samedi 24 octobre 2009

Du Signe au Cygne !

 
Un conte irlandais associé à Samain / Samhuinn.
   
Eala

Cygnes blancs des mondes sauvages
qui survolez tant de contrées,
avez-vous jamais vu l'île de Tir-na-n'Og
où la jeunesse est éternelle,
l'île de Tir-na-Moe
où la beauté n'a pas de fin
ou celle de Moy-Mell
embaumant du parfum des fleurs.

Extrait des « Enfants de Lir », d'Ella Young *

* dans : « Récits de la mythologie celtique » - Triades
Livre d'une poésie et d'une beauté à couper le souffle…
Les images qu'il fait naître dans notre esprit durent longtemps…

Cette carte tirée de L'Oracle des Druides de Philipe & Stéphanie CARR-GOMM représente une scène d'un conte irlandais, Le Rêve d'Oengus.

Dans Le Rêve d'Oengus, cent cinquante et une femmes se rassemblent près d'un lac tous les deux ans pour s'y changer en cygne le jour de Samhuinn. Elles portent toutes un collier d'argent, sauf Yewberry * (Caer, fille du roi Eathal) dont le collier est d'or. Oengus (fils adultérin de Boann et du Dagda) s'éprend d'elle et se transforme en cygne pour lui prouver son amour. Avant de s'envoler pour NewGrange, ils font trois fois le tour du lac, berçant tout le monde de leur chant céleste pendant trois jours et trois nuits.

* yew berries = baies d'If…

Voir également : The Dream of Oengus.


C'est la terre des vivants
C'est la terre de jeunesse
C'est la terre de tendresse
La terre au bois dormant !

Nous sommes des passants
Des hommes migrateurs
Sur les chemins du vent
Nous cherchons le bonheur… 

Nous sommes des migrants
Nous sommes voyageurs
Ici ou là allant
Boussole d'amour au cœur… 

Nous sommes des orants
Nous sommes des chercheurs
Du levant au couchant
De rêves sommes porteurs… 

Nous sommes des aimants
Nous sommes des passeurs
De la terre des vivants
Nous chantons la splendeur… 

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