Il est question dans bon nombre de textes irlandais d'une fontaine de sagesse : sur ses bords pousse un coudrier, ou un sorbier, couvert de noisettes écarlates (Cf. Les Noisettes cramoisies de la Sagesse). Dans son eau vivent des saumons de sagesse, qui se nourrissent des noisettes tombées dans l'eau. Quiconque mange la chair de ces poissons devient voyant et omniscient. Cet animal est le porteur de la connaissance et de la sagesse. Le fait de le manger procure le rang d'initié à son consommateur. C'est ce qui arriva au héros Finn Mac Cumaill quand il était jeune garçon : élève d'un poète ou file, il était occupé un jour à faire rôtir un saumon pour le compte de son maître. Mais il se brûla en tournant la broche et il porta le doigt à sa bouche. Il fut aussitôt rempli de la science universelle et eut une dent prophétique : il lui suffisait de placer son pouce sous sa dent de sagesse et de le mâcher pour être doué de prophétie. Le saumon est encore la nourriture d'Eithne (2) (allégorie de l'Irlande), après sa conversion au christianisme. Animal druidique par excellence avec le sanglier et le roitelet, le saumon est un des symboles de la sagesse et de la nourriture spirituelle. On le retrouve comme animal primordial dans le conte arthurien de Kulhwch et Olwen, dans le récit apocryphe des Anciens du Monde au Pays de Galles, dans les aventures de Tuan Mac Cairill en Irlande. La forme de saumon est le dernier degré de la métempsycose : après avoir vécu cent ans sous cette forme, Tuan est pêché, apporté à la reine d'Irlande qui le mange et devient enceinte. Le dieu de la mort Curoi Mac Daere cache le secret de son âme dans l'estomac d'un saumon *.
Sources:
J. Chevalier, A. Gheerbrant, Dictionnaire des symboles, Laffont / Jupiter, Paris, 1982
Le neuvième mois est le noisetier à la saison de la cueillette des noisettes. La noisette, dans la légende celtique, est toujours un emblème de sagesse concentrée: quelque chose de doux, de compact et de nourrissant enfermé dans une petite coquille dure, d'où l'expression: « Il y a quelque chose dans cette noisette-là ! » Le Dinnshenchas de Rennes, important et primitif traité de topographie irlandaise, décrit une merveilleuse fontaine appelée Puits de Connla, près de Tipperary, au-dessus de laquelle s'inclinaient les neuf noisetiers de l'art poétique qui produisent fleurs et fruits (c'est-à-dire beauté et sagesse) à la fois. Comme les noisettes tombaient dans le puits, elles nourrissaient un saumon qui y nageait et autant il avalait de noisettes autant de points brillants lui apparaissaient sur le corps. Toute la connaissance des arts et des sciences était attachée au fait de manger ces noisettes: on l'a déjà été noté dans l'histoire de Fionn dont Gwion adoptera le nom. En Angleterre, on utilisa jusqu'au XVIIe siècle une baguette fourchue de noisetier pour repérer non seulement les trésors enterrés ou l'eau cachée, comme à présent, mais aussi les coupables en cas de crime ou de vol. Et dans le Livre de saint Alban (édition de 1496), on indique une recette pour se rendre aussi invisible que si l'on avait mangé de la graine de fougère, simplement en portant une baguette de noisetier, longue d'une toise et demie, dans laquelle serait inséré un rameau vert de noisetier.
La lettre Coll avait le même emploi que le nombre bardique neuf, car neuf est le nombre sacré des Muses et le noisetier donne ses fruits au bout de neuf ans. Le noisetier était le Bile Ratha, « l'arbre vénéré du rath », rath* dans lequel vivait le poétique Aes Sidhe. Elle donna également son nom à un dieu nommé Mac Coll ou Mac Cool (« Fils du Noisetier ») qui, selon l'Histoire d'Irlande de Keating, était l'un des trois plus anciens législateurs de l'Irlande, ses deux frères étant Mac Ceacht (« Fils de la Charrue ») et Mac Greine (« Fils du Soleil »). Ils célébraient un triple mariage avec la triple déesse de l'Irlande, Eire, Fodhla et Banbha. Cette légende paraît, à première vue, rappeler le renversement du système matriarcal par les envahisseurs patriarcaux; mais, puisque Graine, le Soleil, était une déesse, non un dieu, et puisque l'agriculture et la sagesse étaient toutes deux présidées par la Triple Déesse, les envahisseurs étaient donc, sans doute, adorateurs de déesses eux-mêmes; ils auraient tout simplement transféré leur allégeance filiale à la triple déesse locale. Dans la légende fénianne du Vieux Noisetier s'Égouttant, le noisetier apparaît comme l'arbre de la science pouvant être employé à des usages destructifs. Il laisse s'égoutter un lait empoisonné, n'a pas de feuilles et est la demeure des vautours et des corbeaux, oiseaux de divination. Il se brise en deux lorsque la tête du dieu Balor est placée au creux d'une de ses fourches après la mort de ce dieu et, quand Fionn emploie son bois en guise de bouclier dans la bataille, ses vapeurs nocives tuent des milliers d'ennemis. Le bouclier en noisetier de Fionn est le symbole du poème satirique chargé d'une imprécation. C'est en sa qualité d'arbre-héraut druidique que « le noisetier fut l'arbitre » dans le Câd Goddeu (2) (3) (4) de Gwion. Les anciens hérauts irlandais portaient des rameaux de noisetier blanc. Le noisetier est l'arbre de la sagesse et le mois s'étend du 5 août au 1er septembre.
