dimanche 21 juin 2020

ET SI C'ÉTAIT ÇA LE PARADIS ?





Dans son premier livre best-seller, Anita MOORJANI a raconté sa guérison spectaculaire d’un cancer lymphatique de stade IV, à la suite d’une expérience de mort imminente… Désormais consultante et conférencière internationale, elle nous invite, dans ce second ouvrage, à tirer parti des enseignements de sa NDE en nous incitant à déconstruire des « mythes » que nous tenons pour des vérités intangibles, du fait de multiples conditionnements culturels et éducatifs.

  • « On n’a que ce qu’on mérite »,
  • « il est égoïste de s’aimer soi-même »,
  • « nous devons toujours être positifs »,

autant de mythes que nous avons été amenés à croire et qui nous empêchent d’être nous-mêmes.

L’auteure puise à la fois dans la richesse incommensurable de son expérience de NDE et dans les exemples plus ordinaires issus de son quotidien pour nous aider à nous défaire de nos conditionnements. Par des exemples clairs et précis, mais aussi au travers d’exercices et de conseils très pertinents à la fin de chaque chapitre, elle nous enseigne à vivre enfin notre propre vérité, à partir de choix et d’intentions qui sont l’expression de notre libre arbitre.

Les défis de l’époque nous appellent à nous libérer de toutes
sortes de croyances, nourries de peurs et de conformisme,
pour pratiquer une spiritualité simple et authentique,
et commencer « à vivre le paradis ici et maintenant ».


Issue d’une famille hindouiste mais élevée à Hong Kong et ayant fréquenté une école britannique chrétienne, le parcours d’Anita MOORJANI s’est nourri de plusieurs traditions. Son regard sur le monde contemporain, suite à son extraordinaire expérience de mort imminente, en est d’autant plus enrichissant et « vous donnera un aperçu d’une réalité plus profonde », selon les mots du Dr Deepak Chopra. Elle est l’auteure de Diagnostic incurable mais revenue guérie à la suite d’une NDE, paru chez le même éditeur.

jeudi 11 juin 2020

La Pluie d'Amour…

Au flanc de la colline, une femme attend l'aurore.

Elle est là, dans la prairie, parmi les fleurs où perle la rosée de l'Aube.


C'est l'instant où chaque être vivant dans la nature suspend son souffle ; il écoute dans le silence au creux de lui-même résonner le sublime Son divin, avant d'entonner l'hymne de joie de la Création exultante dans l'embrasement du Soleil levant.

Elle est là, ses cheveux de nuit déployés en gerbes d'étoiles jusqu'à terre, ses jambes repliées sous sa robe d'améthyste, ses mains ouvertes sur ses genoux, elle se laisse fondre dans la lumière qui l'immerge… Elle entend chacune de ses cellules chanter la mélodie des rythmes du monde ; immobile, elle danse à l'infini sur la vague de Vie du jour naissant, et son cœur bat le tambour de la Terre inondée de Soleil.

Elle est Joie pure dans la Vie Une.

Tandis qu'elle s'abandonne à l'extase de la danse des rayons d'or, soudain, elle voit devant ses yeux une énorme bouche d'Ombre où se mêle toute la Douleur du monde ; et cette Douleur l'appelle de toutes ses forces, l'attire dans l'horreur de sa substance.

Elle voit rouler les charniers de milliards d'animaux hurlant la stupeur et l'effroi des tortures de l'homme ; elle voit toute la nature réduite en esclavage, estropiée, transloquée par l'œuvre de l'homme ; elle entend le terrible fracas des arbres tombant sur le sol désolé ; elle entre dans les profondes plaies de la terre saccagée… Elle ressent l'épouvantable angoisse de l'homme arraché à lui-même, et les cris des petits de l'homme, éclatés en milliard de larmes de sang, percent son cœur d'une atroce douleur.

