Le vieux fou sous le Houx,
assis sur un tas de sous,
et qui s'en fout !
Merlin / Myrddin Emrys est-il sous le Pommier / poème de Taliésin ?
Dans le pré sous la forme d'un asne de Jérusalem ?
Dans le Ciel, Merle-Un, Faucon émerillon, troglodyte mignon ?
À la recherche de l'œuf rouge du serpent marin ?
Dans la pierre pourpre de son tombeau ?
Dans une grotte de cristal ou d'améthyste ?
Dans le brouillard automnal ?
Au cœur de l'île blanche tournoyante ?
Dans le nid emplumé du Phénix (l'espluméor / esplumoir), œuvrant dans les coulisses, au-delà de l'espace et du temps, pour nous aider à entrer dans une nouvelle ère de paix et d’éveil, au sortir de la petite enfance ?
Ce qui est sûr, c'est que Merlin n'est pas une figure solaire.
C'est une figure d'ombre qui nous invite au voyage intérieur.
Comme l'asne et le houx, il est lié à la période qui va du solstice d'été au solstice d'hiver, à l'ogham Tinne, à la rune Mannaz (associée à la conscience individuelle et collective), au Tau et à la croix cerclée des druides.
« "T", signe universel, paisible accord des Sphères,
Croix des quatre éléments, sceau du Verbe-Lumière !... »
Extrait d'un poème d'André SAVORET
Il est le guérisseur du cœur.
À ce titre, il peut être rapproché du centaure Chiron (le guérisseur blessé).