* Rath : fort rond palissadé dont le plus célèbre est New Grange sur la Boyne.
Extrait de "La Déesse Blanche"
de Robert GRAVES aux Éditions du Rocher
Source merveilleuse d'où émanent les sept ruisseaux sacrés de l'Irlande.
C'est dans l'un d'eux, Shannon, que les noisetiers (arbre de l'enseignement druidique) laissent tomber leurs fruits que viennent manger les saumons de la science.
Voir noisetiers, saumons, source.
Extrait du "Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique Celte"
de Robert-Jacques THIBAUD aux Éditions DERVY
21. d'un confluent de sagesse,
22. des perfections de bonté,
23. du brillant du lever du soleil,
24. des coudriers de l'art poétique,
25. des circuits de splendeur,
26. par où ils mesurent la vérité selon l'excellence,
27. là où la droiture est énoncée,
28. là où vérité et mensonge sont distingués,
29. où l'on voit des couleurs,
30. là où les poèmes sont rénovés.
Extrait de :
Le Dialogue des Deux sages (Traduit de l'anglais par Erik Stohellou)
Dans la mythologie irlandaise, Le Puits de Connla (également appelé le Puits de Coelrind, le Puits de Nechtan, et le Puits de Segais) fait partie d'un certain nombre de puits de l’Autre Monde qui sont diversement décrits comme «Le Puits de la Sagesse», «Le Puits de la Connaissance» et la source de certaines des rivières de l'Irlande.
Tout comme le Puits de Nechtan (et certaines sources confondent les deux) le puits est la demeure du saumon de la sagesse. Il est entouré de noisetiers, qui signifient aussi la connaissance et la sagesse.
Selon la légende de Cormac mac Art, le puits est dans la demeure du roi des fées Manannán mac Lir. Dans une légende, le puits a été la demeure du Saumon de la Sagesse jusqu'à ce qu'il soit pris par le poète Finn Eces. Neuf noisetiers sacré de la sagesse entourent le puits, qui fleurissent et fructifient dans la même heure. Manger des noisettes qui sont tombées dans le puits, boire l'eau du puits lorsque les noisettes y tombent, ou manger du saumon qui a mangé les noisettes accorde la connaissance et l'inspiration poétique. Le puits a donc été recherché par de nombreux poètes et philosophes.
Seul le dieu Nechtan et ses échansons pouvaient s’approcher du puits. La déesse Boann s'approcha du puits de Nechtan et en fit trois fois le tour à l’envers du mouvement du soleil, causant ainsi une montée des eaux qui se précipitèrent vers la mer, devenant ainsi la rivière Boyne. Sept rivières de la connaissance sont décrites comme provenant du puits de Connla, dont la Boyne, la Shannon, la Nore, la Barrow et la Slaney (O'Curry 144).
Le Puits de Connla est un motif récurrent dans la poésie irlandaise, apparaissant, par exemple, dans le poème de George William Russell : "Les Noisettes de la Connaissance" ou "Le Puits de Connla" :
And when the sun sets dimmed in eve, and purple fills the air,
I think the sacred hazel-tree is dropping berries there,
From starry fruitage, waved aloft where Connla's Well o'erflows;
For sure, the immortal waters run through every wind that blows.
Yeats décrit le puits, qu'il a rencontrés dans une transe, comme étant plein des "eaux de l'émotion et de passion, dans lequel toutes les âmes purifiées sont enchevêtrées" (Greer 197).
Traduit de l'anglais à partir de l'article Wikipedia : Connla's Well.
Sources:
J. Chevalier, A. Gheerbrant, Dictionnaire des symboles, Laffont / Jupiter, Paris, 1982
* CUROI MAC DAERE, dieu de la Mort et roi du Monde donna à son épouse BLATHNAIT le secret de son âme (c'est à dire le principe de son fonctionnement) et lui confia que celle ci se trouvait au cœur d’une pomme que l’on ne pouvait couper qu’avec le glaive royal. Le fruit était caché dans l’estomac d’un saumon qui n’apparaissait que tous les sept ans.
