jeudi 3 mars 2022

Les Apocalypses de Jean

Les Apocalypses de Jean

Entre Ephèse et Patmos… il y a 2 fois 1 000 ans

Daniel Meurois



Dans la lignée du Livre secret de Jeshua, cet ouvrage de Daniel Meurois nous invite cette fois-ci à marcher au côté du disciple Jean au fil de sa vie entre Ephèse et Patmos, des années après la Crucifixion. 


Il en résulte ce récit hautement initiatique qui nous fait aller de Révélation en Révélation, autrement dit d'Apocalypse en Apocalypse, à la découverte des Enseignements les plus secrets que le Christ a confiés au “disciple bien-aimé” que fut Jean.


Nous faisant voyager des Origines de la Divinité à la Création des cosmos en passant par l'énigme des Archontes, rarement un témoignage de Daniel Meurois aura été plus porteur d'Eveil, interpellant et actuel que celui-ci.

Il affirme en effet que nous serions prisonniers d'une grille spatio-temporelle dont le Souffle christique universel - traversant les Ages et les Traditions - serait la Clé libératrice à activer en urgence.


Habité par la mémoire de Jean imprégnée de celle de Marie, voici donc un texte riche d’une multitude de perles transformatrices. Des joyaux dont l’Onde de Liberté écarte les barreaux derrière lesquels les fabrications illusoires de l’humain ont toujours tenté de rétrécir le Divin.


Les lecteurs de ce livre hors du commun comprendront que l’heure était venue d’en publier les pages sans plus tarder.


https://danielmeurois.fr/les-apocalypses-de-jean/


Ce livre m’a ému profondément !

Nous y rencontrons Johannès de retour à Ephèse, après avoir accompagné Méryem et Sarah à Tyr.

C’est pour lui une transition majeure entre deux temps de sa vie.

Nous découvrons sa personnalité, son humanité, ses doutes, ses questionnements, son environnement… la manière dont il se considère, son manque de confiance en lui.

Nous écoutons son témoignage, son enseignement auprès d’une petite communauté.

Nous assistons à sa première bénédiction, et aux larmes qui y furent associées alors qu’il permettait que descende sur cette femme un souffle de Paix, un vent de Lumière. Un véritable Don !

Puis nous assistons à un jaillissement de son cœur : son invitation à faire croître la parcelle d’or qui en nous est le germe de son esprit, le Souffle primordial d’Awoun, Sa Présence.

Nous l’écoutons parler de l’inspiration sacrée qui parfois monte en lui, de la Walya*, qui se manifeste sans prévenir au sein de son abandon à un Souffle, un Tourbillon Sacré qui fait que les phrases les mots coulent de Source.

Nous le voyons se laisser piloter de l’intérieur par ce Souffle divin qui ne se laisse pas mettre en cage, ce Logos, indéfinissable Puissance dont se sert le Divin pour se révéler, et dont le Béni fut la Demeure depuis son baptême dans le Jourdain jusque sur la Croix. Ce Souffle de tendresse qui peut également se manifester sous la forme d’un fouet qui claque pour réveiller les âmes endormies.

Puis Meryem le visite et l’invite à trouver son désert…

C’est là qu’il vécut le plus incroyable des envols au sein du Logos qui Se racontait lui-même, Amour Source et Aboutissement de tout, Chant premier, Feu inondant du Béni et qu’il fût nourrit pendant une dizaine de jours de la manne : un miel très léger qui aurait été marié à une sorte de “farine en flocons” !

De retour d’un autre envol, il su que durant sa “perte de conscience” il n’avait cessé de répéter les mêmes stances d’une voix forte, tandis que de l’une de ses mains s’était mis à couler du sel - germe de l’Éveil de la Conscience.

Progressivement nous réalisons qu’il cherchait à induire en chacun le désir noble, le besoin d’éprouver, de ressentir, de vivre l’Onde du Sacré, ce “frisson” qui transforme… d’être la Coupe qui appelle le Vin et son ivresse.

Plus tard du sel s’est remis à couler de sa main droite, alors qu’il était pleinement présent.

Le Ciel et la Terre se mariaient en lui.

Puis à la suite du décès d’un ami de Philadelphia il a commencé à tousser et bientôt des nuages d’une étrange poudre blanche - de la cendre légèrement odorante - se sont mis à sortir de sa poitrine par sa bouche grande ouverte, tandis que le mort revenait à la vie !

La présence odorante et le goût de la cendre persistèrent dans son corps, puis lorsque des purs désirs, des élans, montaient de son cœur, un frisson parcourait son bras droit avant que des flots de cendre guérisseuse s’écoulent de sa main. Il existe en effet une forme d’amour qui ne se contrôle pas quand elle rencontre une véritable souffrance.


Ce livre d’une très grande richesse est une une invite à élever notre Coupe vers Celui qui vient.


* : La Walya est associés au Noùs / Supramental, au 8ème chakra et à l’Esprit-Saint, voir à l’Awen des bardes. En arabe Walya signifie d’ailleurs proche de Dieu.

Cette Walya évoque pour moi l’accueil du Verbe divin qui est une véritable nourriture, tant pour celui qui l’accueille que pour ceux et celles qui le reçoivent.

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