vendredi 30 octobre 2009

Un concert de Jazz pour les mal-logés…


A l'occasion de la journée nationale : "une clé pour les mal logés"

Habitat et Humanisme loire-atlantique organise

le vendredi 27 novembre 2009 à 20 h 30

un Concert de Jazz

à l'Auditorium du Conservatoire de Nantes


Nicole BACUVIER
Directrice
Association Habitat et Humanisme Loire-Atlantique
20, rue J-B Delambre 44100 NANTES
Tél. 02.40.43.23.24

jeudi 29 octobre 2009

La Fête du Vivant - Rencontre d'automne


Danse, danse, danse, petite étoile… fête le vivant !


PLOUNEOUR-MENEZ

7 & 8 NOVEMBRE 2009

RENCONTRE D'AUTOMNE


Le samedi de 14 h à 20 h

et le dimanche de 11 h à 18 h

à la salle polyvalente

Entrée libre

Pour une alimentation vivante : conférence

Danser sa vie : biodanza, danses de la paix

Stands – Restauration – Ateliers

Fêter La Vie, L’Imaginaire

Le Vrai

L’Authentique

Le Naturel

Le Talent


Programme détaillé
.



mardi 27 octobre 2009

L'Esprit Celtique


« L'esprit celtique est un génie indomptable
d'expansion, d'enthousiasme et de sympathie.
Il part du principe de l'individualité libre
et maîtresse d'elle-même.

Le génie celtique est grave, profond et mystique.

Il est invincible parce que plus intérieur.
Il résiste en silence et finit par vaincre
parce qu'il persévère. »

"Les Avatars de la Druidesse"
Edouard Schuré
Ed. Trismégiste

« La feuille de chêne posée sur la main appelle à la méditation. Elle obéit au plan commun à toutes les feuilles, mais dessine une figure qui ne ressemble à aucune autre. On ne peut l'étaler et la contraindre à demeurer plate comme tant d'autres belles feuilles, toujours elle se relève et reprend sa forme propre… Entre les deux mains qui voudraient l'aplatir, la feuille de chêne reste élégamment gondolée et maintient son indépendance…

La foule innombrable des feuilles d'un grand chêne, chacune sur le corps robuste de l'arbre, obéit à toutes les lois de leur vie commune. Les impulsions du vent, maître de l'air, ne les trouvent pas rebelles. Elles lui cèdent avec un bruissement que la multitude de leurs voix harmonise. Seul l'appel individuel à la soumission suscite leur résistance… »

"Le Symbolisme du Chêne"
Gaston SARDOU
Ed. Legrand 1929.

La Prières des Premiers Sages



Note préliminaire :

Selon le Barddas de Iolo Morganwg le Divin est innommable en soi !

Le mot Dieu est donc ici remplacé par le Tribann /|\ druidique associé aux trois lettre OIW.
Ces trois lettres mystiques signifiant les trois attributs de la Divinité : l'Amour, la Connaissance (la Pleine Conscience) et la Vérité, ou encore l'Amour, la Force et la Sagesse * !

* Origine et développement des lettres - Le Nom Divin - Le Secret bardique.

Voir également les Triades galloises.

TRIADES DES DRUIDES DE BRETAGNE
Traduites par Philippe et Patricia Camby

1) La Prière de la Gorsedd *, appelée la Prières des Premiers Sages
(d'après le Grand Livre de Margam)

* Gorsedd signifie en gallois « trône » puis par extension « assemblée ».

/|\, donnes-nous Ta force;
Et dans la force, la capacité de souffrir;
Et de souffrir pour la vérité;
Et dans la vérité, toute la lumière;
Et dans la lumière, toute la gwynvyd *;
Et dans la gwynvyd, l'amour;
Et dans l'amour, /|\;
Et en /|\ toute bonté.

* gwynvyd de gwyn : blanc, sacré, plein, total et vyd, wid : vision, connaissance, compréhension, conscience => la pleine conscience. Voir également Gwenved.

2) La Prière du Gorsedd, d'après le Livre de Trahaiarn le Grand Poète. *

* Trahaiarn Brydydd Mawr, ou le grand poète, a vécu d'environ 1290 à 1350. Il a présidé la Gorsedd de Glamorgan en 1300. Deux de ses poèmes sont publiés dans l'Archaiology Myvyrian (l'un des premiers recueils imprimés de la littérature galloise médiévale). Il est également censé avoir été la même personne que celui qui se distingua sous le nom supposé de Casnodyn, auxquels sont attribués cinq autres poèmes dans la même collection.

Accordes-nous, /|\, ta protection *;
Et dans la protection *, la raison;
Et dans la raison, la lumière;
Et dans la lumière, la vérité;
Et dans la vérité, la justice;
Et dans la justice, l'amour;
Et dans l'amour, l'amour de /|\;
Et dans l'amour de /|\, toute la gwynvyd.
/|\ et toute bonté.

Ceci fut la devise de la Gordedd de Glamorgan ou Silurian.

* ou encore ton appui, ce qui me paraît plus juste, dans la mesure où ce dont il est question est d'accéder, étapes par étapes, comme on monte des marches en prenant appui sur le sol, au plein épanouissement de nos potentialités latentes et à la pleine conscience du Gwenved !