- Le Saumon - Wikipedia
- Le Saumon Atlantique
- Le Saumon Atlantique - Wikipedia
- Le grand Saumon de Loire
- Le Conservatoire National du Saumon Sauvage
- Le roi des Saumons - Contes Irlandais
Le tarot celte des arbres
de Liz & Colin Murray
Courrier du Livre
Coll, le Noisetier
Intuition et Poésie, Méditation et Sagesse, Connaissance et Créativité
C pour COLLde Liz & Colin Murray
Courrier du Livre
Coll, le Noisetier
Intuition et Poésie, Méditation et Sagesse, Connaissance et Créativité
Le neuvième mois est le noisetier à la saison de la cueillette des noisettes. La noisette, dans la légende celtique, est toujours un emblème de sagesse concentrée: quelque chose de doux, de compact et de nourrissant enfermé dans une petite coquille dure, d'où l'expression: « Il y a quelque chose dans cette noisette-là ! » Le Dinnshenchas de Rennes, important et primitif traité de topographie irlandaise, décrit une merveilleuse fontaine appelée Puits de Connla, près de Tipperary, au-dessus de laquelle s'inclinaient les neuf noisetiers de l'art poétique qui produisent fleurs et fruits (c'est-à-dire beauté et sagesse) à la fois. Comme les noisettes tombaient dans le puits, elles nourrissaient un saumon qui y nageait et autant il avalait de noisettes autant de points brillants lui apparaissaient sur le corps. Toute la connaissance des arts et des sciences était attachée au fait de manger ces noisettes: on l'a déjà été noté dans l'histoire de Fionn dont Gwion adoptera le nom. En Angleterre, on utilisa jusqu'au XVIIe siècle une baguette fourchue de noisetier pour repérer non seulement les trésors enterrés ou l'eau cachée, comme à présent, mais aussi les coupables en cas de crime ou de vol. Et dans le Livre de saint Alban (édition de 1496), on indique une recette pour se rendre aussi invisible que si l'on avait mangé de la graine de fougère, simplement en portant une baguette de noisetier, longue d'une toise et demie, dans laquelle serait inséré un rameau vert de noisetier.
La lettre Coll avait le même emploi que le nombre bardique neuf, car neuf est le nombre sacré des Muses et le noisetier donne ses fruits au bout de neuf ans. Le noisetier était le Bile Ratha, « l'arbre vénéré du rath », rath* dans lequel vivait le poétique Aes Sidhe. Elle donna également son nom à un dieu nommé Mac Coll ou Mac Cool (« Fils du Noisetier ») qui, selon l'Histoire d'Irlande de Keating, était l'un des trois plus anciens législateurs de l'Irlande, ses deux frères étant Mac Ceacht (« Fils de la Charrue ») et Mac Greine (« Fils du Soleil »). Ils célébraient un triple mariage avec la triple déesse de l'Irlande, Eire, Fodhla et Banbha. Cette légende paraît, à première vue, rappeler le renversement du système matriarcal par les envahisseurs patriarcaux; mais, puisque Graine, le Soleil, était une déesse, non un dieu, et puisque l'agriculture et la sagesse étaient toutes deux présidées par la Triple Déesse, les envahisseurs étaient donc, sans doute, adorateurs de déesses eux-mêmes; ils auraient tout simplement transféré leur allégeance filiale à la triple déesse locale. Dans la légende fénianne du Vieux Noisetier s'Égouttant, le noisetier apparaît comme l'arbre de la science pouvant être employé à des usages destructifs. Il laisse s'égoutter un lait empoisonné, n'a pas de feuilles et est la demeure des vautours et des corbeaux, oiseaux de divination. Il se brise en deux lorsque la tête du dieu Balor est placée au creux d'une de ses fourches après la mort de ce dieu et, quand Fionn emploie son bois en guise de bouclier dans la bataille, ses vapeurs nocives tuent des milliers d'ennemis. Le bouclier en noisetier de Fionn est le symbole du poème satirique chargé d'une imprécation. C'est en sa qualité d'arbre-héraut druidique que « le noisetier fut l'arbitre » dans le Câd Goddeu (2) (3) (4) de Gwion. Les anciens hérauts irlandais portaient des rameaux de noisetier blanc. Le noisetier est l'arbre de la sagesse et le mois s'étend du 5 août au 1er septembre.
* Rath : fort rond palissadé dont le plus célèbre est New Grange sur la Boyne.
Extrait de "La Déesse Blanche"
de Robert GRAVES aux Éditions du Rocher
Source merveilleuse d'où émanent les sept ruisseaux sacrés de l'Irlande.
C'est dans l'un d'eux, Shannon, que les noisetiers (arbre de l'enseignement druidique) laissent tomber leurs fruits que viennent manger les saumons de la science.
Voir noisetiers, saumons, source.
Extrait du "Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique Celte"
de Robert-Jacques THIBAUD aux Éditions DERVY
FERCHERTNE DIT
19. Une question, ô jeune disciple, d'où es-tu venu ?".
NÉDE REPONDIT
20. "Ce n'est pas difficile (à dire): du talon d'un sage,21. d'un confluent de sagesse,
22. des perfections de bonté,
23. du brillant du lever du soleil,
24. des coudriers de l'art poétique,
25. des circuits de splendeur,
26. par où ils mesurent la vérité selon l'excellence,
27. là où la droiture est énoncée,
28. là où vérité et mensonge sont distingués,
29. où l'on voit des couleurs,
30. là où les poèmes sont rénovés.
