"Accourez, accourez à la glandée,
le vieux sanglier blanc vous enseignera."
Les sages de Celtide étaient à la fois poètes, prêtres et juges, et leur personne était sacro-sainte. En irlandais, on les appelait "filid", prophète ; en gallois "derwydd", dont vient probablement le mot druide. Ce mot provient de l'assemblage de deux vocables :
- dru qui signifie fort, vigoureux, puissant, et qui a donné :
- wid qui signifie : voir, savoir, connaître ; d'où découle widus : le gui - plante qui symbolise la Sagesse et la Connaissance.
Les druides sont les voyants ou prophètes du chêne. Ce sont des sages, des hommes ayant accès à la Connaissance.
Dans le Câd Goddeu, Gwyon l'appelle "le solide gardien de la Porte", la septième porte, celle qui donne sur les mystères de la nature…
Duir le nom du Beth-Luis-Nion pour "Chêne" signifie "porte" en de nombreuses langues européennes y compris le vieux gaëlique dorus, le latin foris, le grec thura et l'allemand Tür, tous dérivés du sanscrit Dwr.
Notons qu'en hébreu "la Porte de Vie" par où l'on passe du monde des idées au monde de la forme, le Portail par lequel, éternelle et sans borne, la Vie circule dans le monde limité de la création temporelle (Jésus manifestation du Verbe nous disait : «Je suis la Porte»), est Daleth (∆ est l'hiéroglyphe hébraïque primaire de la Porte), ce qui nous amène au D de Druide, à Dru et au Deru, ainsi qu'à l'anglais Door, au breton Dor* mais aussi à Dana / Dôn, ainsi qu'au Dagda.
* Dor évoque également le culte Dorien des forces créatrices ainsi que la compréhension du monde nouménal (celui de l'esprit créateur).
Le Chêne est le roi des arbres. Son évolution spirituelle en fait une entité tutélaire pour les humains qui s'abritent sous ses frondaisons. Cet arbre extraordinaire émet plus d'énergie qu'il n'en reçoit du cosmos, aussi ses vibrations peuvent rééquilibrer un organisme déficient. Il est vraiment l'arbre guérisseur, le magnétiseur de la forêt.
Solidité, cohérence, longévité sont des qualités propres au chêne qui est l'emblème de l'hospitalité et l'équivalent d'un temple. Il sert de truchement entre les êtres vivant sur ce Sol Sacré, entre les Forces qui se manifestent sous nos pieds et celles du Ciel dont il reçoit les rayons.
Lors de leurs cérémonies les druides portent une couronne de Chêne à titre de symbole de la souveraineté du Verbe qui fut, est et sera à jamais… Il s'établit une communion entre l'homme qui porte la couronne de Chêne et les Forces invisibles.
Symbole d'équilibre et de renouveau, le chêne est associé aux fêtes équinoxiales des druides. Au printemps, il est associé à la feuille de trèfle. La fête dite du couronnement du Chêne a lieu à l'équinoxe d'automne, à cette occasion une couronne de Chêne est l'attribut de noblesse conféré au meilleur de la cité.
« Les druides n'ont rien de plus sacré que le gui, du moins celui du chêne rouvre. Le rouvre est pour eux l'arbre divin par excellence : leurs bois sacrés appartiennent à cette essence, l'emploi de son feuillage est exigé dans tous les sacrifices. Aussi, une touffe de gui vient-elle à surgir sur un chêne, c'est signe qu'elle arrive du ciel et que l'arbre est l'élu d'un dieu ; le gui du chêne est d'ailleurs d'une extrême rareté. La coupe s'en fait suivant un rite minutieux et sévère. Elle a lieu le sixième jour de la lune, alors que l'astre a déjà assez de force, mais qu'il n'a pas encore atteint la moitié de lui-même. Le prêtre est vêtu de blanc, sa faucille est d'or, une tunique blanche est destinée à recevoir la plante »
(Pline l'Ancien - sur Wikipedia).
Au solstice d'hiver, lorsque le druide officiant coupe la première touffe de gui, il s'écrit: "O guel an heu" ce qui signifie "le blé lève". Chaque chute de gui est saluée du même cri. Le gui coupé avec une faucille d'or par les druides est réceptionné dans un drap blanc tenu par quatre femmes. Il ne doit être touché que par les druidesses qui composeront en secret les potions et onguents à base de gui.