3) La Prière du Gorsedd, depuis un autre Livre.

Accordes-nous, ô /|\, ta protection;
Et dans la protection, la force;
Et dans la force, la compréhension;
Et dans la compréhension, la connaissance;
Et dans la connaissance, la connaissance de la justice;
Et dans la connaissance de la justice, l'amour de celle-ci;
Et dans cet amour, l'amour de toutes les existences;
Et dans l'amour de toutes les existences, l'amour de /|\.
De /|\ et de toute bonté.

4) La Prière de Talhaiarn, nommée parfois, la Prière de la Gorsedd.

* Talhaiarn (père de Tanwyn) présida la Gorsedd qui fut établie à Caer Gwyroswydd, ou Ystum Llwynarth, par Urien Rheged. Il a composé une prière, qui a toujours été la formule utilisée dans la Gorsedd Morganwg, ou les Assemblées Bardiques de Glamorgan. Il fut également aumônier national pour Emrys Wledig, ou Ambrosius Aurelianus. Taliesin dans ses poèmes fait allusion à Talhaiarn.

/|\ donnes la force;
Et dans cette force, la raison;
Et dans la raison, la connaissance;
Et dans la connaissance, la justice;
Et dans la justice l'amour de celle-ci;
Et dans cet amour, l'amour de toute chose;
Et dans l'amour de toute chose, l'amour de /|\.

5) La Prière de Talhaiarn, ou la Prière de la Gorsedd.

/|\, Ta protection;
Et dans la protection, la force;
Et dans la force, la raison;
Et dans la raison, la connaissance;
Et dans la connaissance, la vérité;
Et dans la vérité, la justice;
Et dans la justice, l'amour;
Et dans l'amour, l'amour de /|\;
Et dans l'amour de /|\,
l'amour de tout ce qui est animé et de toute existence.

6) La Prière de Talhaiarn.

/|\, Ta protection;
Et dans la protection, la force;
Et dans la force, la raison;
Et dans la raison, la justice;
Et dans la justice, l'amour;
Et dans l'amour, l'amour de /|\;
Et dans l'amour de /|\, l'amour
de toute chose vivante.

7) Version Moderne.

La version suivante est celle qui est utilisée régulièrement par les groupes Néo et Méso Païens ansi que l'OBOD et le British Druid Oder (BDO).

Accordes-nous, /|\, ta protection;
et dans ta protection, la force;
et dans la force, la compréhension;
et dans la compréhension, la connaissance;
et dans la connaissance, la connaissance de ce qui est juste;
et dans la connaissance de ce qui est juste, l'amour de celle-ci;
et dans l'amour, l'amour de /|\.
De /|\ et de toute bonté.

Les Néo-Druides substituent parfois les mots y Dduwies ("la Déesse") à l'original Duw ("Dieu").

Variantes françaises :

1) Lux Sanctuary

Accordes Ô /|\
Ta Protection
Et en ta protection
La raison
Et en la raison
Ta lumière
Et en ta lumière la vérité
Car en ta vérité
Est la justice
Et en ta justice
Est l’amour
Dans l’amour
L’amour de /|\
Dans l’amour de /|\
Tout la Gwenved
Toute l’immortalité, Tout le bien
Awen !

Donnez moi Ô Divinités, votre protection
Et avec votre protection la force
Et avec et avec la force la compréhension
Et avec la compréhension la Science
Et la Science de ce qui est juste
Et avec la science de ce qui est juste le pouvoir d’aimer
Et en l’Aimant, l’amour de toutes choses vivantes
Et en toutes choses vivantes
L’Amour des Déesses et des Dieux de toute bonté de et toute beauté
L’Amour de l’Incréé
Awen, Awen, Awen !

2) The Druid Network

Accordez nous Déitées
votre protection
Et avec votre protection,
la force
Et avec la force,
la compréhension
Et avec la compréhension,
le savoir
Et avec le savoir,
le sens de la justice
Et avec le sens de la justice,
l’Amour
Et avec l’Amour,
celui de toutes les formes de vie
Et dans l’amour de toutes forme de vie
L’Amour des Dieux et des Déesses

3) Bretagne Celtic

Accordez nous ô Déités votre protection,
Et avec votre protection, la force,
Et avec la force, la sagesse,
Et avec la sagesse, le savoir,
Et avec le savoir, le sens de la justice,
Et avec le sens de la justice, l'amour,
Et avec l'amour, l'amour de toutes formes de vie,
Et dans l'amour de toutes formes de vies,
L'amour des Dieux et des Déesses,
De l'Innomable, de l'Innomable.

4) La Prière des Druides Picards

Faites voir Dieux, forces du Pays
La chaleur de votre giron argileux
dans le giron, nous téterons à la source de l’élan
et de cet élan, nous reniflerons le souffle sacré
et du souffle sacré, nous nous éclairerons du feu de sens
avec ce feu, nous trouverons le chemin dans la brume
et dans la brume, nous serons relié a tout ce qui vit et frétille
ainsi, nous serons un avec tout ce dont il faut cacher le nom.

