient un calvaire
Début novembre 1998. À l’époque, je vis dans un petit village de l’Est du Brabant Wallon, en Belgique. Grâce à l’école du village, j’ai fait la connaissance de parents d’enfants qui fréquentent les mêmes classes que mes trois filles. Avec certains d’entre eux, des affinités se sont créées et je bavarde volontiers avec l’un ou l’autre à la sortie des cours. Nous nous rendons aussi des services mutuels, lorsque l’un d’entre nous n’est pas disponible pour assumer ses obligations parentales. C’est ainsi qu’une amitié est née avec Sylvie, femme courageuse et dynamique de quarante-trois ans, durement éprouvée par le décès de son mari, deux ans auparavant, suite à un cancer du foie. Sa fille Morgane était dans la classe de ma plus jeune fille lorsque le drame est arrivé.
Un soir, Sylvie vient sonner à ma porte. Elle est effondrée. Sa vie de mère monoparentale est devenue un véritable enfer. De plus, elle ressent depuis quelques mois une grosseur suspecte au sein gauche. « Jean-Jacques, me dit-elle, je suis extrêmement inquiète. J’ai vraiment l’impression d’être une très mauvaise mère pour Morgane. J’ai besoin de ton aide et de tes conseils… » Et elle me raconte qu’elle a perdu le contrôle sur les réactions de sa fille. Étant veuve et seule avec sa fille de six ans, elle se voit dans l’obligation de jouer à la fois le rôle de mère et le rôle de père. Mais chaque fois qu’elle dit NON à sa fille, chaque fois qu’elle lui pose une limite, Morgane fait des crises d’une intensité inouïe, tapant des pieds avec force, hurlant avec violence et se frappant la tête contre les murs. À un point tel qu’à plusieurs reprises, elle en a perdu connaissance. Quand je lui demande comment elle vit cette situation, elle me répond : « Je suis désespérée et inquiète pour ma fille. Déjà qu’elle manque de père depuis la mort de mon mari, mais en plus, je suis vraiment une très mauvaise mère. Je crains donc que mon enfant manque de tout ce dont elle a besoin… » me répond-elle.
À travers ses phrases, je comprends tout de suite l’origine de la grosseur dans son sein gauche. Comme le décrit Hamer, lorsque la femelle mammifère craint que son petit manque de nourriture, elle va multiplier le nombre des glandes mammaires et en modifier les performances, les rendant capables de produire un lait infiniment plus riche que le lait maternel ordinaire. Cette réaction naturelle du corps est caractérisé par la médecine officielle de cancer du sein. Pour Hamer, comme il l’énonce dans sa cinquième loi, il s’agit d’un « programme bien-fondé de la nature pour assurer la survie en situation d’urgence. » C’est bien ce que vit Sylvie : elle est convaincue que son jeune enfant est en train de manquer de tout (à la fois d’un père vivant et d’une bonne mère), il faut donc qu’elle compense en urgence ce manque essentiel et vital en développant, grâce à son cancer glandulaire du sein gauche1, une capacité à sur-nourrir sa fille…
Comme Sylvie est davantage préoccupée par les problèmes comportementaux de sa fille, je n’insiste pas sur sa grosseur au sein et je choisis de me centrer sur le véritable problème (comment éduquer son enfant adéquatement) plutôt que sur la conséquence de ce problème (la tumeur cancéreuse). Comme le disait Hippocrate, lorsque tu soignes une maladie, ne cherche pas seulement la cause, mais la cause de la cause. Je donne donc à Sylvie des conseils très précis, de manière très directive. Pendant deux heures, je résume à Sylvie ce que j’enseigne dans les formations de parents que je dispense depuis plusieurs années. Et je termine en lui disant : « Si tu appliques mes conseils à la lettre, tu verras, ta fille retrouvera son équilibre et vous connaîtrez à nouveau l’harmonie. » En lui disant cela, je suis convaincu de la réussite de ma stratégie, car elle se base sur mes propres expériences à la fois personnelles et professionnelles.