Extrait de :
Le Dialogue des Deux sages (Traduit de l'anglais par Erik Stohellou)
Dans la mythologie irlandaise, Le Puits de Connla (également appelé le Puits de Coelrind, le Puits de Nechtan, et le Puits de Segais) fait partie d'un certain nombre de puits de l’Autre Monde qui sont diversement décrits comme «Le Puits de la Sagesse», «Le Puits de la Connaissance» et la source de certaines des rivières de l'Irlande.
Tout comme le Puits de Nechtan (et certaines sources confondent les deux) le puits est la demeure du saumon de la sagesse. Il est entouré de noisetiers, qui signifient aussi la connaissance et la sagesse.
Selon la légende de Cormac mac Art, le puits est dans la demeure du roi des fées Manannán mac Lir. Dans une légende, le puits a été la demeure du Saumon de la Sagesse jusqu'à ce qu'il soit pris par le poète Finn Eces. Neuf noisetiers sacré de la sagesse entourent le puits, qui fleurissent et fructifient dans la même heure. Manger des noisettes qui sont tombées dans le puits, boire l'eau du puits lorsque les noisettes y tombent, ou manger du saumon qui a mangé les noisettes accorde la connaissance et l'inspiration poétique. Le puits a donc été recherché par de nombreux poètes et philosophes.
Seul le dieu Nechtan et ses échansons pouvaient s’approcher du puits. La déesse Boann s'approcha du puits de Nechtan et en fit trois fois le tour à l’envers du mouvement du soleil, causant ainsi une montée des eaux qui se précipitèrent vers la mer, devenant ainsi la rivière Boyne. Sept rivières de la connaissance sont décrites comme provenant du puits de Connla, dont la Boyne, la Shannon, la Nore, la Barrow et la Slaney (O'Curry 144).
Le Puits de Connla est un motif récurrent dans la poésie irlandaise, apparaissant, par exemple, dans le poème de George William Russell : "Les Noisettes de la Connaissance" ou "Le Puits de Connla" :
And when the sun sets dimmed in eve, and purple fills the air,
I think the sacred hazel-tree is dropping berries there,
From starry fruitage, waved aloft where Connla's Well o'erflows;
For sure, the immortal waters run through every wind that blows.
Yeats décrit le puits, qu'il a rencontrés dans une transe, comme étant plein des "eaux de l'émotion et de passion, dans lequel toutes les âmes purifiées sont enchevêtrées" (Greer 197).
Traduit de l'anglais à partir de l'article Wikipedia : Connla's Well.
Le noisetier, l'arbre de la sagesse et de l'apprentissage, ajoute sa force au feu vif.
Dans les légendes celtiques, les noisettes portent diverses appellations : cuill crimaind "noisettes de connaissance", bolg fis "bulles de sagesse", bolg imbais "bulles d'inspiration poétique", bolg gréine "bulles de soleil", imbus gréine "soleil d'inspiration". Ces termes font référence aux noisettes, mais aussi aux bulles causées par leur chute dans la fontaine de sagesse.
…
Dans le vieux texte irlandais du VIIème siècle intitulé Le chaudron de poésie (2), on trouve l'affirmation claire de ce que les filidh trouvaient l'inspiration en mâchant les noisettes de sagesse. Le texte explique que l'inspiration poétique et le don de poésie proviennent de trois chaudrons qui se trouvent à l'intérieur même du corps du fili. La poésie est sensée naître de l'expérience du chagrin et de la joie, et l'une des parties de la joie éprouvée par le fili - laquelle mène à l'imbas, le don de la sagesse prophétique - est la joie d'endosser la frénésie poétique en pilant et éparpillant les belles noisettes des neuf noisetiers de la fontaine de Segais dans le royaume du sidhe.