Cette Prières des Premiers Sages trouve son équivalent dans
Le Dialogue des Deux sages (Traduit de l'anglais par Erik Stohellou) :

Je suis fils de Poésie,
Poésie, fille de Réflexion,
Réflexion, fille de Méditation,
Méditation, fille de Science,
Science, fille d'enquête,
Enquête, fille de Recherche,
Recherche, fille de Grande Science,
Grande Science, fille de Grande Intelligence,
Grande Intelligence, fille de Compréhension,
Compréhension, fille de Sagesse,
Sagesse, fille des Trois dieux de Dana.

ainsi que dans cet extrait de la Brihadaranyaka Upanishad :

Du Non-Etre, conduis-moi à l’Etre,

De l'irréalité conduis-moi à la réalité;
des ténèbres conduis-moi à la lumière;
de la mort conduis-moi à l'immortalité.

Brihadaranyaka Upanishad I, 3, 28. (2)

Ou encore dans le Gayatri Mantra (2) (3) (Rig Veda III, 62, 10.)
dite encore « la Mère des Veda », dont voici quelques tentatives de traduction :

« Au cœur de l'expérience du va-et-vient et de la balance de la Vie,
la nature essentielle irradiant l'existence est l'adorable UN.
Puissent tous les êtres percevoir, par un esprit subtil et méditatif,
la splendeur de la conscience illuminée. »

« Ô existence absolue, Conscience absolue et Béatitude absolue.
Créatrice des trois mondes, nous méditons sur ta lumière transcendante.
S'il te plaît, illumine notre intellect et accorde-nous un plus grand discernement. »

« Méditons à la lumière de cet adorable soleil (de la conscience spirituelle). Puisse-t-il éveiller notre perception spirituelle dans les trois niveaux - physique, vital et mental. »

« Contemplons la radiante source de toute lumière ; puissent nos esprits s'y fondre, et ainsi éveiller notre perception et notre compréhension dans les trois niveaux - physique, vital et mental. »

Voir également :


ainsi que : Fêtes et rituels du druidisme
de Viviane Le Moullec
Paru en 06/2009


Oui, il existe encore des Druides ! Mais leur nombre, dans le monde, n'est pas connu. Et leur sagesse a réellement traversé les siècles. Bien plus que les traces d'un folklore moribond, ce savoir reste précieux pour faire face au monde d'aujourd'hui. Oui, vous pouvez encore devenir Druide aujourd'hui ! Ce livre vous enseigne minutieusement les fondements du Druidisme : Son origine, son histoire et ses symboles, ses rituels : Comment orienter votre vie quotidienne dans le but de l'amélioration de soi. Comment faire face aux principaux événements de la vie et de la mort. Et surtout, comment pratiquer tous les rituels qui jalonnent l'année calendaire et ceux de la vie de famille (naissance, fiançailles, mariage, trépas). Vous saurez comment créer votre " clairière " (espace de vie religieux) et partager vos connaissances et vos fêtes avec ceux que vous aimez, d'une manière familiale, comme autrefois. Avec un peu de patience, d'attention et d'amour, vous foulerez à nouveau cet antique chemin de sagesse, que vous ferez vôtre par votre pratique. Vous avancerez ainsi pas à pas dans une vie meilleure et plus heureuse. Et vous contribuerez au bonheur des autres, ainsi qu'à celui de notre belle planète la Terre, car le passé vivant tend la main au futur. Avec ce livre, vous avez tout en main pour connaître et pratiquer les rituels si vous le souhaitez, et devenir un Druide honnête et méritant.

Viviane Le Moullec, druidesse depuis 1981, pratiquant le Druidisme depuis 1971 et l'étudiant depuis toujours, a rassemblé pendant près de 40 ans cet héritage du passé. Sa longue expérience du journalisme dans le domaine des industries de pointe lui a donné l'esprit de clarté et de simplicité nécessaires pour vous aider à faire vôtre les trésors précieux de ce qui fut notre religion pendant des millénaires.

samedi 24 octobre 2009

Du Signe au Cygne !

 
Un conte irlandais associé à Samain / Samhuinn.
   
Eala

Cygnes blancs des mondes sauvages
qui survolez tant de contrées,
avez-vous jamais vu l'île de Tir-na-n'Og
où la jeunesse est éternelle,
l'île de Tir-na-Moe
où la beauté n'a pas de fin
ou celle de Moy-Mell
embaumant du parfum des fleurs.

Extrait des « Enfants de Lir », d'Ella Young *

* dans : « Récits de la mythologie celtique » - Triades
Livre d'une poésie et d'une beauté à couper le souffle…
Les images qu'il fait naître dans notre esprit durent longtemps…

Cette carte tirée de L'Oracle des Druides de Philipe & Stéphanie CARR-GOMM représente une scène d'un conte irlandais, Le Rêve d'Oengus.

Dans Le Rêve d'Oengus, cent cinquante et une femmes se rassemblent près d'un lac tous les deux ans pour s'y changer en cygne le jour de Samhuinn. Elles portent toutes un collier d'argent, sauf Yewberry * (Caer, fille du roi Eathal) dont le collier est d'or. Oengus (fils adultérin de Boann et du Dagda) s'éprend d'elle et se transforme en cygne pour lui prouver son amour. Avant de s'envoler pour NewGrange, ils font trois fois le tour du lac, berçant tout le monde de leur chant céleste pendant trois jours et trois nuits.

* yew berries = baies d'If…

Voir également : The Dream of Oengus.


C'est la terre des vivants
C'est la terre de jeunesse
C'est la terre de tendresse
La terre au bois dormant !

Nous sommes des passants
Des hommes migrateurs
Sur les chemins du vent
Nous cherchons le bonheur… 

Nous sommes des migrants
Nous sommes voyageurs
Ici ou là allant
Boussole d'amour au cœur… 

Nous sommes des orants
Nous sommes des chercheurs
Du levant au couchant
De rêves sommes porteurs… 

Nous sommes des aimants
Nous sommes des passeurs
De la terre des vivants
Nous chantons la splendeur… 

vendredi 23 octobre 2009

Chant de la Samain


Voici la Samain, le temps salutaire
L'homme comme fougère humus redevient
Voici la Samain, la mort nécessaire
Pour que dessus terre renaisse le grain

Voici la Samain, la neuve lumière
La marche solaire, le sentier serein
Voici la Samain, la semence princière
Confiée à la terre, repose en le sein.

Voici la Samain, l'œuvre trinitaire
Le chant de la Mère du cœur souverain
Voici la Samain où s'élèvent de terre
Le chant du grand cerf et du vieux Merlin.

Voici la Samain des Pères de nos Pères
Le Graal de Lumière promis à nos frères
Voici la Samain, l'assemblée pleinière
Des cœurs qui espèrent dans le blanc festin.

Voici la Samain et la saison claire
Le miel que l'on sert, la bière et le vin
C'est le sang du un, le vivant mystère
C'est le sang solaire, le sang magicien.

Voici la Samain, la riche matière
Qui au rêve adhère, qu'en l'Esprit s'en vient
Voici la Samain, la route polaire,
La maison du Père, la maison du Un.

Bran Dû - Semences 1993 - En Brocéliande
Mis en musique par Myrdhin sur son album "A cordes et à cris" (Iguane, 1995).
La partition est éditée par Harpenciel, au sein du recueil : la Harpe de Merlin - 18 €.


  1. Keridwen - Myrdhin
  2. La Harpe de Merlin - Savoret/Myrdhin
  3. La Samain nouvelle - Brandu/Myrdhin
  4. Le voyage - Brandu/Myrdhin
  5. Eon, fils de l'étoile - Brandu/Myrdhin
  6. De ma vie - Angèle Vannier/Myrdhin
  7. Brocéliande, que veux-tu - Angèle Vannier/Myrdhin
  8. Distro Isold - Traditionnel/Arrgt. Myrdhin
  9. Marzin en e Gavell - Traditionnel/Myrdhin
  10. Riwanon - Angèle Vannier/Myrdhin
  11. Cantate pour la St Jean - Angèle Vannier/Myrdhin
  12. Testament de Merlin - Théophile Briant/Myrdhin
  13. Graal - Myrdhin
Ce CD est disponible auprès de :

HARPENCIEL
La Galerie
22490 PLOUER sur Rance
tel/fax : 02 96 86 84 94 / 06 09 41 66 84
http://www.harpenciel.com/

Le mot Semence vient du phonème indo-européen : Sem
(année, unité, semence, coupure, signe, nom, semblance, sentier), qui a donné :

  • en sanskrit : sámã (année, saison), samah, (même, similaire, identique),
  • en latin : semel (une fois), similis (semblable), semen, sementia, seminis (semence), sementis (semis, semailles), seminalis (relatif aux semailles), semita (sentier),
  • en allemand : samen (semences),
  • en anglais : same (même, semblable, similaire, identique), summer (été),
  • en grec : sêma (couper), sêmeion (signe), sêmantikos (marquer d'un signe), de sêmainein (signifier),
  • en hébreu : sem (en Hébreu moderne : שם, "Shem" ou "Sêm" ; Arabe : سام, "Sām" ; signifiant « Nom, renommée, prospérité »),
Et peut-être (qui sait !) : Samain, Samonios, Semnios, Semias

Mais à ce sujet consultons plutôt une spécialiste de la question :
Véronique GUIBERT DE LA VAISSIERE
dans son ouvrage remarquable
paru aux Éditions ARMELINE :
Les Quatre Fêtes d'Ouverture de Saison de l'Irlande Ancienne



Page 86 :

ÉTYMOLOGIE

La racine du mot, sam, signifie « réunion », mais il faut faire appel aux autres formes concurrentes à Sanmain, telles que Sainfuin, Samrad, pour comprendre pleinement le sens que les Irlandais donnaient à ce mot. Sur le calendrier gaulois trouvé à Coligny dans l'Ain, en 1897, on rencontre plusieurs fois les formes sam, samon, samoni. Il est probable que la forme gauloise fut samon(i)os. Parce que CetSamain (Beltene-1er mai) est le commencement de l'été, Samonios placé à l'autre extrémité de la période des six mois qui divise l'année, à la fois résume l'été et ouvre l'hiver, saison par laquelle commence l'année. Samonios par définition désigne donc la « fin de l'été ». C'est vraisemblablement la raison pour laquelle on rencontre dans les textes la forme synonyme de Samfiun (sam, « été » fuin, « fin ») qui veut dire la « fin de l'été » , « affaiblissement, mort de l'été ».