Et quatre cavaliers blancs s'engouffrent au galop dans l'Ombre, brandissant leur épée nue de leur main droite, serrant dans leur main gauche les graines de conscience de la Vie ; ils disparaissent dans l'immonde Ténèbre hurlante.

~~~~~~~~

Elle, reste là, revêtue de rose et d'améthyste, lumière dans la Lumière du Monde.

Elle ne sait que rester là, dans la Lumière du matin vivant, témoin de la conscience de l'Un.

Immobile, elle danse sur la vague de Vie du jour naissant, et son cœur bat le tambour de la Terre inondée de Soleil… Et pourtant, en même temps, son âme éprouve une infinie tristesse. Elle implore :

« Y a t'il une chose que je puisse faire pour soulager la souffrance du monde ? »



Un oiseau bleu à la gorge rouge, s'est posé sur son épaule gauche. Il répond à l'oreille de son cœur :

« Ishtar, Lumière du Jour, Étoile du Matin, Eau de perle pure dans son écrin de saphir, oui tu as un Pouvoir : celui de faire tomber la pluie. »

« Faire tomber la pluie ? Et comment le pourrais-je ? », s'étonne Ishtar.

« Regarde », dit l'oiseau bleu.

Elle voit s'ouvrir devant ses yeux un nouveau champ de lumière, à l'endroit même où elle ne voyait que l'Ombre monstrueuse.

Elle entre dans ce champ, guidée par des voix harmonieuses. Émerveillée elle découvre que les graines de conscience de la Vie sont arrivé à maturité dans le cœur des hommes ; elle entend les hommes parler à l'Esprit Invisible au cœur de toute chose, elle entend l'Esprit répondre aux hommes dans les sols, les plantes, et les bêtes.

Partout où elle dirige ses pas, l'éleveur connaît chaque vache, chaque brebis, chaque jument, et leurs petits par leur nom ; partout l'agriculteur consulte avec respect les sols et les plantes sur la récolte prochaine. Le lion et l'antilope paissent ensemble la Force de Vie dans l'herbe pulpeuse ; le serpent et l'oiseau reposent ensemble au creux de l'arbre. Elle participe de l'accomplissement de chaque être vivant dans l'amour de Dieu, et une joie intense monte en elle, comme un torrent de Vie tumultueux.

Elle s'avance encore, et voit les cactus sans épine émettre leur bonheur dans un parfum suave, et le désert fleurir en un parterre de roses embaumées.

Elle entre dans la Ville Sainte, bâtie sur les rives du fleuve d'Eau Vive brillant comme du cristal, où s'abreuvent en parfaite harmonie les sols, les plantes, les bêtes et les hommes.

Elle voit en pleine gloire la perfection de la Vie divine s'épanouissant en chaque chose sur la terre…

Et son cœur éclate de Joie pure ; dans un ravissement d'Amour elle étreint tout l'or rose de la Vie qui palpite autour d'elle… et le fleuve de joie irrésistiblement monte en elle, il jaillit dans l'arabesque de son bras droit levé vers le Soleil, et se déploie dans l'Arc en ciel aux sept couleurs ; et les spirales de lumière de ses cinq doigts d'or s'irisent de myriades de gouttes de pluie qui se déversent sur la terre ; une pluie tiède comme une larme d'Amour, une pluie d'une infinie douceur.

Bientôt, de la terre abreuvée, s'élèvent des colonnes de brume transparente. ; bientôt transparaissent les perles de rosée dans l'herbe verte, resplendissant sur la Terre neuve. Sous les yeux d'Ishtar s'entrouvrent des milliards de fleurs roses et blanches libérant leurs suaves parfums.

Elle est là, dans l'éclatante lumière de l'Aurore, émerveillée, contemplant la parfaite Beauté du Monde. De son cœur s'élève une note de cristal qui se déploie dans l'univers, célébrant la Gloire de Dieu dans le Matin Neuf.

Elaine, le 06/12/94.

« As-tu jamais donné ordre au matin,
fait connaître à l'aurore sa place,
pour qu'elle empoigne les franges du monde
et qu'elle secoue les méchants ».

vendredi 5 juin 2020

L'essence du pardon



Retour de l'au-delà
George Ritchie et Elizabeth Sherrill
Préface de Raymond Moody
Les énigmes de l’univers
Robert Laffont 1986

En 1943, George Ritchie mourut, puis revint miraculeusement à la vie... pour raconter l'expérience bouleversante de la mort et de l'Au-delà!
C'est cette histoire surprenante qui donna au docteur Raymond Moody l'idée de rechercher d'autres individus " revenus de la mort ".
Retour de l'Au-delà est le témoignage le plus étonnant dont nous ayons eu connaissance durant ce siècle sur le royaume de l'Au-delà. Il peut se lire tout simplement comme une histoire à suspense. Mais son application à la vie quotidienne en rend la lecture indispensable à celui qui cherche à intégrer la vision céleste aux dures réalités de la vie sur terre.
George Ritchie exerce la médecine depuis plus de trente ans dans l’État de Virginie. Psychiatre, titulaire de différents postes dans des hôpitaux de Virginie, il est également fondateur et président de l’Universal Youth Corps.

“Voici la chronique de l’une des trois ou quatre plus extraordinaires et plus enrichissantes expériences de “la mort” que je connaisse.”
Dr Raymond Moody

L’essence du pardon

George Ritchie est un médecin psychiatre américain né en septembre 1923 et décédé fin octobre 2007. En 1943, il vécut une expérience de mort imminente dont il fit un récit impressionnant dans le livre « Return from Tomorrow » traduit en français sous le titre « Retour de l'au-delà ». J’ai lu ce livre il y a une dizaine d’années. Plusieurs passages m’avaient profondément marqué. L’un se situe deux ans après l’EMI de l’auteur, en 1945, alors que jeune soldat, il est intégré aux forces armées américaines qui viennent de pénétrer en Allemagne. George Ritchie participe notamment à la libération des camps. Il raconte la découverte de l’horreur, et les premiers mois de retour à la vie des détenus. Alors qu’il travaille dans un camp à la prise en charge des anciens prisonniers, il est frappé par la bienveillance d’un homme qui parle plusieurs langues et aide les forces américaines dans la gestion de cette population de souffrance. Intrigué, et pensant avoir à faire à un civil, il questionne le personnage, pour découvrir que l’homme était lui-même détenu dans ce camp. Un lien se crée avec George, ce qui conduit finalement l’homme à raconter son parcours. Ses quelques phrases rapportées par George Ritchie m’ont profondément impacté. J’ai cherché à en savoir plus, mais jamais ailleurs que dans ce livre, je n’ai trouvé mention de cette histoire. Je partage avec vous ces mots de ce détenu mystérieux, tels qu’ils apparaissent dans « Retour de l'au-delà » :

« Nous habitions le quartier juif de Varsovie, avec ma femme, nos deux filles et nos trois petits garçons. Quand les Allemands sont arrivés dans notre rue, ils ont fait aligner tout le monde contre un mur et ont ouvert le feu à la mitrailleuse. J’ai supplié qu’il me soit permis de mourir avec ma famille, mais comme je parlais allemand, je fus affecté à un groupe de travail.

Il fallait que je me décide tout de suite. Devais-je haïr les Allemands qui avaient fait cela ? C’était une solution facile. J’étais avocat et j’avais souvent vu dans mon métier ce que la haine pouvait produire dans l’esprit et dans le cœur des hommes. La haine venait juste à l’instant de tuer les six personnes qui comptaient le plus pour moi. J’ai alors décidé pour le restant de ma vie — qu’elle dure des jours ou des années — d’aimer toute personne que je viendrais à rencontrer. »