Extrait de : Les Noisettes cramoisies de la Sagesse
Voir également sur :
"The Preserving Shrine" :
LE SOMA
de Erynn Rowan Laurie & Timothy White
(traduction Gobannogenos)
91- Les légendes celtiques sont pleines de héros s'abreuvant à des fontaines de sagesse ou aux cours d'eau provenant de ces fontaines; et ces fontaines de sagesse semblent être souvent être constatées comme la source la plus haute de l'art du fili. Un des grades les plus élevés du fili, est même appelé ansuith, ou "grand courant", en référence directe à ce flot de sagesse. …
92- Version abrégée des aventures de Cormac au Pays de Promesse, aussi appelé Le gobelet de Cormac :
93- Un jour à l'aube, Cormac rencontre un guerrier aux cheveux gris tenant une branche d'argent garnie de trois pommes dorées. Cormac est fasciné par cette branche qui émet une musique si merveilleuse lorsqu'on l'agite qu'elle apporte le sommeil aux hommes douloureusement blessés, aux femmes en couche, aux gens dans la maladie. Le mystérieux guerrier qui est Manannan déguisé explique qu'il vient d'une terre où il n'existe rien en dehors de la vérité, et il n'y a ni âge, ni déclin ni ténèbres ni tristesse ni envie ni jalousie ni haine ni morgue. Les deux hommes concluent une alliance, et Cormac demande à ce que la branche scelle l'accord. Le guerrier acquiesce, mais demande en retour que trois faveurs non précisées lui soient accordées, à satisfaire plus tard. Lors de chacune des années suivantes, Mananann revient et réclame l'une de ces trois faveurs d'abord la fille de Cormac, puis son fils, et enfin sa femme. Homme de parole, Cormac satisfait les faveurs, mais après la troisième requêtes, il suit le mystérieux guerrier à travers un grand brouillard le ceo-druidechta ( "brouillard des druides") qui surgit autour de lui sur la plaine, et se retrouve dans une étrange forteresse de la Terre de Promesses.
94- On montre à Cormac une maison en argent, à moitié recouverte d'ailes d'oiseaux blancs. Puis il voit un homme embrasant un feu dévorant. Enfin, il pénètre dans une autre forteresse ou se trouve un palais de bronze rayonnant et un clayonnage d'argent et qui est aussi recouvert par les ailes d'oiseaux blancs. Il voit des gens s'abreuver à cinq cours d'eau, provenant d'une fontaine merveilleuse d'où s'échappent cinq courants. Neuf noisetiers poussent au-dessus de la fontaine, laissant choir leurs noisettes dans l'eau, et cinq saumons ouvrent les noisettes et envoient les coquilles descendre le courant.
95- On montre à Cormac le cochon magique de Mananann, qui est cuit dans un chaudron lorsque l'on dit quatre vérités. Après que son hôte ait dit trois vérités, cuisant les trois quarts du cochon, Cormac révèle la sienne qui est qu'il est affligé par la perte de sa fille, de son fils et de sa femme. Au moment où son hôte lui donne une part de porc à manger, Cormac refuse, en disant qu'il ne mangeait jamais sans être en compagnie de cinquante personnes. Mananann plonge Cormac dans le sommeil, et lorsqu'il se réveille il est en compagnie de cinquante guerriers et de sa femme, de son fils et de sa fille. Durant le banquet, Cormac est intrigué par une magnifique coupe d'or ciselé. Mananann explique que chaque fois que trois mensonges sont proférés sous cette coupe, elle se brise en trois, et que le seul moyen pour restaurer la coupe est de dire trois vérités sous elle. Pour démontrer comment la coupe agit, Mananann dit trois mensonges, brisant la coupe, puis trois vérités pour la rassembler. Puis Mananann offre la coupe en cadeau à Cormac, en lui promettant qu'il le laisserait rentrer chez lui avec les siens, et lui interprète les visions étranges que Cormac avait eues.
96- Mananann fonctionne comme un enseignant et un guide aidant à interpréter la signification de visions pour Cormac et pour tout étudiant à qui l'histoire est racontée. Selon Mananann, la fontaine est la fontaine de connaissance, et les cinq courants sont les cinq sens par lesquels la connaissance est obtenue : Nul ne pourra accéder à la connaissance, sans s'être désaltéré dans cette fontaine et dans ses courants. Les gens maîtrisant plusieurs arts sont ceux qui boivent à tous.
En lieu et place où la Boyne sera crée, se trouvait une fontaine abritée par neuf noisetiers magiques. Ils portaient des noisettes cramoisies et quiconque les mangeait possédait la Connaissance de tout ce qui existait dans le monde.Une Seule race de créatures avait le privilège de manger les noisettes, c’était les divins saumons qui vivaient dans la fontaine. Ils les mangeaient quand elles tombaient dans l’eau. Ils étaient devenus les «saumons de la connaissance». Tous les autres, même les plus grands dieux, avaient interdiction formelle d’approcher des lieux.
Seule Boann, dont la curiosité était légendaire, désobéit à cette loi absolue. Quand elle s’approcha de la fontaine sacrée, les eaux se levèrent au-dessus d’elle, l’inondèrent puis l’éloignèrent. Elle parvint à s’échapper. Mais les eaux, elles, ne revinrent jamais. La Boyne était née !
Extrait de : DAGDA ET BOANN
Sinann, la Déesse qui a donné son nom à la rivière irlandaise Shannon, qui signifie également « Ancienne ». Son histoire dit comment elle s’est approchée du puits sacré, tenu secret, retenu et statique, bordé de neuf noisetiers possédant les noisettes rouge sang de la sagesse. Il était connu de « quelques-uns » seulement, la prêtrise initiée. Elle alla au puits, emplie de curiosité et dansa avec l’eau. L’eau s’éleva et déborda joyeusement pour devenir une rivière et libérer le saumon de sagesse à la mer.
