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Le 11 Novembre 2003, à l'invitation de mon ami Ozégan, j'emmenais Malgorzata Debowska et Konstanty Udala vers le Mont Saint Michel depuis l'allée couverte dite "La Roche au Feins" en forêt de Tressé, en suivant "les pas du Diable" vers l'Île Blanche tournoyant au cœur du Monde…
Cette randonnée a donné naissance à un film qui est toujours disponible chez Debowska Productions, et que je vous recommande vivement.
Elle a été imaginée au ve s. avant J.-C. par l'astronome athénien Méton et adoptée en Grèce en 432 avant J.-C. pour mettre en accord l'année solaire et l'année lunaire.
La randonnée du 5 au 9 août 1991 : "A la recherche du Cerf d'Or" fût mémorable. En effet, elle était synchronisée avec l'érection de l'Arbre d'Or auprès du Miroir au Fées, en bas du Val sans retour.
extrait de "Le jardinier d'Amour" de Rabindranath Tagore
Puis progressivement, au fil des années, la Vie, dans sa Sagesse, a conduit chacun des deux amis sur leurs chemins respectifs, en fidélité à leur nature profonde et leur Awen respectif.
D'où ces retrouvailles dans ce Nemeton,
cette Clairière inondée de Lumière !
La Forêt Sacrée des Celtes
Les retrouvailles d’un druide et d’un barde
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Réveiller la Sagesse endormie !
"Dans cette société de fin de XX° siècle où toutes les valeurs, spirituelles, morales, scientifiques, sont constamment remises en question, deux attitudes sont possibles pour l'Homme : laisser faire, se laisser engloutir, ou bien redécouvrir le sens de la Vie à travers les données qui sont les nôtres. D'où cet appétit spirituel qui se développe derrière le doute créateur. L'Église elle-même est à la recherche de nouvelles normes. Et là encore, l'héritage celtique se manifeste : on baptise de plus en plus tard, ménageant le libre-arbitre de chacun, la notion classique de péché s'estompe, le diable, dans sa conception médiévale et manichéenne, est relégué aux magasins des accessoires. Et surtout, après tant de siècles passés à définir Dieu, ce qui est le comble de l'absurdité, on en revient à une théologie de l'Être. Car le problème consiste à réconcilier l'Homme avec lui-même, d'une part, l'Homme et la Nature d'autre part.
Ce qui faisait la force interne du druidisme, mais aussi sa faiblesse en face des autres systèmes de pensée, c'était son monisme absolu, son refus presque dogmatique de toute analyse visant à séparer les composants de leur totalité. En un mot, la philosophie druidique telle que nous pouvons la supposer à travers les différents textes qui sont à notre disposition, vise à RÉCONCILIER L'INCONCILIABLE, à découvrir le moment - ou l'endroit - où le communicable et l'incommunicable cessent d'être perçus contradictoirement.
Par cette recherche quotidienne entreprise à la fois par les scientifiques dans leur domaine propre, et par les nostalgiques du druidisme, quels qu'ils soient, une grande idée s'impose comme le but suprême de la "quête" :
RÉVEILLER LA SAGESSE ENDORMIE, CELLE QUI DORT DANS NOTRE INCONSCIENT DEPUIS QUE LES DRUIDES ONT CESSE D'ENSEIGNER DANS LEUR NEMETON, CETTE CLAIRIÈRE SACRÉE, POINT DE RENCONTRE ENTRE LE CIEL ET LA TERRE, OU SOUFFLAIT, AVEC LE VENT DE LA FORÊT, L'ESPRIT, LE SEUL, CELUI QUI DONNE LA VIE."
(Extrait du No 4 du "3ème MILLENAIRE")
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