samedi 27 novembre 2021

L'Ickabog

Après Harry Potter, voici la nouvelle histoire d'une des plus grandes romancières de sa génération :


L'Ickabog


de J.K. ROWLING



Haut comme deux chevaux. Des boules de feu étincelantes à la place des yeux. De longues griffes acérées telles des lames. L'Ickabog * arrive...


La Cornucopia était un petit royaume heureux. On n'y manquait de rien, le roi portait la plus élégante des moustaches, et le pays était célèbre pour ses mets délicieux: Délice-des-Ducs ou Nacelles-de-Fées, nul ne pouvait goûter ses gâteaux divins sans pleurer de joie!

Mais dans tout le royaume, un monstre rôde: selon la légende, l'Ickabog habitait les Marécages brumeux et froids du nord du pays. On disait de cette créature qu'elle avait de formidables pouvoirs et sortait la nuit pour dévorer les moutons comme les enfants. Des histoires pour les petits et les naïfs? Parfois, les mythes prennent vie de façon étonnante...

Alors, si vous êtes courageux et voulez connaître la vérité, ouvrez ce livre, suivez deux jeunes héros déterminés et perspicaces dans une folle aventure qui changera pour toujours le sort de la Cornucopia.


* Note :


En langue des oiseaux l'Ickabog signifie : Lyca bogue.


de Lycaon / « Loup peint » du grec Lýkos / Loup.


et bogue / bug :


  • Enveloppe piquante de la châtaigne, du marron.
  • Défaut de conception ou de réalisation d'un programme informatique, qui se manifeste par des anomalies de fonctionnement de l'ordinateur.
Après la saga d'Harry Potter qui mettait en scène le retour du nazisme que nous connaissons actuellement à l'échelle mondiale (totalitaire et sanitaire), lié à la volonté de toute puissance et à la peur,  J.K. ROWLING dans ce « conte de fées politique… pour les enfants légèrement plus jeunes » explique comment les loups déguisés en bergers qui nous gouvernent exploitent la peur du loup !

Voir également :

par Valentin Etancelin dans HUFFPOST.

« Emprunté aux contes et folklores européens, l’univers de L’Ickaborg est inédit, mais parle d’aujourd’hui. Par l’accession au pouvoir d’un homme tyrannique et vaniteux qui se présente comme providentiel, Lord Crachinay, le récit dépeint la montée du fascisme. Ceux qui tentent d’y résister sont opprimés, tués ou emprisonnés.


Dans ce monde, où les mensonges d’État et les “fake news” poussent comme des champignons, les lois du capitalisme font rage. Comme la mère Grommell qui tient un orphelinat, les plus grands profitent de la situation et s’enrichissent quand d’autres, contraints de fermer boutique, se retrouvent à la rue, incapables de subvenir à leurs propres besoins.

Le monstre, lui, sert de métaphore. Reclus de la société, il est une manière pour l’écrivaine de nous faire réfléchir aux croyances partagées dans la société et les terreurs qu’elles entraînent. »

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