…
Dans le vieux texte irlandais du VIIème siècle intitulé Le chaudron de poésie (2), on trouve l'affirmation claire de ce que les filidh trouvaient l'inspiration en mâchant les noisettes de sagesse. Le texte explique que l'inspiration poétique et le don de poésie proviennent de trois chaudrons qui se trouvent à l'intérieur même du corps du fili. La poésie est sensée naître de l'expérience du chagrin et de la joie, et l'une des parties de la joie éprouvée par le fili - laquelle mène à l'imbas, le don de la sagesse prophétique - est la joie d'endosser la frénésie poétique en pilant et éparpillant les belles noisettes des neuf noisetiers de la fontaine de Segais dans le royaume du sidhe.
Extrait de : Les Noisettes cramoisies de la Sagesse
"La Connaissance n'est pas transmissible.
Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue."
Elle ne peut être que le fruit d'une expérience vécue."
Frédéric Lionel
Le Graal repose sur trois Tables :
La Table d’Or de Jésus,
La Table Carrée de Joseph d’Arimathie,
La Table Ronde de Merlin l’Enchanteur.
Elles sont d’égales surface et le nombre est 21.
Une quatrième Table les recouvre,
Dont le nombre est 6, celle de Salomon…
Le Graal est 17 et il est Un !
“dit des compagnons”
La Table d’Or de Jésus,
La Table Carrée de Joseph d’Arimathie,
La Table Ronde de Merlin l’Enchanteur.
Elles sont d’égales surface et le nombre est 21.
Une quatrième Table les recouvre,
Dont le nombre est 6, celle de Salomon…
Le Graal est 17 et il est Un !
“dit des compagnons”
Voir également sur :
"The Preserving Shrine" :
LE SOMA
de Erynn Rowan Laurie & Timothy White
(traduction Gobannogenos)
91- Les légendes celtiques sont pleines de héros s'abreuvant à des fontaines de sagesse ou aux cours d'eau provenant de ces fontaines; et ces fontaines de sagesse semblent être souvent être constatées comme la source la plus haute de l'art du fili. Un des grades les plus élevés du fili, est même appelé ansuith, ou "grand courant", en référence directe à ce flot de sagesse. …
92- Version abrégée des aventures de Cormac au Pays de Promesse, aussi appelé Le gobelet de Cormac :
93- Un jour à l'aube, Cormac rencontre un guerrier aux cheveux gris tenant une branche d'argent garnie de trois pommes dorées. Cormac est fasciné par cette branche qui émet une musique si merveilleuse lorsqu'on l'agite qu'elle apporte le sommeil aux hommes douloureusement blessés, aux femmes en couche, aux gens dans la maladie. Le mystérieux guerrier qui est Manannan déguisé explique qu'il vient d'une terre où il n'existe rien en dehors de la vérité, et il n'y a ni âge, ni déclin ni ténèbres ni tristesse ni envie ni jalousie ni haine ni morgue. Les deux hommes concluent une alliance, et Cormac demande à ce que la branche scelle l'accord. Le guerrier acquiesce, mais demande en retour que trois faveurs non précisées lui soient accordées, à satisfaire plus tard. Lors de chacune des années suivantes, Mananann revient et réclame l'une de ces trois faveurs d'abord la fille de Cormac, puis son fils, et enfin sa femme. Homme de parole, Cormac satisfait les faveurs, mais après la troisième requêtes, il suit le mystérieux guerrier à travers un grand brouillard le ceo-druidechta ( "brouillard des druides") qui surgit autour de lui sur la plaine, et se retrouve dans une étrange forteresse de la Terre de Promesses.
94- On montre à Cormac une maison en argent, à moitié recouverte d'ailes d'oiseaux blancs. Puis il voit un homme embrasant un feu dévorant. Enfin, il pénètre dans une autre forteresse ou se trouve un palais de bronze rayonnant et un clayonnage d'argent et qui est aussi recouvert par les ailes d'oiseaux blancs. Il voit des gens s'abreuver à cinq cours d'eau, provenant d'une fontaine merveilleuse d'où s'échappent cinq courants. Neuf noisetiers poussent au-dessus de la fontaine, laissant choir leurs noisettes dans l'eau, et cinq saumons ouvrent les noisettes et envoient les coquilles descendre le courant.
95- On montre à Cormac le cochon magique de Mananann, qui est cuit dans un chaudron lorsque l'on dit quatre vérités. Après que son hôte ait dit trois vérités, cuisant les trois quarts du cochon, Cormac révèle la sienne qui est qu'il est affligé par la perte de sa fille, de son fils et de sa femme. Au moment où son hôte lui donne une part de porc à manger, Cormac refuse, en disant qu'il ne mangeait jamais sans être en compagnie de cinquante personnes. Mananann plonge Cormac dans le sommeil, et lorsqu'il se réveille il est en compagnie de cinquante guerriers et de sa femme, de son fils et de sa fille. Durant le banquet, Cormac est intrigué par une magnifique coupe d'or ciselé. Mananann explique que chaque fois que trois mensonges sont proférés sous cette coupe, elle se brise en trois, et que le seul moyen pour restaurer la coupe est de dire trois vérités sous elle. Pour démontrer comment la coupe agit, Mananann dit trois mensonges, brisant la coupe, puis trois vérités pour la rassembler. Puis Mananann offre la coupe en cadeau à Cormac, en lui promettant qu'il le laisserait rentrer chez lui avec les siens, et lui interprète les visions étranges que Cormac avait eues.