Sainfuin a engendré les termes Samuin ou Samhuin que l'on trouve aussi fréquemment dans les textes insulaires. On rencontre encore une autre forme celle de Samrad qui pour le glossateur irlandais se référerait à la course (rad) accomplie par le soleil (sam, « été »). Toutefois selon Françoise Le Roux, la définition est douteuse. Notons enfin que le gothique, Samana veut dire « ensemble » et que sam signifie non seulement « été », mais aussi « repos, plaisir ».

En résumé, l'examen linguistique révèle une cohérence certaine entre toutes ces notions qui renvoient à une définition globale de Samain, donnée par Françoise Le Roux Samain est une agréable réunion qui récapitule ou résume l'été. C'est le rassemblement qui conclut l'esprit de l'été.

p113 :
… nom irlandais du 1er novembre : Samhain (=sowin) E. EVANS, Irish Heritage, p.77.

Notons au passage que l'allemand zusammen signifie "ensemble".
(Du préfixe zu-, indiquant une direction vers qqc, et du sanskrit samah, même, similaire, identique.)

  • Hama, « ensemble », « en même temps », « à la fois »…
  • Le grec hama correspond au latin simul, au slavon samu, au sanskrit samah. De racine indo-europénne, ces termes expriment les idées de rassemblement, d'identité, de totalité. Ils évoquent le mouvement inclusif de l'étreinte, celui de l'amour. La langue des oiseaux en rapprocherait l'impératif Ama, « aime », qu'Augustin pose comme condition devant présider à tout ce que l'on fait (Ama, et fac quo vis). Le sanskrit samâdhi traduit la même idée d'achèvement, d'union absolue ; le samnyasin est l'homme du renoncement total.
  • Athos: la montagne transfigurée - Jean Biès - 4 juin 1997 - Les Deux Océans
  • Samain « rencontre » est le strict équivalent du gaulois samonion « rendez-vous, réunion, assemblée ».
  • Sâmanam « assemblée, réunion, fête ». Auetos Mapos Acaunos.
  • Voir également : Le calendrier des druides.
Autres ouvrages à consulter :

Le vocabulaire indo-européen : Lexique étymologique thématique
de Xavier Delamarre
Librairie d'Amérique et d'Orient - Jean Maisonneuve. Paris (1 avril 2000)

Origines de la formation des noms en indo-européen
de Emile Benveniste
Adrien Maisonneuve. 5ème tirage (1 janvier 1935)

Voir également :

  • En Irlandais Moderne le nom est Samhain [sˠaunʲ], en Gaélique Écossais, Samhuinn [saũ.iɲ], en Gaélique Mannois Sauin et en Vieil Irlandais Samain [saṽɨn ʲ]. Samhain et an t-Samhain sont aussi les noms respectivement Irlandais et Gaélique Écossais de Novembre. En Irlandais Moderne, le mot de Samhain est dérivé du Vieil Irlandais samain, samuin ou samfuin, qui se réfèrent tous au premier Novembre (latha na samna : "jour de samhain"), et au festival et l'assemblée royale tenue à cette date dans l'Irlande médiévale (oenaig na samna : "assemblée de samhain"). Sa signification est interprétée comme "fin de l'été", et l'orthographe fréquentes avec un f suggère par une analyse en étymologie populaire comme sam ("été") et fuin ("coucher du soleil", "fin"). Le Vieil Irlandais sam ("été") provient du langage Proto-Indo-Européen (PIE) semo-; sont proches le Gallois haf, le Breton hañv, l'Anglais summer et le Vieux Norrois sumar, qui signifient tous "été", et le Sanscrit sáma ("saison").

    En 1907, M. Whitley Stokes a suggéré une étymologie du Proto-Celtique samani ('assemblée'), apparentée au Sanscrit sámana, et au Gothique samana. J. Vendryes conclut que ces mots contenant semo- ('été') sont rien à voir avec samain, remarquant qu'en outre 'la fin de l'été' celtique était en Juillet (???), et non pas Novembre, comme en témoigne le gallois gorffennaf ("Juillet"). Nous serions donc face à un mot insulaire celtique pour "assemblée", samani ou samoni, et d'un mot pour "l'été", saminos (dérivé de samo-: 'été') aux côtés de samrad, samo-roto-. La samain irlandaise n'aurait étymologiquement rien à voir avec "l'été", et dériverait de "assemblée".
  • Note personnelle : chez les celtes comme chez les chinois les solstices et les équinoxes marquent le milieu de chaque saison (chacune étant associée à l'un des éléments), les fêtes royales étant quant à elles au cœur d'une cinquième saison associée à l'Ether, écume née des quatre éléments, interface avec les plans spirituels !
  • Beltaine marque ainsi le début de l'été, Lugnasad le début de l'automne, Samain le début de l'hiver et Imbolc le début du printemps, les prémices du renouveau.
  • Le temps sombre va de Samain à Beltaine, et le temps clair de Beltaine à Samain.
  • La fin du temps des semences et du temps clair est célébrée par une grande assemblée…
  • Lorsque l'on vit au cœur de la nature tout cela coule de source !


