lundi 12 juin 2023

LA VOIE FEMININE DU PARDON

 

LA VOIE FÉMININE DU PARDON

ou

la Voie de L’ACCUEIL TOTAL

Les relations Femmes/Hommes au-delà de la dualité


Rencontre avec Framboise Clausse

avec Marie-Christine Leduc

sur

REZO SACRÉE PLANÈTE


Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur le pardon, pourtant les personnes qui sont allées jusqu’au bout de ce processus sont assez rares. Nous avons rencontré l’une d’elle. Malgré – ou grâce à – la violente agression qu’elle a vécu, Framboise Clausse est aujourd’hui une femme libre. Elle est parfaitement en paix avec son histoire. Le chemin qu’elle a parcouru lui a fait découvrir qu’il existe, à côté du parcours qui est généralement proposé pour accéder au pardon, une seconde voie, qu’elle a appelé la voie féminine du pardon. Elle accompagne aujourd’hui les personnes sur ce chemin de guérison.


Voici quelques questions posées à Framboise Clausse par Marie-Christine Leduc :


• Comment trouver la paix après une expérience traumatisante ? Comment accompagnez-vous les personnes ?

• Dans notre société, responsabilité est souvent synonyme de culpabilité ?

• Dans votre livre, vous écrivez : « Mon agresseur est responsable de ses actes, mais je suis responsable d’en avoir souffert »… Il s’agit de ne pas confondre la responsabilité ce ce qui est arrivé avec celle de la souffrance qu’on en garde…

• Comment faire pour cesser de générer cette souffrance ?

• Dire ou ne pas dire ? l’enfermement dans le rôle de victime

• Le véritable pardon se reconnaitrait quand on ressent de la gratitude pour l’expérience, qu’en pensez-vous ?

• Peut-on dire qu’une part de nous a appelé l’agression « extérieure » ?

• Les deux voies du pardon : masculine et féminine… Vous nous avez décrit la voie féminine du pardon, quelle serait alors la masculine ?

• Notion d’accueil et d’accueillir l’ombre pour la transformer…


À propos de Framboise CLAUSSE

Professionnelle de l'accompagnement des personnes, tant en individuel qu'en groupe, et formatrice d'adultes diplômée, elle a exercé 6 ans dans le secteur de l'insertion. Elle s'est engagée bénévolement auprès de structures œuvrant pour l'égalité, car la question de la place des femmes et du féminin dans nos sociétés a animé toute sa vie d'adulte. 

Son parcours personnel l'a amenée à confronter la peur et la négation de ce qu'elle est d'une manière intense. Elle a approché la mort si intimement qu'elle a dû consciemment, pour survivre, l'accepter intérieurement à 18 ans. Cette expérience a été pour elle fondatrice. Il lui a fallu 15 ans pour avoir le courage de chercher en elle comment guérir de ce passé. 

Elle a alors construit un cheminement intérieur qui l'a conduite à ce qu'elle appelle le pardon et a retrouvé la joie. Aujourd'hui mère et grand-mère, elle incarne pleinement son essence en alliant ses compétences de formatrice et ses aptitudes de guérisseuse expérimentée. Elle reconnait aussi bien ses dimensions célestes que terrestre, enracinée, comme elle l'exprime si bien, dans la terre bretonne :
"Je suis viscéralement ancrée en cette terre de Bretagne. Mon corps plonge ses racines profondément dans le granit des Monts d’Arrée, l'océan a empli mon cœur de sa vastitude et de sa puissance pour mieux aimer la vie, dans mon esprit souffle un vent de liberté qui, toujours, a nourri le courage et l'espoir des Bretons. Cette terre et ce peuple font de moi chaque jour une personne meilleure".






Plus qu'un coup de cœur, l'énergie qui se dégage de ce livre touche l'Âme du lecteur, jusqu'à le transformer en profondeur. Cet ouvrage est un recueil de messages canalisés des Élohim, des consciences de nature angélique. Construit en deux parties, ce livre aborde des thèmes comme la nature des polarités appelées "Lumières blanche et noire", la source de l'ombre ou le rôle des démons ; mais aussi ce qu'est être mère, les origines du patriarcat, la relation à l'argent ou l'accès au pardon. Alors que de nombreux livres proposent des méditations en fin d'ouvrage, l'originalité de ce recueil est de proposer de petits exercices appelés "un pas vers Soi", insérés au cœur même de chaque chapitre, afin de permettre au lecteur de contacter par lui-même les informations abordées à cette étape, avant même que les Élohim ne les partagent. Certaines des informations contenues dans ce livre n'ont jamais encore été transmises et amènent un changement radical de perspective chez le lecteur. Les Élohim accompagneront chaque lecteur vers cette spiritualité du 3ème millénaire, libérée des religions et des systèmes de croyances, afin d'amener l'Humanité à concrétiser le changement de paradigme auquel Elle aspire. "Je suis en train de lire Dieu aussi évolue. Je n'arrive pas à avancer, j'ai lu 2 fois l'intro… 2 fois le 1er chapitre… ! Juste parce que je me sens tellement bien en le lisant ! Je ne sais pas trop comment décrire ce qui se passe en moi en le lisant, c'est extrêmement doux et puissant à la fois !" Sélène "Sans blague, l'énergie du livre… c'est un truc de dingue. Dès les premiers mots, ce n'est pas Framboise qui écrit, ce sont eux." Gilles


Lire un extrait.




À l’heure de « MeToo », la réédition de ce livre témoignage offre une voie de libération pour les femmes ayant vécu des violences sexuelles ou conjugales. Ce qu’en a dit en 2010, Benoite Groult, écrivaine et membre du jury du prix Fémina : « Ce qui vous est arrivé n’est pas exceptionnel, hélas. Ce qui est exceptionnel est la manière dont vous avez su le surmonter. J’ai lu tant de témoignages de vies détruites irréparablement, le vôtre ouvre un nouvel horizon pour les femmes qui ont subi cette violence et c’est à la fois rare et précieux… et vital. » Framboise Clausse a fait l’objet d’un reportage documentaire sur le pardon, par Mireille Darc, diffusé en octobre 2012.



À lire ou à relire :


­ « Mon dialogue avec la Source » de Jessie Birra, 

    Ed. Ariane 2018.


­ « Ce clou que j’ai enfoncé… » de Daniel Meurois 

    Ed. Le perséa. 2004. 


­ « Apprivoiser le pardon » de Meena Goll Compa­gnon.

    Ed. le courrier du livre. 2016.


« Aimer ce qui est » de Byron Katie

   Ed. Synchroniques. 2016


« Ce n'est pas la réalité qui nous fait souffrir,

mais nos pensées sur la réalité. »

Byron Katie


Voir également sur ce blog :




Aucun commentaire: