jeudi 3 août 2023

Faut-il taire la violence totalitaire ?


Car quand les normes sanitaires sont érigées en normes morales, ça peut faire le lit d'idéologies totalitaires.

Ouest-France, Philippe ECALLE, 24/05/2020


"Élémentaire mon cher Watson"


De quelques synonymes de mots qu'il faudrait tacitement taire :


Sanitaire,

Relatif à la santé publique et à l'hygiène.


Réglementaire,

Synonyme : autorisé, légal, licite, permis, régulier, valide.


Rudimentaire,

Synonyme : béotien, élémentaire, embryonnaire, fruste, imparfait, indigent, insuffisant, primaire, primitif, relatif, schématique, simpliste, sommaire.


Sécuritaire (idéologie),

Bien des gens voudraient remplacer les règles juridiques par des règles disciplinaires dans le cadre d'une idéologie sécuritaire.

Esprit, 2007, François Ost (Cairn.info)


Sectaire,

Synonyme : autoritaire, doctrinaire, exclusif, fanatique, intolérant, intransigeant, partial.


Autoritaire,

Synonyme : absolu, autocratique, despotique, dictatorial, entier, intolérant, sectaire, totalitaire, tyrannique, raide.


Militaire,


Totalitaire,

Synonyme : absolu, arbitraire, autoritaire, despotique, dictatorial, omnipotent, tyrannique.


Le Totalitaire devient naturellement :


Doctrinaire,

Synonyme : autoritaire, catégorique, dogmatique, sectaire, sentencieux.


Protocolaire,

Synonyme : cérémonieux, formaliste, formel, officiel, solennel.


Disciplinaire,

Synonymes de mesure disciplinaire : avertissement, blâme, censure, suspension.


Tortionnaire,

Synonyme : bourreau, criminel, cruel, exécuteur, meurtrier, oppresseur, sadique, sanguinaire.


Sanguinaire,

Synonyme : barbare, brutal, cruel, impitoyable, inhumain, farouche, féroce, meurtrier, sanglant, sauvage.


Suicidaire,

Synonyme : autodestructeur.



Médecine et totalitarisme

Zineb Deheb


Ce livre est une réflexion sur la responsabilité des médecins dans le plus grand désastre sanitaire, à savoir l'injection en population générale d'un produit expérimental à base d'ARNm de la protéine spike du Sars-CoV-2. Il regroupe des articles publiés sur le site internet Le Saker Francophone en avril et mai 2022 et fait suite à une lettre ouverte adressée par le Dr Zineb Deheb au conseil de l'Ordre des médecins.



Ce livre, dont une première édition est parue en 1979,est encore plus actuel aujourd'hui. Les ouvrages sur les révolutions ou les mutations ne cessent de s'accumuler. Or cet essai sur la violence totalitaire propose une réflexion qui sort des exégèses d'une évolution progressiste attribuée aux révolutions génératrices de mutations techniques, scientifiques et sociales. Il s'agit plutôt d'une dimension cyclique inaugurée par une violence destructrice, fondatrice d'une nécessaire circulation sociale, d'une nouvelle organisation de la Cité. La violence, la révolte, qui vont de pair avec l'effervescence joyeuse des fêtes, restaurent la communion sociale, puis celle-ci, par l'instauration d'une nouvelle organisation ordonnancée extérieurement, devient autoritaire, Et c'est l'éternel recommencement de la violence totalitaire. L'auteur explique par ailleurs comment les fondements de la société contemporaine technocratique, liés à l'idée de progrès et d'utilité, ont privilégié l'économique et le contrôlé rationalisé, jetant aux oubliettes les autres dimensions sociales. Autant de réflexions qui donnent à cet essai un éclairage des plus contemporains.



Dispersé jusqu'à présent en trois volumes, Les Origines du totalitarisme retrouve son unité dans la réunion des trois parties qui le constituent. L'ensemble est accompagné d'un dossier critique qui donne à la fois des textes inédits, préparatoires ou complémentaires aux Origines, comme " La révolution hongroise ", un débat avec Eric Voegelin, des extraits de correspondances avec Blumenfeld et Jaspers. Pour Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal, des correspondances avec Jaspers, Blücher, Mary McCarthy, Scholem éclairent l'arrière-plan de l'écriture de l'ouvrage et la violente polémique qu'il a suscitée.



Le Débat interdit - Langage, covid et totalitarisme

de Ariane Bilheran


L'attaque de la langue constitue une arme de destruction massive de toutes les valeurs, au point que l'homme renonce progressivement à son libre arbitre et à son humanité. 

La nouvelle utopie est tout aussi délirante que mégalomaniaque : éradiquer les virus de la Terre pour mieux protéger l'espèce humaine des dangers qui la menaceraient. 


Avant-propos de Louis Fouché et préface de Jean-Dominique Michel

DE L'AUTRE CÔTÉ DES MOTS, UNE AUTRE VISION DE LA CRISE

À partir de l'exemple du traitement de l'information dans la crise politique liée à l'épidémie de Covid, cet ouvrage interroge le rapport entre l'idéologie et le savoir : censure des mots, néologismes, mots détournés, sophismes...
Notre langue est un patrimoine collectif reçu en héritage. Lorsque cette langue ne fait plus sens commun, mais qu'elle est récupérée, transformée et corrompue par des intérêts privés ou des communautés, c'est la porte ouverte à la radicalisation et au terrorisme dans la pensée.
Les auteurs – un mathématicien et une psychologue – mettent en lumière le traitement de la langue et de la logique, mis en œuvre par les sphères politique et médiatique depuis mars 2020 en France.
Forts de leurs connaissances spécifiques, ils étudient le fonctionnement d'une information et d'une communication détournées. En s'appuyant sur des arguments sourcés et chiffrés, ils mettent en lumière la déconstruction des "vérités" scientifiques avancées par le gouvernement pour justifier ses actions politiques. Ils proposent une analyse détaillée de la "nouvelle langue", de la "nouvelle normalité" et des méthodes de contrainte psychique utilisées sur la population française.


Voir également :


Pour eux, « … la santé représente une arme, un moyen de contrôle des gouvernements, des comportements individuels et aussi de masse. Une arme qui fonctionne avec le levier de la peur et qui génère de surcroît des fortunes colossales. »


Dans son livre « L'avenir de la vie »1981, Jacques Attali écrivait :


«À l’avenir, il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car ‘dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit, et il coûte cher à la société’ (page 273). Ensuite les faibles, puis les inutiles qui n’apportent rien à la société, car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides. Une euthanasie ciblant ces groupes ; l’euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure (page 274) ».


« …On ne pourra bien sûr pas exécuter les gens ou faire des camps… Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c’est pour leur bien… (page 273) ».


« … Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités. Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir ! ». (idem)


Dans ce contexte-là, les médecins que nous connaissons doivent impérativement être supprimés, car ils ne peuvent plus soigner toutes ces maladies qui viennent par pandémies successives provoquées volontairement : il faut les remplacer par des machines, des robots qui seront capables de « surveiller notre santé, qui veilleront à notre bien et nous asserviront pour notre bien » (page 272).


Celui qui Vient (1995) (pdf)

Anne Givaudan & Daniel Meurois


Aucun commentaire: