dimanche 12 avril 2020

Le retour d'Ostara et de son Lièvre…


Pâques et ses œufs, symboles de fertilité, de renouveau…
L'entrée dans le temps lumineux,
en compagnie d'Ostara et de son Lièvre.



Quelques clés : Est, Easter, Eostre, Œestrus, Ostern, Ostara, Ishtar…

Quelques liens pour réviser le sujet :

Un œuf trouvé ce matin dans le jardin :

Les Origines de Pâques
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EOSTRE ET L’ŒUF :

Les traditions païennes nous donnent le nom Anglais de Pâques, Easter, qui vient du mot « Eostre ». Le mot vieil-anglais pour le mois de mars était Estor-monath « le mois des ouvertures ».


Selon le compte rendu qu’en donne Bède le Vénérable. Estor-monath fut ainsi nommé en l’honneur de la déesse saxonne du Printemps, Eostre. On ne sait rien de très sûr à son propos, mais les rituels qui lui sont associés célèbrent les commencements, symbolisés par l’œuf de Pâques, et la fertilité, représentée par le lièvre ou le lapin de Pâques.


La forme ovale de l’œuf symbolise le cycle éternel des saisons. Dans les célébrations païennes d’Ostara, l’œuf représente l’œuf cosmique de la création et de la Renaissance. Le jaune évoque le dieu-soleil, tandis que le blanc et la coquille représentent la déesse vierge : leur union mystique a lieu, dit-on, lors de l’équinoxe de printemps.


Dans les communautés agricoles d’autrefois, les œufs étaient une source vitale de nutriments. A la mi-mars, les provisions de nourriture accumulée pendant l’année précédente commençaient à s’épuiser. Les premiers œufs de l’année, pondus par les volailles domestiques ou pris dans les nids d’oiseaux sauvages, permettaient d’obtenir des nutriments dont les gens avaient grand besoin.


La tradition de la chasse aux œufs de Pâques remonte à ce qui était à l’origine une nécessité : chercher des œufs d’oiseaux sauvages à ce moment de l’année.

Les Lièvres fous de Pâques ; c’est aussi le moment où l’on plante les graines en prévision des récoltes de l’automne, c’est pourquoi on célèbre, et on prie ardemment pour la fertilité de la terre. Le lapin de Pâques était le symbole de la fertilité très répandu dans l’Europe médiévale. La majorité des espèces de lièvres sont nocturnes la plupart de l’année, mais à partir de mars tous sont en rut et c’est leur saison des amours : ils sortent donc pendant la journée. De plus les femelles peuvent concevoir une deuxième portée de petits alors qu’elles attendent déjà la première. Les femelles qui ne sont pas réceptives « giflent » les mâles, qui ainsi rejetés sont frustrés et se comportent de manière imprévisible. Cette attitude a donné les expressions « fou comme un lièvre de mars » et « tête de lièvre ». La première apparaît dans the supplycacyon of soulys (la supplication de l’âme) de Sir Thomas More, l’auteur de Utopie : « fou non pas comme un lièvre de mars mais comme un chien enragé). Elle a été immortalisée grâce au Lièvre de Mars excentrique, compagnon du Chapelier Fou, dans Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll.


La légende moderne du lapin de Pâques, qui a son origine dans les traditions du lièvre de mars, vient d’Allemagne : elle est mentionnée dans des manuscrits du XVIe siècle, où les enfants laissaient dehors des nids faits d’herbes, ainsi que leurs coiffes et bonnets de Pâques, pour que le lapin de Pâques les remplisse de friandises ; mais ils ne pouvaient espérer trouver leurs chapeaux remplis que s’ils avaient été sages.

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