Le gui qui est "l'herbe de la Connaissance", participe à l'essence de l'arbre sur lequel il vit. Il est apporté par les oiseaux du ciel… sur l'arbre élu, dont il exprime la survie, après la mort apparente qui suit la chute des feuilles et des fruits. Il représente la survie de l'âme après la mort, son travail pour préparer la vie future. Le gui est traditionnellement le symbole de l'âme de l'enfant, la nourriture de l'esprit, le remède de toute guérison, le grand purificateur.
"L'herbe de la Science", "le rameau d'en haut", "le rameau d'or" de Gwyddon, était l'emblème et le sujet d'une véritable panacée universelle. C'est du gui que l'on tirait le breuvage de la connaissance. C'est un remède extrêmement efficace, un purificateur physiologique et psychique qui pouvait préparer certaines natures d'élite à la descente dans les profondeurs de l'âme et à la véritable Vision / Connaissance qui n'a rien à voir avec le "savoir" intellectuel. Celle qui donne accès au Gwenved (Cf. La Prières des Premiers Sages).
En breton de Vannes, le gui se nomme "deur derhue" : "eau de Chêne".
Par assimilation phonétique (Cf. la langue des Oiseaux) le druide est désigné par le sanglier "Truth", le saumon "Truit", ou encore par le roitelet. "En effet, en éthymologie populaire analogique, le nom du roitelet est interprété en irlandais (drui) en "druide des oiseaux" et, en brittonique, le mot servant à le désigner est le strict équivalent linguistique du nom du druide en irlandais. Le roitelet est un petit oiseau rieur et très heureux. En vieux breton le nom même du roitelet signifie joyeux. "
Le roitelet triple-bandeau
est le plus petit des passereaux : il ne dépasse pas 5,5 g.
On le nomme aussi roitelet à tête de feu
à cause de sa huppe orange vif qui se dresse au gré de ses émotions.
Il vit dans les conifères, qui lui offrent toute l'année le gite et le couvert.
Le sanglier (sang-lié) lui, est solitaire, il se retire dans la forêt, se nourrit des glands du chêne et de truffes… La laie (Cf. Cerridwen, la Truie qui file), entourée de ses marcassins, fouit la terre au pied du pommier aux roses fleurs…
Les petits marcassins évoquent la marcassite qui est un sulfure naturel de fer (du soufre : l'esprit), S2Fe, de structure cristalline, dite pyrite blanche, employée en bijouterie pour sa belle couleur jaune d'or. Or l'oxygène est fixé sur les globules rouges par le fer… qui s'accumule dans la rate ; et la rate est l'extériorisation d'un centre de forces subtiles qui absorbe le prana de l'énergie solaire et en redistribue les vertus vitalisantes à l'ensemble du corps physique par l'intermédiaire du corps éthérique. Ces deux symboles (sang-lié et marcassite) évoquent la fonction du sang véhicule de l'âme, qui transporte l'air et la lumière à l'intérieur de l'organisme. Autant de clés qui nous ramènent au Graal et à son contenu, objet de la quête des chevaliers au cœur pur…
Le saumon est l'animal de la Science sacrée, il est un des symboles de la sagesse secrète et de la nourriture spirituelle. Il symbolise la connaissance, la liberté et la souplesse. Il remonte à la source et s'y nourrit des fruits qui tombent de "l'If de Mugna", l'arbre primordial… Il nage au sein de la Mère et ne fait qu'un avec elle. (cf. la lettre Nun de l'alphabet hébraique).
Le druide est donc joyeux et rieur ; indépendant et solitaire, il possède une très grande force intérieure. Sage et savant, il est très intuitif et souvent voyant. Il s'adapte à toutes les situations…
De tous temps les druides furent les instituteurs, les enseignants, les initiateurs de la race blanche. La pédagogie de ces maîtres s'appuie sur l'étude du Grand Livre de la Nature.
Ils exigent de ceux qui viennent librement s'instruire auprès d'eux, une grande liberté d'esprit et une grande indépendance de jugement.
Approchons nous près du pommier, sous lequel un vieux sanglier blanc enseigne un jeune marcassin, et écoutons ses recommandations…
« Mon fils, sache que la Connaissance n'est pas transmissible. Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue. Concepts, notions, préjugés, théories… sont autant d'obstacles qu'il te faudra dépasser pour goûter la joie que procure la liberté vraie, celle de l'esprit, qui est l'essence de toutes choses. Il te faudra un grand courage pour rester libre, pour vouloir ce qui est voulu, pour oser abandonner ce que d'autres chérissent. N'oublie pas que toute croyance structure, et que toute structure s'oppose au rythme de la Vie, qui est continuel renouveau. Sois lucide et laisse-toi guider par ton Awen (Inspiration, génie, double divin).
