vendredi 5 juin 2020

L'essence du pardon



Retour de l'au-delà
George Ritchie et Elizabeth Sherrill
Préface de Raymond Moody
Les énigmes de l’univers
Robert Laffont 1986

En 1943, George Ritchie mourut, puis revint miraculeusement à la vie... pour raconter l'expérience bouleversante de la mort et de l'Au-delà!
C'est cette histoire surprenante qui donna au docteur Raymond Moody l'idée de rechercher d'autres individus " revenus de la mort ".
Retour de l'Au-delà est le témoignage le plus étonnant dont nous ayons eu connaissance durant ce siècle sur le royaume de l'Au-delà. Il peut se lire tout simplement comme une histoire à suspense. Mais son application à la vie quotidienne en rend la lecture indispensable à celui qui cherche à intégrer la vision céleste aux dures réalités de la vie sur terre.
George Ritchie exerce la médecine depuis plus de trente ans dans l’État de Virginie. Psychiatre, titulaire de différents postes dans des hôpitaux de Virginie, il est également fondateur et président de l’Universal Youth Corps.

“Voici la chronique de l’une des trois ou quatre plus extraordinaires et plus enrichissantes expériences de “la mort” que je connaisse.”
Dr Raymond Moody

L’essence du pardon

George Ritchie est un médecin psychiatre américain né en septembre 1923 et décédé fin octobre 2007. En 1943, il vécut une expérience de mort imminente dont il fit un récit impressionnant dans le livre « Return from Tomorrow » traduit en français sous le titre « Retour de l'au-delà ». J’ai lu ce livre il y a une dizaine d’années. Plusieurs passages m’avaient profondément marqué. L’un se situe deux ans après l’EMI de l’auteur, en 1945, alors que jeune soldat, il est intégré aux forces armées américaines qui viennent de pénétrer en Allemagne. George Ritchie participe notamment à la libération des camps. Il raconte la découverte de l’horreur, et les premiers mois de retour à la vie des détenus. Alors qu’il travaille dans un camp à la prise en charge des anciens prisonniers, il est frappé par la bienveillance d’un homme qui parle plusieurs langues et aide les forces américaines dans la gestion de cette population de souffrance. Intrigué, et pensant avoir à faire à un civil, il questionne le personnage, pour découvrir que l’homme était lui-même détenu dans ce camp. Un lien se crée avec George, ce qui conduit finalement l’homme à raconter son parcours. Ses quelques phrases rapportées par George Ritchie m’ont profondément impacté. J’ai cherché à en savoir plus, mais jamais ailleurs que dans ce livre, je n’ai trouvé mention de cette histoire. Je partage avec vous ces mots de ce détenu mystérieux, tels qu’ils apparaissent dans « Retour de l'au-delà » :

« Nous habitions le quartier juif de Varsovie, avec ma femme, nos deux filles et nos trois petits garçons. Quand les Allemands sont arrivés dans notre rue, ils ont fait aligner tout le monde contre un mur et ont ouvert le feu à la mitrailleuse. J’ai supplié qu’il me soit permis de mourir avec ma famille, mais comme je parlais allemand, je fus affecté à un groupe de travail.

Il fallait que je me décide tout de suite. Devais-je haïr les Allemands qui avaient fait cela ? C’était une solution facile. J’étais avocat et j’avais souvent vu dans mon métier ce que la haine pouvait produire dans l’esprit et dans le cœur des hommes. La haine venait juste à l’instant de tuer les six personnes qui comptaient le plus pour moi. J’ai alors décidé pour le restant de ma vie — qu’elle dure des jours ou des années — d’aimer toute personne que je viendrais à rencontrer. »

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