Quelques semaines plus tard, Sylvie interpelle ma femme pour lui confirmer que mes conseils ont superbement bien fonctionné. Sa fille ne fait plus aucune crise, l’harmonie s’est réinstallée entre elles et elle se sent à nouveau comme une bonne mère…
Une guérison spontanée aux allures inquiétantes
Mars 1999. C’est la première fois que je revois Sylvie depuis notre rencontre de l’automne précédent. Nous nous croisons « par hasard » dans l’agence bancaire du village. Sylvie manifeste une grande agitation. Elle vient de retirer de l’argent de son compte pour filer à l’hôpital en urgence : elle m’annonce en panique qu’elle doit se faire enlever le sein gauche au complet pour cause de cancer ! Je me souviens alors de sa grosseur au sein gauche que j’avais choisi de ne pas évoquer avec elle. Me rappelant ce qu’elle avait dit à ma femme également, je pensais sincèrement que tout était rentré dans l’ordre. L’accalmie avec sa fille aurait-elle été de courte durée ? Sa grosseur au sein avait-elle une autre origine ? Tout à coup, je suis pris d’un doute. Je lui demande alors de me préciser le diagnostic médical qui lui a été présenté. Elle me répond qu’elle a consulté quelques semaines auparavant et qu’on lui a découvert des microcalcifications, raison pour laquelle elle doit subir en urgence une ablation complète du sein…
Je sursaute en entendant cela. Puis je lui dis : « Mais c’est une excellente nouvelle que tu aies des microcalcifications ! Allons plutôt nous chercher une bouteille de champagne qu’on fête ensemble ta guérison. » Elle me regarde abasourdie. De mon côté, je ne lui laisse pas le temps de réfléchir et je l’emmène illico dans mon bureau. Je sors un des livres de Hamer et je lui montre le passage qui décrit les microcalcifications comme le résultat de la désagrégation d’une tumeur glandulaire au sein. Je lui explique que pendant l’automne, elle a probablement démarré une tumeur cancéreuse qui s’est guérie d’elle-même depuis qu’elle ne s’inquiète plus pour sa fille. Et j’ajoute : « Ces microcalcifications en sont la preuve formelle. Ce que tu as dans ton sein, c’est tout simplement comme du lait caillé. »
Finalement, Sylvie s’est quand même rendue à l’hôpital, mais a postposé l’opération jusqu'à plus ample information. Elle a exigé de son oncologue qu’il lui fasse une biopsie pour mettre en culture les cellules prélevées. Trois semaines plus tard, l’hôpital la rappelait pour annuler l’opération : aucune activité maligne n’avait été détectée au niveau des microcalcifications.
Aujourd’hui encore, je repense à ce concours de circonstances qui a permis à Sylvie de garder sa belle poitrine intacte. Si elle avait subi un dépistage en novembre, son cancer en phase active aurait été découvert - elle serait rentrée dans la machine infernale de l’opération, de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Alors que la simple résolution de son problème parental suffisait à la guérir. Si elle ne m’avait pas croisé « par hasard » une heure avant d’entrer à l’hôpital, on lui aurait enlevé un sein parfaitement sain à cause de l’ignorance de son oncologue. Conclusion de cet épisode : le dépistage systématique n’est pas nécessairement synonyme de prévention. Parfois, c’est même le contraire qui se passe. Dans le cas de Sylvie avec qui je suis encore en relation aujourd’hui, cette aventure s’est bien terminée. Ce n’est pas le cas pour toutes les femmes…
Note : Cette explication ne concerne que les cancers glandulaires, qui représentent, en médecine, 30 % des cancers du sein. Les autres cancers du sein sont qualifiés de canalaires et concernent davantage la difficulté de rester en relation et en communication. Sylvie étant droitière, il est logique que ce soit son sein gauche qui soit touché, puisque c'est le sein réservé préférentiellement à la relation « mère-enfant ».
Jean-Jacques Crèvecœur
Montréal
Montréal
Les précédents articles de Jean-Jacques Crèvecœur se trouvent tous sur son site Internet.
En voici la liste :
- « La maladie n'est plus ce qu'elle était » (Néosanté #1)
- « L'homéopathie : un bouleversement épistémologique » (Néosanté #2)
- « L'unicité de la vie dans une granule » (Néosanté #3)
- « À la recherche de l'alimentation idéale » (Néosanté #4)
- « L'ouverture des émonctoires : une hygiène vitale trop souvent négligée » (Néosanté #5)
- « Les lavements au café : un puissant processus de détoxination » (Néosanté #6)
- « Se reposer pour guérir vraiment » (Néosanté #7)
- « Le repos : un remède aussi puissant que négligé » (Néosanté #8)
- « Ma première vérification des travaux du docteur Hamer » (Néosanté #9)
- « Ma première rencontre avec le docteur Hamer » (Néosanté #10)
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