La Vie, une et indivisible, est souple et flexible. La Vie est fluide ; elle court comme l'eau du torrent qui descend de la montagne. Elle ne s'arrête jamais. Elle s'écoule et son visage change sans cesse. Ne cherche pas à l'asservir en de froides formules, ni à l'enchaîner à des formes rigides. Elle est assez vaste, assez mobile, assez insondable dans son unité, assez indescriptible dans sa diversité, pour faire tôt ou tard éclater les plus larges classifications.
La vie harmonieuse, c'est l'abondance, le bonheur de vivre, de donner et de recevoir, c'est Dionysos / Cernunnos…
Reste en harmonie avec la Nature, tu te fondras en elle, et elle vivra en toi. Commence par l'aimer pour elle même. Honore la en initié et non en profane, tu connaîtras alors le visage symbolique de Pan, grande image de la nature entière, de la force invaincue et féconde. Étudie ses lois, mais ne cherche pas à la dominer car alors le fruit de ton désir pourrait bien devenir la cause de tes tourments.
Pour qu'elle se révèle à toi, il te faut :
Sois simple et compréhensif, attentif à toutes les formes de la vie, à toutes les expressions de la Vérité. »
/l\
Per Al Leal
Bibliographie :
le vieux sanglier blanc vous enseignera."
Les sages de Celtide étaient à la fois poètes, prêtres et juges, et leur personne était sacro-sainte. En irlandais, on les appelait "filid", prophète ; en gallois "derwydd", dont vient probablement le mot druide. Ce mot provient de l'assemblage de deux vocables :
- dru qui signifie fort, vigoureux, puissant, et qui a donné :
- en français : dru
- en gaulois : derno
- en gallois : derw
- en grec : drus le chêne
- wid qui signifie : voir, savoir, connaître ; d'où découle widus : le gui - plante qui symbolise la Sagesse et la Connaissance.
Les druides sont les voyants ou prophètes du chêne. Ce sont des sages, des hommes ayant accès à la Connaissance.
"La Connaissance n'est pas transmissible.
Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue."
Frédéric Lionel
Le chêne Roi, Temple vénéré des Esprits et des hommes, symbole vivant de Force de Dynamisme et de Vie, l'Arbre Sacré le plus noble de notre terre celtique, est pour les druides l'Arbre de Vie du monde manifesté d'où jaillit la fontaine de Jouvence, l'arbre du Verbe, l'arbre de Tat, le "Fils Christique".Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue."
Frédéric Lionel
Dans le Câd Goddeu, Gwyon l'appelle "le solide gardien de la Porte", la septième porte, celle qui donne sur les mystères de la nature…
Duir le nom du Beth-Luis-Nion pour "Chêne" signifie "porte" en de nombreuses langues européennes y compris le vieux gaëlique dorus, le latin foris, le grec thura et l'allemand Tür, tous dérivés du sanscrit Dwr.
Notons qu'en hébreu "la Porte de Vie" par où l'on passe du monde des idées au monde de la forme, le Portail par lequel, éternelle et sans borne, la Vie circule dans le monde limité de la création temporelle (Jésus manifestation du Verbe nous disait : «Je suis la Porte»), est Daleth (∆ est l'hiéroglyphe hébraïque primaire de la Porte), ce qui nous amène au D de Druide, à Dru et au Deru, ainsi qu'à l'anglais Door, au breton Dor* mais aussi à Dana / Dôn, ainsi qu'au Dagda.
* Dor évoque également le culte Dorien des forces créatrices ainsi que la compréhension du monde nouménal (celui de l'esprit créateur).
Le Chêne est le roi des arbres. Son évolution spirituelle en fait une entité tutélaire pour les humains qui s'abritent sous ses frondaisons. Cet arbre extraordinaire émet plus d'énergie qu'il n'en reçoit du cosmos, aussi ses vibrations peuvent rééquilibrer un organisme déficient. Il est vraiment l'arbre guérisseur, le magnétiseur de la forêt.
Solidité, cohérence, longévité sont des qualités propres au chêne qui est l'emblème de l'hospitalité et l'équivalent d'un temple. Il sert de truchement entre les êtres vivant sur ce Sol Sacré, entre les Forces qui se manifestent sous nos pieds et celles du Ciel dont il reçoit les rayons.