Quelques sites au sujet du calendrier gaulois provenant de Coligny :

lundi 19 octobre 2009

Cœur à cœur…


Le Lundi 19.10.09, Pascale BREGNON a écrit :

Je vous invite à découvrir Mary Viénot, comédienne, dans "Cœur à cœur", spectacle où elle entrecroise avec beaucoup d'humanité, de dignité, et d'humour trois histoires : l'histoire de Marie de Magdala, son histoire de mère d'Igor, son fils autiste, et enfin son dialogue avec son metteur en scène montant le spectacle.


Spectacles et extraits vidéos à découvrir sur le site de la Compagnie Le Puits.

Mary et son mari Michel Viénot étaient récemment sur le parvis de Notre-Dame et au Théâtre de la Mutualité pour fêter les 40 ans de "Ombres et Lumières", la revue de l'OCH (L’Office Chrétien des Personnes Handicapées).

Une suggestion amicale : invitez-les.

dimanche 18 octobre 2009

samedi 17 octobre 2009

Brocéliande, Balades spéciale Famille


Balades spéciale Famille : Brocéliande, la forêt des quatre saisons

Balade d'automne

Balade contée de la Samain en forêt de Brocéliande.

Des quatre grandes fêtes celtiques annuelles, Samain est sans doute la plus importante. Cette fameuse nuit du 31 octobre au 1 er novembre est en effet hors du temps : ne faisant partie ni de l’année écoulée, ni de l’année avenir.

Pour vous préparer à la nuit du nouvel an celtique Marie Tanneux et Arnaud Brandicourt vous proposent une promenade musicale et contée autour des personnages fantastiques de la forêt de Brocéliande.

Dates : mercredi 28, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre 2009

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Balades gourmandes, de nuit

Coucher de soleil au Val sans Retour

Le monde des hommes s’endort et un autre monde s’éveille…

Quels que soient l’heure, la saison ou le temps, marcher dans les vallées et sur les arêtes rocheuses de Brocéliande vous permettra de communier avec la nature et frôler l’indicible de ce lieu enchanté. Au retour vous pourrez vous régaler d’un petit déjeuner du terroir ou vous réconforter d’une soupe du moment !

Date : vendredi 30 octobre

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vendredi 16 octobre 2009

Sur le chemin du Druide…


Le samedi 24 octobre à 18h30
à
La Maison des Sources
Librairie - Salon de Thé - Animations
13, rue de Brocéliande
56430 TREHORENTEUC
Tél : 02 97 93 08 73

Philip Car Gomm donnera une conférence
ouverte à tous publics :

Sur le chemin du Druide
à travers la roue des saisons



Philip Carr-Gomm est écrivain et psychologue.
Il a été formé avec Ross Nichols,
le fondateur de l'Ordre des Bardes Ovates et Druides,
et est à la tête de l'Ordre depuis plus de vingt ans.

Ouvrages de Philip Carr-Gomm :
  1. Initiation à la tradition druidique de Philip Carr-Gomm et Simone Mouton di Giovanni (24 janvier 1995)
  2. La force des Celtes : Entretiens avec Philip Carr-Gomm de Paco Rabanne et Philip Carr-Gomm (1996)
  3. La renaissance druidique de Philip Carr-Gomm (8 janvier 2001)
  4. Le tarot des druides de Philip Carr-Gomm, Stephanie Carr-Gomm, Will Worthington, et Bernard Dubant (15 novembre 2004)
  5. L'Oracle des Druides : Comment utiliser les animaux sacrés de la tradition druidique de Stephanie Carr-Gomm, Philip Carr-Gomm, Bill Worthington, et J-B de Villeneuve (10 avril 2006)
  6. L'oracle druidique des plantes : Travailler avec la flore magique de la tradition druidique de Philip Carr-Gomm, Stephanie Carr-Gomm, et Will Worthington (1 septembre 2008)

Entrée (permettant de bénéficier du buffet froid qui suivra) : 12 €


vendredi 9 octobre 2009

La Naissance du Principe Homéobiotique


Il est possible d’activer nos potentialités latentes
avec une simple eau de source encodée de juste manière !


« L'énergie est une force vivante qui émane de la conscience. »
(John C Pierrakos)


L'eau, souvent assimilée à l'onde et à tout ce qui ondule et vibre, est extraordinairement sensible. Elle mémorise et restitue les vibrations auxquelles elle est soumise. Cette propriété de l'eau à été mise en évidence par le Dr Masaru Emoto et par le Breakspear Hospital situé non loin de Londres, où l'on soigne les victimes des pollutions chimiques et électromagnétiques. Une équipe de recherche constata la complète équivalence entre l'application d'un champ électrique et la seule administration d'une eau préalablement exposée à ce même champ…
C'est ainsi que l'on peut encoder une eau avec différents types de champs de conscience, du minéral à l'humain en passant par les fleurs… puis utiliser cette eau comme activateur de nos potentialités latentes !

