Un petit clin d'œil à Florian, né en juin 1990, sur le parking du super U de St Gildas des Bois, dont le cordon ombilical n'a été coupé qu'après qu'il se soit arrêté de battre, au moins une heure après sa naissance si mes souvenirs sont exacts.
Cette naissance en famille m'a laissé un souvenir impérissable.
Ce "post" est également l'occasion de rendre hommage à Odile, la maman de Florian et à toutes les femmes qui luttent pour une naissance sans violence, où les rythmes naturels soient respectés, dont celles de la Leache League (La goutte - Tout sur l'allaitement maternel).
Odile, sa mère et nos enfants
Coupure du cordonDans les unités médicalisées la pratique la plus fréquente consiste à couper le cordon ombilical le plus tôt possible afin de donner des soins immédiats au nouveau-né. Cette pratique est remise en question par des parents qui souhaitent que (en l'absence d'urgence) le cordon ne soit coupé qu'après qu'il a fini de battre, ce qui permet à la mère de rester en contact plus longtemps avec son enfant, et celui-ci de bénéficier de la transfusion materno-fœtale. Les données scientifiques indiquent qu'une coupure relativement tardive du cordon (c'est-à-dire pratiquée entre 3 minutes après l'accouchement jusqu'à la cessation des pulsations) peut avoir un effet bénéfique sur le taux de globules rouges du nouveau-né sans que cela augmente le risque d'hémorragie de la délivrance.

Certains parents faisant l'expérience d'un accouchement à domicile sans assistance médicale s'inspirent d'une pratique New Age désignée comme « naissance Lotus » (ou lotus birth) en hommage à Clair Lotus Day, une femme de Californie qui en a fait la première expérience en 1974. Jeannine Parvati Baker, sage-femme autodidacte dans la mouvance nord-américaine de spiritual midwifery, en a été la principale propagatrice. Cette pratique qui se veut inspirée par celles de populations tribales en Indonésie consiste à ne pas couper le cordon ombilical pour le laisser sécher et se détacher de lui-même, ce qui intervient en général deux à quatre jours après la naissance. Le placenta une fois lavé est enveloppé dans un linge et conservé par un mélange de sel et de plantes médicinales. Après la rupture du cordon, il est enterré au pied d'un arbre. Traditionnellement, le placenta était considéré comme un « double psychique » de l'enfant et faisait l'objet d'un rituel à chaque anniversaire.