Lors de leurs cérémonies les druides portent une couronne de Chêne à titre de symbole de la souveraineté du Verbe qui fut, est et sera à jamais… Il s'établit une communion entre l'homme qui porte la couronne de Chêne et les Forces invisibles.
Symbole d'équilibre et de renouveau, le chêne est associé aux fêtes équinoxiales des druides. Au printemps, il est associé à la feuille de trèfle. La fête dite du couronnement du Chêne a lieu à l'équinoxe d'automne, à cette occasion une couronne de Chêne est l'attribut de noblesse conféré au meilleur de la cité.
« Les druides n'ont rien de plus sacré que le gui, du moins celui du chêne rouvre. Le rouvre est pour eux l'arbre divin par excellence : leurs bois sacrés appartiennent à cette essence, l'emploi de son feuillage est exigé dans tous les sacrifices. Aussi, une touffe de gui vient-elle à surgir sur un chêne, c'est signe qu'elle arrive du ciel et que l'arbre est l'élu d'un dieu ; le gui du chêne est d'ailleurs d'une extrême rareté. La coupe s'en fait suivant un rite minutieux et sévère. Elle a lieu le sixième jour de la lune, alors que l'astre a déjà assez de force, mais qu'il n'a pas encore atteint la moitié de lui-même. Le prêtre est vêtu de blanc, sa faucille est d'or, une tunique blanche est destinée à recevoir la plante »
(Pline l'Ancien - sur Wikipedia).
Au solstice d'hiver, lorsque le druide officiant coupe la première touffe de gui, il s'écrit: "O guel an heu" ce qui signifie "le blé lève". Chaque chute de gui est saluée du même cri. Le gui coupé avec une faucille d'or par les druides est réceptionné dans un drap blanc tenu par quatre femmes. Il ne doit être touché que par les druidesses qui composeront en secret les potions et onguents à base de gui.
Le gui qui est "l'herbe de la Connaissance", participe à l'essence de l'arbre sur lequel il vit. Il est apporté par les oiseaux du ciel… sur l'arbre élu, dont il exprime la survie, après la mort apparente qui suit la chute des feuilles et des fruits. Il représente la survie de l'âme après la mort, son travail pour préparer la vie future. Le gui est traditionnellement le symbole de l'âme de l'enfant, la nourriture de l'esprit, le remède de toute guérison, le grand purificateur.
"L'herbe de la Science", "le rameau d'en haut", "le rameau d'or" de Gwyddon, était l'emblème et le sujet d'une véritable panacée universelle. C'est du gui que l'on tirait le breuvage de la connaissance. C'est un remède extrêmement efficace, un purificateur physiologique et psychique qui pouvait préparer certaines natures d'élite à la descente dans les profondeurs de l'âme et à la véritable Vision / Connaissance qui n'a rien à voir avec le "savoir" intellectuel. Celle qui donne accès au Gwenved (Cf. La Prières des Premiers Sages).
En breton de Vannes, le gui se nomme "deur derhue" : "eau de Chêne".
Par assimilation phonétique (Cf. la langue des Oiseaux) le druide est désigné par le sanglier "Truth", le saumon "Truit", ou encore par le roitelet. "En effet, en éthymologie populaire analogique, le nom du roitelet est interprété en irlandais (drui) en "druide des oiseaux" et, en brittonique, le mot servant à le désigner est le strict équivalent linguistique du nom du druide en irlandais. Le roitelet est un petit oiseau rieur et très heureux. En vieux breton le nom même du roitelet signifie joyeux. "
Le roitelet triple-bandeau
est le plus petit des passereaux : il ne dépasse pas 5,5 g.
On le nomme aussi roitelet à tête de feu
à cause de sa huppe orange vif qui se dresse au gré de ses émotions.
Il vit dans les conifères, qui lui offrent toute l'année le gite et le couvert.