C’est ce que nous propose Elizabeth Bellhouse

jeudi 8 octobre 2009

Contes de Bretagne et d'Irlande…


Une veillée-spectacle :

le Vendredi 16 Octobre à 20h30
à La Fresnais (35111)
salle dite "Atelier du Marais", rue de la Masse

entrée gratuite

contes de Bretagne et d'Irlande vigoureusement ré-animés par le facétieux conteur Jean-Pierre MATHIAS,


… introduits, soutenus, et amplifiés par les magies de la harpe celtique, sous le doigté de Florence JAMAIN,



  • étranges brumes déroutantes,
  • périlleuses aventures nocturnes,
  • plongeons en eaux profondes, et autres "mondes d'en-dessous",
  • des portes de l'enfer à celles de "l'éternelle jeunesse",
… mine de rien, vous aussi vous serez transportés et, mine de rien, vous aussi vous en reviendrez !
Une belle veillée conviviale en perspective ! pour toutes les oreilles attentives !

Soirée co-organisée par la Municipalité et le G.I.T. - Groupement d’Intérêt Touristique du Pays de la Baie du Mont-Saint-Michel – Bretagne Romantique - 5 bis, Place de la Cathédrale - 35120 DOL DE BRETAGNE - Tél. 02.99.48.34.53

http://www.paysdelabaie-mtstmichel.com/fr/actualites/fiche.php?153
http://contes-et-merveilles.over-blog.com/article-28647299.html

mercredi 7 octobre 2009

La voix des sables


Conte perse que nous a fait connaître Henri Gougaud dans son livre "L'Arbre d'amour et de Sagesse".

"Il était une fois un vieux fleuve perdu dans les sables du désert. Il était descendu d’une haute montagne qui se confondait maintenant avec le bleu du ciel. Il se souvenait avoir traversé des forêts, des plaines, des villes, vivace, bondissant, puis large, fier et noble. Quel mauvais sort l’avait conduit à s’enliser parmi ces dunes basses où n’était plus aucun chemin ? Où aller désormais, et comment franchir ces espaces brûlés qui semblaient infinis ? Il l’ignorait et se désespérait.

Or, comme il perdait courage à s’efforcer en vain, lui vint des sables une voix qui lui dit :

- Le vent traverse le désert. Le fleuve peut en faire autant. Il répondit qu’il ne savait voler, comme faisait le vent.

- Fait donc confiance aux brises, aux grands souffles qui vont, dit encore la voix. Laisse-toi absorber et emporter au loin.

Faire confiance à l’air hasardeux, impalpable ? Il ne pouvait accepter cela. Il répondit qu’il était un terrien, qu’il avait toujours poussé ses cascades, ses vagues, ses courants dans le monde solide, que c’était là sa vie, et qu’il lui était inconcevable de ne plus suivre sa route vers des horizons sans cesse renouvelés. Alors la voix lui dit (ce n’était qu’un murmure) :

- La vie est faite de métamorphoses. Le vent t ‘emportera au-delà du désert, il te laissera retomber en pluie, et tu redeviendras rivière.

Il eut peur tout à coup. Il cria :

- Mais moi je veux rester le fleuve que je suis !

- Tu ne peux, dit la voix des sables. Et si tu parles ainsi, c’est que tu ignores ta véritable nature. Le fleuve que tu es n’est qu’un corps passager. Sache que ton être impérissable fut déjà maintes fois emporté par le vent, vécut dans les nuages et retrouvera la Terre pour à nouveau courir, ruisseler, gambader.

Le fleuve resta silencieux. Et comme il se taisait un souvenir lui vint, semblable à un parfum à peine perceptible. « Ce n’est peut-être rien qu’un rêve », pensa-t-il. Son cœur lui dit : « Et si ce rêve était ton seul chemin de vie, désormais ? »

Le fleuve se fit brume à la tombée du jour. Craintif, il accueillit le vent, qui l’emporta. Et soudain familier du ciel où planaient des oiseaux il se laissa mener jusqu’au sommet d’un mont. Loin au-dessous de lui les sables murmuraient :

- Il va pleuvoir là-bas où pousse l’herbe tendre. Un nouveau ruisseau va naître. Nous savons cela. Nous savons tout des mille visages de la vie, nous qui sommes partout semblables.

La voix sans cesse parle. Comme la mémoire du monde, le conte des sables est infini. "

lundi 5 octobre 2009

Une publication au sujet de Sainte Anne…


Mon amie Anne Delmas vient de mettre en ligne ses recherches sur Sainte Anne :


Chapelle Sainte Anne de l’Essaim

Chapelle Sainte Anne des Lieux Saints (ou de Lessaim) en GUENOUVRY


Le Portail Sainte-Anne
à Notre-Dame de Paris

Le portail Sainte-Anne date d'environ 1220. Les deux registres supérieurs du tympan abritent des statues antérieures de soixante années, destinées à l'origine à un portail plus étroit.