96- Mananann fonctionne comme un enseignant et un guide aidant à interpréter la signification de visions pour Cormac et pour tout étudiant à qui l'histoire est racontée. Selon Mananann, la fontaine est la fontaine de connaissance, et les cinq courants sont les cinq sens par lesquels la connaissance est obtenue : Nul ne pourra accéder à la connaissance, sans s'être désaltéré dans cette fontaine et dans ses courants. Les gens maîtrisant plusieurs arts sont ceux qui boivent à tous.
- 5 sens : le goût, l'odorat, l'ouïe, la vue, le toucher.
- 5 saveurs : le doux, le piquant, le salé, l'acide, l'amer.
- 5 doigts : le pouce, l'index, le majeur, l'annulaire, l'auriculaire.
- 5 voyelles : A, O, U, E, I.
- 5 arbres : l'épicéa, l'ajonc, la bruyère, le peuplier, l'if.
- 5 éléments : l'Éther, la Terre, l'Eau, l'Air, le Feu.
- 5 directions : le Centre, l'Ouest, le Nord, l'Est, le Sud.
- 5 couleurs : le jaune, le blanc, le noir, le vert, le rouge.
- 5 épreuves : la sécheresse, l'inondation, le gel, la tempête, l'incendie.
- 5 émotions : l'inquiétude, la tristesse, la peur, la colère, l'amertume.
- 5 expressions : le chant, les pleurs, les gémissements, les cris, les rires.
- 5 qualités : l'autorité, la mesure, la prudence, le courage, l'intelligence.
En lieu et place où la Boyne sera crée, se trouvait une fontaine abritée par neuf noisetiers magiques. Ils portaient des noisettes cramoisies et quiconque les mangeait possédait la Connaissance de tout ce qui existait dans le monde.Une Seule race de créatures avait le privilège de manger les noisettes, c’était les divins saumons qui vivaient dans la fontaine. Ils les mangeaient quand elles tombaient dans l’eau. Ils étaient devenus les «saumons de la connaissance». Tous les autres, même les plus grands dieux, avaient interdiction formelle d’approcher des lieux.
Seule Boann, dont la curiosité était légendaire, désobéit à cette loi absolue. Quand elle s’approcha de la fontaine sacrée, les eaux se levèrent au-dessus d’elle, l’inondèrent puis l’éloignèrent. Elle parvint à s’échapper. Mais les eaux, elles, ne revinrent jamais. La Boyne était née !
Extrait de : DAGDA ET BOANN
Sinann, la Déesse qui a donné son nom à la rivière irlandaise Shannon, qui signifie également « Ancienne ». Son histoire dit comment elle s’est approchée du puits sacré, tenu secret, retenu et statique, bordé de neuf noisetiers possédant les noisettes rouge sang de la sagesse. Il était connu de « quelques-uns » seulement, la prêtrise initiée. Elle alla au puits, emplie de curiosité et dansa avec l’eau. L’eau s’éleva et déborda joyeusement pour devenir une rivière et libérer le saumon de sagesse à la mer.
La Fée du Noisetier par Cicely Mary Barker
Moriassos
Les Seigneurs des Éléments
LE CHANT D'AMORGEN
La Divinité parle par sa bouche et dit :
Je suis un vent de la mer,
Je suis une vague de la mer,
Je suis une voix de la mer,
Je suis un bœuf de sept combats
ou Je suis un cerf aux sept dents de fer !
Je suis un griffon sur une falaise,
ou Je suis un faucon sur une falaise,
Je suis une larme du Soleil
Je suis une fée parmi les fleurs
Je suis un sanglier,
Je suis un saumon dans un étang,
Je suis un lac dans une plaine,
Je suis une colline de poésie,
Je suis une flèche décochée … pour la bataille,
Je suis un dieu qui met le feu à la tête
ou Je suis un dieu qui forme la fumée,
pour le feu sacré pour une tête.
Qui, si ce n'est moi, peut révéler
les secrets du dolmen
de pierre Brute ?