Les petits marcassins évoquent la marcassite qui est un sulfure naturel de fer (du soufre : l'esprit), S2Fe, de structure cristalline, dite pyrite blanche, employée en bijouterie pour sa belle couleur jaune d'or. Or l'oxygène est fixé sur les globules rouges par le fer… qui s'accumule dans la rate ; et la rate est l'extériorisation d'un centre de forces subtiles qui absorbe le prana de l'énergie solaire et en redistribue les vertus vitalisantes à l'ensemble du corps physique par l'intermédiaire du corps éthérique. Ces deux symboles (sang-lié et marcassite) évoquent la fonction du sang véhicule de l'âme, qui transporte l'air et la lumière à l'intérieur de l'organisme. Autant de clés qui nous ramènent au Graal et à son contenu, objet de la quête des chevaliers au cœur pur…
Le saumon est l'animal de la Science sacrée, il est un des symboles de la sagesse secrète et de la nourriture spirituelle. Il symbolise la connaissance, la liberté et la souplesse. Il remonte à la source et s'y nourrit des fruits qui tombent de "l'If de Mugna", l'arbre primordial… Il nage au sein de la Mère et ne fait qu'un avec elle. (cf. la lettre Nun de l'alphabet hébraique).
Le druide est donc joyeux et rieur ; indépendant et solitaire, il possède une très grande force intérieure. Sage et savant, il est très intuitif et souvent voyant. Il s'adapte à toutes les situations…
De tous temps les druides furent les instituteurs, les enseignants, les initiateurs de la race blanche. La pédagogie de ces maîtres s'appuie sur l'étude du Grand Livre de la Nature.
Ils exigent de ceux qui viennent librement s'instruire auprès d'eux, une grande liberté d'esprit et une grande indépendance de jugement.
Approchons nous près du pommier, sous lequel un vieux sanglier blanc enseigne un jeune marcassin, et écoutons ses recommandations…
« Mon fils, sache que la Connaissance n'est pas transmissible. Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue. Concepts, notions, préjugés, théories… sont autant d'obstacles qu'il te faudra dépasser pour goûter la joie que procure la liberté vraie, celle de l'esprit, qui est l'essence de toutes choses. Il te faudra un grand courage pour rester libre, pour vouloir ce qui est voulu, pour oser abandonner ce que d'autres chérissent. N'oublie pas que toute croyance structure, et que toute structure s'oppose au rythme de la Vie, qui est continuel renouveau. Sois lucide et laisse-toi guider par ton Awen (Inspiration, génie, double divin).
La Vie, une et indivisible, est souple et flexible. La Vie est fluide ; elle court comme l'eau du torrent qui descend de la montagne. Elle ne s'arrête jamais. Elle s'écoule et son visage change sans cesse. Ne cherche pas à l'asservir en de froides formules, ni à l'enchaîner à des formes rigides. Elle est assez vaste, assez mobile, assez insondable dans son unité, assez indescriptible dans sa diversité, pour faire tôt ou tard éclater les plus larges classifications.
La vie harmonieuse, c'est l'abondance, le bonheur de vivre, de donner et de recevoir, c'est Dionysos / Cernunnos…
Reste en harmonie avec la Nature, tu te fondras en elle, et elle vivra en toi. Commence par l'aimer pour elle même. Honore la en initié et non en profane, tu connaîtras alors le visage symbolique de Pan, grande image de la nature entière, de la force invaincue et féconde. Étudie ses lois, mais ne cherche pas à la dominer car alors le fruit de ton désir pourrait bien devenir la cause de tes tourments.
Pour qu'elle se révèle à toi, il te faut :
- un œil clair qui sache la voir,
- un cœur simple capable de la sentir,
- un esprit droit qui ose la suivre.
Sois simple et compréhensif, attentif à toutes les formes de la vie, à toutes les expressions de la Vérité. »
/l\
Per Al Leal
“…rien ne peut être appris à l'Intelligence,
qui ne soit secrètement connu de l'âme qui s'épanouit.
Tout enseignement est une révélation, tout devenir une éclosion.”
Frédéric Lionel
qui ne soit secrètement connu de l'âme qui s'épanouit.
Tout enseignement est une révélation, tout devenir une éclosion.”
Frédéric Lionel
Bibliographie :
- "La Voie des Ancêtres" de André Savoret. Ed. Psyché 1931.
- "Intersignes" de André Savoret. Ed. Psyché 1948.
- "Etudes sur le Celtisme" de Patrice Genty. Ed. Traditionnelles.
- "Les Géants et le Mystère des Origines" de Louis Charpentier. Ed. J'ai lu.
- "La Quête de l'Intemporel" de Frédéric Lionel. Ed. du Trigramme.
- "La Déesse Blanche" de Robert Graves aux Éditions du Rocher.
- "La médecine druidique" de Marc Questin - éditions L'Age du Verseau.
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