Il s'agit des plus anciennes statues de Notre-Dame. La partie inférieure du tympan est consacrée aux parents de la Vierge, sainte Anne et saint Joachim. Le linteau intermédiaire, du XIIème siècle, est consacré à la vie de la Vierge. La pointe du tympan renferme une Vierge trônant en majesté. Entourée de deux anges thuriféraires ainsi que d'un évêque (debout) et d'un roi mérovingien (agenouillé), elle présente l'Enfant Jésus selon la tradition romane.

Les quatre cordons des voussures représentent une cour céleste composée d'anges, de rois et de patriarches.

Le trumeau est orné d'une statue moderne de saint Marcel, évêque de Paris au Vème siècle, qui aurait délivré la ville d'un dragon. La crosse du prélat est enfoncée dans la gueule de l'animal monstrueux. Les ébrasements sont ornés de statues de rois, de reines et de saintes.

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Anann

La légende de St Anne d’Auray
Vue par Anny.M

Toute vêtue d’or et d’argent
Elle est sortie de la nuit des temps.
Elle est venue d'au-delà
Des mers et des brumes
Le jour de la ronde lune.

Elle est venue sur Terre,
Quel miracle, quel don !
L’étoile flamboyante
Au milieu de son front
Rayonne de mille éclats.

Elle a posé ses pieds au pays de la mer.
Elle va dansant aussi légère
Que le vent dans l’espace.

De ses bras blancs elle embrasse l’espace.
Par cette danse improvisée,
Toute la nature est née.

Les humains d’alors reconnurent
En elle, leur mère.
La grande déesse venue du temps profond.

Ils se recommandèrent
A elle, touchant la terre de leur front,
Lui demandant nourriture,
Force et lumière!

Les temps s’accomplirent!
De nouveaux âges, de nouveaux temps,
Elle ne fut pas oubliée pour autant.

Sous l’aspect d’une jeune épousée
Portant le nom d’Anna. Se trouvant maltraitée
Par son époux prince en Armorique,

L’épouse s’est enfouie,
Se réfugiant ainsi
Dans la forêt sacrée.

Dans ce refuge des amis y trouva.
Ces bels gents qu’elle aima
Vivaient dans la sagesse,
L’entendement, la créativité.

La faculté de guérir, ils avaient,
Dans ces lieux dits magiques.
Un prince et seigneur de l’endroit,
Sur sa demande, l’embarqua
Dans un léger esquif
Couleur d’une aube de printemps.

Le voyage dura, le temps de quatre lunes.
Contre vents et marées,
Évitant tempêtes et récifs,
Ils arrivèrent dans un pays de sable et de dunes.

Débarquée à Jaffa,
Anna gagna la Galilée;
A Nazareth elle s’arrêta.

De ce voyage une enfant lui est née,
Myriam, la petite fut baptisée.
A l’âge de quinze ans
Elle fut donnée en épousée
A Josèphe le charpentier.

D’un garçon a accouché
Du nom de Jésus, il fut nommé.
Après la naissance annoncée
Anna fit appel aux bels gens.

- Mon désir, dit-elle est de retourner en Armorique.

Il l’embarqua sur son esquif,
Le prince et seigneur des lieux magiques.

Arrivée en Armorique,
Elle y vécut heureuse de longues années.
Son petit fils vint la retrouver.

Après cette visite, il partit afin de distribuer
De par le monde,
l’Art de vivre et l’Amour à la ronde.

Et les temps s’accomplirent.
A notre époque elle n’est pas oubliée !

Les humains d’alors pourrait dirent,
A tous ceux qui s’ingénient à la détruire,
Qu’ils ne gagneront jamais!
Car libre et belle, elle est éternisée !

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La Racine du Ciel et de la Terre…

“L’esprit du val ne meurt pas, on l’appelle la femelle obscure (xuanpin).
La porte de la femelle obscure, on l’appelle la racine du ciel et de la terre.
Existence inexistante, tel un fil de soi, son action est inépuisable.”
Livre de la voie et de la vertu - chapitre VI

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“La vallée du vide est la racine du ciel et de la terre.
Obscur de l’obscur, elle est la porte des merveilles.”

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La tradition chinoise nous dit que :

  • du non-être, on parvient à l’être. C’est à dire que le souffle véritable du père et de la mère est recueilli dans la terre de yin pur.
  • la femelle obscure est issue originellement du non-être. C’est le souffle non igné ancestral, la racine du ciel et de la terre, le fondement de la force vitale et de la nature propre. C’est la racine de l’être et du non-être, l’ancêtre du vide et du plein, le pédoncule du yin et du yang.
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« Le Bien est venu en vous,

à l'essence de chaque créature,
pour la ramener à sa racine. »
Évangile selon Marie 20 - 22
The Nag Hammadi Library - Harper & Row.

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« Voilà aussi pourquoi le Bien vous a visités.
Le Bien a participé aux éléments de vos réalités
Afin de marier à nouveau celles-ci à la Racine-Mère. »
Transcription de Daniel Meurois-Givaudan

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