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Dans cette société de fin de XXe siècle où toutes les valeurs, spirituelles, morales, scientifiques, sont constamment remises en question, deux attitudes sont possibles pour l'Homme : laisser faire, se laisser engloutir, ou bien redécouvrir le sens de la Vie à travers les données qui sont les nôtres. D'où cet appétit spirituel qui se développe derrière le doute créateur. L'Eglise elle-même est à la recherche de nouvelles normes. Et là encore, l'héritage celtique se manifeste : on baptise de plus en plus tard, ménageant le libre-arbitre de chacun, la notion classique de péché s'estompe, le diable, dans sa conception médiévale et manichéenne, est relégué aux magasins des accessoires. Et surtout, après tant de siècles passés à définir Dieu, ce qui est le comble de l'absurdité, on en revient à une théologie de l'Être. Car le problème consiste à réconcilier l'Homme avec lui-même, d'une part, l'Homme et la Nature d'autre part.
Ce qui faisait la force interne du druidisme, mais aussi sa faiblesse en face des autres systèmes de pensée, c'était son monisme absolu, son refus presque dogmatique de toute analyse visant à séparer les composants de leur totalité. En un mot, la philosophie druidique telle que nous pouvons la supposer à travers les différents textes qui sont à notre disposition, vise à RÉCONCILIER L'INCONCILIABLE, à découvrir le moment - ou l'endroit - où le communicable et l'incommunicable cessent d'être perçus contradictoirement.
Par cette recherche quotidienne entreprise à la fois par les scientifiques dans leur domaine propre, et par les nostalgiques du druidisme, quels qu'ils soient, une grande idée s'impose comme le but suprême de la "quête" :
REVEILLER LA SAGESSE ENDORMIE, CELLE QUI DORT DANS NOTRE INCONSCIENT DEPUIS QUE LES DRUIDES ONT CESSE D'ENSEIGNER DANS LEUR NEMETON, CETTE CLAIRIERE SACREE, POINT DE RENCONTRE ENTRE LE CIEL ET LA TERRE, OU SOUFFLAIT, AVEC LE VENT DE LA FORÊT, L'ESPRIT, LE SEUL, CELUI QUI DONNE LA VIE.
Jean MARKALE
(Extrait du No 4 de la revue "3ème MILLENAIRE")
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Le moment de la rencontre
Il y a 2 jours
2 commentaires:
Cela me fait penser à cette citation de Luc Bigé, président de l'université du Symbole : "Rentrer dans le Symbole, c'est accepter de se laisser habiter par l'Esprit."
La recherche de l'Awen est une recherche de l'esprit du Druidisme lui-même, et, en tant que telle, elle rassemble beaucoup de chemins.
http://reliance9.free.fr/AWEN.htm
L’Awen veut dire « esprit flottant », il est le son correspondant au Chi, au Ki, à l’énergie commune de tous les êtres. Il nous relie, permet la transcendance, la divine inspiration…
L’Awen est un élément très important du Druidisme actuel, il est prière, chant, quête. C’est l’effluve première qui permet au Barde d’aller puiser ses sources non au vulgaire mais aux divins confins du cosmos.
L’Awen est chanté en trois temps « AAAAAAAAAA OUUUUUUUU ENNNNNNNNNN » et il est en général chanté trois fois. Pour respecter le principe du tripartisme, la perfection du trois. La Terre, Le Ciel reliés entre eux par le centre, l’arbre, l’humain. Trois fois pour les trois mondes, souterrain, intermédiaire, céleste. Il est comme un fil vibratoire. Il est aussi spirale, ressenti au creux du ventre par les sons émis. Ils peuvent s’élever en tournant du ventre vers la tête. Le chant d’un Cercle druidique à ce niveau projette une grande force vibratoire, l’unisson et la particularité de chaque voix ont un réel effet bénéfique et transcendantal.
La note la plus commune est le La, cette note médiane qui sert à trouver « par où commencer » : trouve-moi le la ! Trouvé, chanté, fusionné à ses 440 Hz il s’élève en révérence, en liaison, en médiation, en amplificateur et permet à l’Inspiration Divine de parcourir le chemin transcendantal. C’est la quête de l’Esprit Sain, la petite goutte de sanctification, la connexion, le moment où l’homme est à sa vraie place : entre Ciel et Terre !
http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-daniSLo1RKc7LDLm_Du7Sg--?cq=1&tag=druide
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