dimanche 14 décembre 2025

2026 l’année du Cheval de Feu



En 2026, le Cheval de Feu nous invite à l'authenticité, à l'enthousiasme, à la spontanéité, à la créativité

C'est une année idéale pour oser être soi, créer, bouger et vivre intensément.

Depuis le 11 janvier 2025 (bascule des nœuds lunaires sur l'axe Poissons-Vierge), et jusqu'en juillet 2026 nous sommes invités à :


  • cultiver notre résilience,
  • écouter notre intuition,
  • pratiquer l'empathie,
  • prendre soin de nous.


En 2026 Saturne, Jupiter et Uranus rebattent toutes les cartes.


Un chapitre de notre histoire collective se ferme et un autre s'ouvre !

Il s’agit d’une fin de cycle, de l’émergence d’un nouveau monde.


Le 17 janvier, fête de sainte Roseline : Vénus entre en Verseau.

Le 18 janvier : Nouvelle Lune (en Capricorne).


Le 20 janvier : Soleil et Mercure entrent en Verseau.


Le 23 janvier : Mars entre en Verseau.


Le 26 janvier : Neptune entre en Bélier !


Le 17 février : Nouvelle Lune (en Verseau) et Nouvel An chinois.


Le Cheval de Feu qui représente l’audace, l’initiative et le renouveau, annonce des bouleversements, des changements intenses et imprévisibles2026 sera une année indomptable, dynamique, intense et pleine d’élan, animée par un souffle d’espérance.


Le 20 février 2026 (à 1° du Bélier) : conjonction Saturne-Neptune.


Saturne s’ajoute au Trigone Mineur Neptune-Pluton-Uranus : une poussée évolutive qui prend forme 

Par Renée Lebeuf.


Le trigone mineur Uranus-Neptune-Pluton (actif au moins jusqu’en 2029 avant de se défaire) annonce une forte poussée évolutive qui bouleverse le statu quo et nous invite à réinventer le monde.


Une grande déstabilisation est commencée.


Nous devons repenser les choses et faire des changements importants.


Il sera difficile de faire la part des choses, de départir la vérité du mensonge.


Attention aux imposteurs, aux séducteurs… (Matthieu 24:5)


Nous sommes dans un moment charnière, plus ou moins chaotique, mais surtout signifiant qu’une nouvelle réalité du monde se met en place. Un nouveau chapitre de notre histoire est en train de s’écrire.


La conjonction Saturne-Neptune est le point pivot de cet ensemble.


« Nous entrons ici dans une phase de réinitialisation profonde où les anciennes structures s’effacent pour laisser place à des systèmes alignés avec nos aspirations spirituelles. Nous sommes à l’aube d’un nouveau monde.


Une transformation radicale de nos systèmes sociaux, politiques et technologiques, s'annonce, qui favorisera la reconstruction de nos sociétés sur des bases entièrement nouvelles. »


La conjonction Saturne-Neptune de 2025 2026

Par Laurence de la Chapelle.


Sur le plan individuel, nous sommes invités à laisser émerger notre Moi authentique, à répondre à l’appel de notre cœur.


Dans son billet mensuel au moment des nouvelles lunes, Tristan Balguerie nous invite à nous préparer à la vague déferlante qui se prépare pour 2026.


« Nous n’arriverons pas à contrôler ce qui vient. Il va nous falloir apprendre à embrasser la vie plus largement et avec plus de confiance. C’est un peu comme si nous étions embarqués dans un canoë et que tout d’un coup le cours d’eau quadruplait de débit. Il n’est plus possible d’aller se mettre sur la rive, il faut ramer fort avec le courant et négocier les virages. Vitesse, sensation fortes, grandes distances, découvertes de nos forces intérieures et extérieures, c’est dans les grandes épreuves que nous nous révélons. »


« L'ère qui s'annonce veut des bâtisseurs forts et volontaires.

Les femmes sont appelées à jouer un rôle décisif.

Le Verseur d'Eau sera doté de l'énergie du principe féminin. »


Par l'Esprit du Soleil

Daniel MEUROIS & Anne GIVAUDAN.



Le grand cheval du Trésor de Neuvy-en-Sullias


Il s’agit de l’un des plus beaux bronzes de la Gaule romaine.

Il daterait du 1ᵉʳ siècle avant ou après J.C.

Les naseaux frémissants, le pas majestueux, les proportions un peu ramassées expriment la puissance et la noblesse de l’animal.

Les quatre anneaux fixés sur le socle permettaient de le porter à l’aide de brancards ou de le suspendre pour une présentation en hauteur à l’intérieur du sanctuaire.

L’inscription sur le socle nous apprend que ce cheval est une offrande collective destinée à Rudiobos *.