Amorgen Glungel (ou Amergin, au genou blanc) dont le nom signifie Naissance du Chant est le premier poète mythique irlandais, barde du roi Conchobar, époux de Findchoen Blanche Douce et, selon certain récit, père adoptif de Cuchulain. Selon les témoignages les plus anciens, le chant d'Amergin fut chanté pour la première fois en 1268 avant J.-C., lorsque les milésiens débarquèrent dans l'île d'Irlande. Naturellement, ce qu'il nous est donné de lire de nos jours n'est certainement pas l'exacte version de ce que le file (barde) interpréta alors. Il reste cependant toujours un témoignage de la manière dont l'enseignement druidique était communiqué à la fois exo et ésotériquement par l'intermédiaire des chanteurs poètes tels qu'Homère et les aèdes grecs. Nous donnons sommairement les significations symboliques que suggèrent les vers du poète sans préjuger des indications calendaires, astronomiques et rituelles qu'ils contiennent manifestement.
Voir également plusieurs autres versions : Song of Amergin.
Les incantations d'Amhergin*
Adaptation française de Fancy Cornwell
* se prononce AVERGIN (car mh en irlandais se prononce "v").
Je suis le vent du large qui souffle sur la mer
Je suis la vague immense déferlant sur la terre
Je suis la douce voix montant du fond des mers...
Je suis le Minotaure des sept grandes batailles
Je suis l'aigle perché sur le haut des murailles
Je suis la plus infime des perles de rosée
Et je suis la plus belle des roses de l'été
Je suis le plus puissant de tous les sangliers
Je suis le plus habile des saumons argentés
Je suis le plus profond des lacs de ce pays
Je peux donner la Mort, je peux donner la Vie
Je suis la connaissance dans le Monde des sages
Je suis l'Esprit Sacré, semblable à votre image.
Voir également : "Invocation" et "Wind On Sea" sur les albums d'Anúna.
Anúna Home.
La Divinité parle par sa bouche et dit :
Je suis un vent de la mer,
Je suis une vague de la mer,
Je suis une voix de la mer,
Je suis un bœuf de sept combats
ou Je suis un cerf aux sept dents de fer !
Je suis un griffon sur une falaise,
ou Je suis un faucon sur une falaise,
Je suis une larme du Soleil
Je suis une fée parmi les fleurs
Je suis un sanglier,
Je suis un saumon dans un étang,
Je suis un lac dans une plaine,
Je suis une colline de poésie,
Je suis une flèche décochée … pour la bataille,
Je suis un dieu qui met le feu à la tête
ou Je suis un dieu qui forme la fumée,
pour le feu sacré pour une tête.
Qui, si ce n'est moi, peut révéler
les secrets du dolmen
de pierre Brute ?
Amorgen Glungel (ou Amergin, au genou blanc) dont le nom signifie Naissance du Chant est le premier poète mythique irlandais, barde du roi Conchobar, époux de Findchoen Blanche Douce et, selon certain récit, père adoptif de Cuchulain. Selon les témoignages les plus anciens, le chant d'Amergin fut chanté pour la première fois en 1268 avant J.-C., lorsque les milésiens débarquèrent dans l'île d'Irlande. Naturellement, ce qu'il nous est donné de lire de nos jours n'est certainement pas l'exacte version de ce que le file (barde) interpréta alors. Il reste cependant toujours un témoignage de la manière dont l'enseignement druidique était communiqué à la fois exo et ésotériquement par l'intermédiaire des chanteurs poètes tels qu'Homère et les aèdes grecs. Nous donnons sommairement les significations symboliques que suggèrent les vers du poète sans préjuger des indications calendaires, astronomiques et rituelles qu'ils contiennent manifestement.
Voir également plusieurs autres versions : Song of Amergin.
Les incantations d'Amhergin*
Adaptation française de Fancy Cornwell
* se prononce AVERGIN (car mh en irlandais se prononce "v").
Je suis le vent du large qui souffle sur la mer
Je suis la vague immense déferlant sur la terre
Je suis la douce voix montant du fond des mers...
Je suis le Minotaure des sept grandes batailles
Je suis l'aigle perché sur le haut des murailles
Je suis la plus infime des perles de rosée
Et je suis la plus belle des roses de l'été
Je suis le plus puissant de tous les sangliers
Je suis le plus habile des saumons argentés
Je suis le plus profond des lacs de ce pays
Je peux donner la Mort, je peux donner la Vie
Je suis la connaissance dans le Monde des sages
Je suis l'Esprit Sacré, semblable à votre image.
Voir également : "Invocation" et "Wind On Sea" sur les albums d'Anúna.
Anúna Home.
Moriassos
Les Seigneurs des Éléments
…
1 commentaire:
"Le roi des saumons" sera l'un des récits majeurs que je donnerai dans le cadre d'un spectacle sacré en compagnie du chanteur Yann-Fanch KEMENER ce samedi 14 novembre à Morlaix.
Plus de précisions par ici : http://contes-et-merveilles.over-blog.com/article-la-biche-et-le-roi-des-saumonsla-biche-et-le-roi-des-saumons-contes-et-chants-de-basse-et-de-haute-bretagne-les-artistes-yann-fanch-kemener-et-jean-pierre-mathias-se-rencontrent-pour-une-soiree-d-a-37746450.html
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