Rudiobos provient de la racine celtique signifiant « rouge », couleur associée à la Science dans la tradition celtique (Le Dagda le « Rouge de la Grande Science »).

Rudiobos est un dieu dispensateur de richesse et de protection, source de vie et de prospérité, associé à la déesse Epona, la « Sainte Reine, maîtresse des chevaux ».

Le cheval assume traditionnellement un rôle de guide des âmes vers les îles de l'autre monde.


Voir également :



lundi 9 juin 2025

Quand les loups se déguisent en bergers…


« Reconnaissance publique par le gouvernement néerlandais que

l'OTAN est responsable de tous les États membres de l'UE

via des « objectifs de résilience » classifiés,

notamment en matière de santé publique,

de pandémies et de climat. »


Source



Fables de LA FONTAINE

Cf. :



jeudi 3 avril 2025

Éloge du lâcher-prise



Dans la douceur des premiers rayons de soleil, une feuille se détache lentement d'une branche. Sans résistance, sans regret, elle danse librement dans l'air avant de se déposer doucement à terre.

Cette feuille, en se détachant ainsi, nous enseigne la sagesse profonde du lâcher-prise.


Le lâcher-prise, selon le Taoïsme, est l'art subtil de suivre le mouvement naturel de la vie, de s'abandonner avec confiance au courant universel du Tao.


Lao Tseu nous rappelle dans le Tao Te King : « Celui qui force son chemin s'épuise, tandis que celui qui suit le cours naturel trouve aisément la paix ».


En lâchant prise, nous cessons de nager à contre-courant et retrouvons naturellement l'équilibre intérieur.


Le Tao nous invite à devenir comme l'eau, humble, fluide, capable de s'adapter à toutes les situations, sans jamais perdre sa véritable nature.


Pour le bouddhisme, le lâcher-prise est le remède à nos souffrances.


Bouddha nous enseigne que l'attachement excessif génère la souffrance, car rien dans ce monde n'est permanent. Accrochés à nos certitudes, à nos désirs ou à nos peurs, nous sommes prisonniers de nos propres illusions.


En accueillant l'impermanence avec sérénité, en acceptant de laisser partir ce qui doit partir, nous découvrons la liberté véritable.


Lâcher prise devient alors un acte de compassion envers nous-mêmes et envers les autres, nous libérant de nos chaînes mentales et émotionnelles.


Le confucianisme, quant à lui, souligne l'importance d'une juste mesure dans nos actions et nos pensées.


Confucius nous rappelle : « Trop loin à l'Est, c'est déjà l'Ouest ».


Autrement dit, l'excès d'attachement à nos idées, nos ambitions ou nos objectifs, conduit irrémédiablement à la perte de l'équilibre harmonieux, source de désordre intérieur.


Le lâcher-prise confucéen est celui de l'homme sage, capable d'agir avec détermination, mais aussi de relâcher, de ne pas s'entêter lorsque le destin nous invite à changer de voie.


Victor Hugo, dans son poème « Demain, dès l’aube », exprime magnifiquement ce lâcher-prise face au deuil et à la douleur :


Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

 

Ainsi, que ce soit à travers l'eau souple du Tao, l'impermanence paisible du Bouddha, l'équilibre subtil de Confucius ou l’acceptation profonde de Victor Hugo, le lâcher-prise nous guide vers la paix intérieure, la légèreté du cœur, et l'ouverture à toutes les richesses que la vie nous offre généreusement lorsque nous cessons de vouloir tout contrôler.


Aujourd'hui, inspirons-nous de cette feuille qui lâche sa branche sans regret. Apprenons, nous aussi, à relâcher avec douceur et confiance ce qui ne nous sert plus, pour accueillir pleinement l'instant présent dans toute sa beauté et sa simplicité.


Jean PELISSIER

Médecine Traditionnelle Chinoise

Lettre 81


mardi 11 mars 2025

La Mère du Monde


Expression première du Mystérieux Féminin, Lao Tseu me nomme : « la Mère obscure ».

Vallée du vide, Obscur de l’obscur, racine du ciel et de la terre, Je suis :


« la Porte des Merveilles ».


Porte de la Vie, l’Un suprême, germe et semence, y demeure en Terre.


Issue originellement du non-être, ferment liquide du souffle primordial, Je suis le souffle non igné ancestral, le fondement de la force vitale et de la nature propre, la racine de l’être et du non-être, l’ancêtre du vide et du plein, le pédoncule du yin et du yang.


Existence inexistante, tel un fil de soie, mon action est inépuisable et chacun dépend de moi pour vivre.


Je régis les transformations de l’essence (blanche) qui circule par le biais de la moelle épinière (la “Voie lactée”, le “Ruisseau Cao”, le “Fleuve jaune”) et la Formation du Moi authentique (l’Enfant divin, la Conscience de Soi !).





~~~~~~~


Je suis le Yin dont les mutations se font en douceur, s'étendent comme un flux et progressent de manière souterraine.


Au Nord, Je suis la Nuit, Je suis l'Eau qui vient d'en haut sous forme de pluie et de neige, jaillit des sources, circule sur la terre, dans les rivières et les fleuves, étant ainsi la cause de la Vie sur la Terre !


En tant que ferment liquide du souffle primordial, Je suis à la source des autres éléments.


Je suis l'Eau fluide de la Vie, les courants universels et vitaux dans lesquels vous baignez, les profondeurs insondables de l'inconscient, la Nature Naturante, le Grand Océan de Vie, la Source, l'Origine et le Véhicule de toute Vie, le lieu où la Vie germe et se développe, la Matrice d'où naissent tous les êtres, la Vierge Mère qui met au monde et qui nourrit, à jamais vierge et pure, l'Océan primordial de Lumière, au-delà de l'espace et du temps. Océan d'où tout provient, et où tout retourne… L'Alpha et l'Oméga de la conscience et de l'être, lumière indicible, sereine et joyeuse, Force de vie d'une blancheur infinie, d'une pureté totale, parcourue de grandes ondes bleues et dorées accouchant à l'Aube des temps le premier-né ! …


Eau matricielle de l'océan, origine de toute vie sur votre planète, Je m'évapore sous l'action du soleil, m'imprégne des rayonnements solaires et cosmiques, puis retombe en bénédiction sur la Terre, sous forme du blanc manteau de la neige en hiver, ou en pluie bienfaisante au printemps, y faisant germer et pousser toute vie.


Tout au long du parcours qui me ramène dans l'océan, J'irrigue la terre et y permets la floraison de la Vie une et indivisible, souple et flexible dont le visage change sans cesse…


Je vous invite à la simplicité, à tout fluidifier, à ne rien pétrifier, à lâcher-prise !


À l'Est, Je suis l'Étoile du matin, la lumière de l'Aube, le Vent doux et pénétrant, qui disperse les nuages et apporte la clarté et la sérénité.


Je suis Celle qui génère la Rosée et fait tomber la Pluie…


J'apporte la détente, la volupté et la douceur !


Reine de la Floraison, humble, patiente et pénétrante, Je m'adapte à l'environnement comme les racines. Je suis une force individuante, continue et de faible intensité, chargée d'assujettir le principe obscur, rigide et immobile, d'y éveiller le bien caché.


Je donne l'intelligence, la lucidité, la mémoire et le discernement, la ruse…


Le temps et la répétition sont mes alliés et mes moyens d'action.


Au Sud, Je suis la Nature dans son éclat, le Feu de l'intelligence du Cœur et l'Amour qui monte en flamboyant de la terre, l'esprit qui donne lumière et clarté et qui apaise les cœurs inquiets…


À l'Ouest, Je suis Celle qui rythme les marées et le cycle des fluides vitaux.


J'étais là dès l'origine de l'univers, veillant à l'équilibre de tout, au rapport harmonieux des êtres, à leur cohésion indispensable.


Je maintiens l'ordre du Ciel et de la Terre.


Je suis le principe essentiel, garant de la Vie et de la régularité de ses cycles, de leur commencement et de leur fin.


Je suis responsable du jour et de la nuit, du mouvement des astres, de la lunaison, des marées et des saisons, et de la chute des pluies.


Je suis calme, sereine, joyeuse, souriante, aimable.


Ma fermeté et ma force s'extériorisent sous une forme tendre et douce.


Persévérante, mon action est régulière.


Je donne l'intuition et le sens de la mesure.


Je suis Sophia, la Grande Initiatrice, la Mère du Verbe, la Parole…


Je suis la Poétesse, la Mère des Muses !


J'apporte le rythme, la musique, le signe, l'écriture, la poésie, les arts, la culture, les lois, l'ordre et la justice, la civilisation, la santé, le tissage…


Je suis la Guérisseuse et les oiseaux m'accompagnent…


Au Centre, Je suis le Divin Réceptacle, le Tabernacle, l'Athanor, le Champ des transformations, le lieu où s'éveille la Conscience, le lieu où toute idée prends corps et mouvement, et où tout corps se dissout, libérant ainsi l'idée qui l'animait afin qu'elle puisse retourner à sa source…


Je donne la Vie et je donne la Mort…


Lorsque Je m'ouvre, je laisse entrer la lumière divine, illuminant ainsi toutes choses.


Lorsque Je me ferme, J'embrasse toutes choses dans mon sein maternel…


Mon sein enfante les êtres, les porte et les nourrit pour les rendre beaux et splendides. Je reçois en moi la semence du principe céleste et donne aux êtres leur organisation corporelle, et fais qu'ils prospèrent et se déploient.


Je suis Reine et Souveraine…