samedi 23 mai 2020

Rudolf Steiner, un homme qui dérange…





Rudolf Steiner a connu, jeune, la réalité de ce qu'il nommera plus tard " le monde suprasensible ". Il cherche à établir la base philosophique de ses connaissances élargies à ce monde.

Il trouve dans l'approche goethéenne un exemple du passage de l'observation de la nature à celle du monde spirituel.

C'est avec la " Philosophie de la liberté " qu'il établit en 1894 les fondements de sa recherche.

Ses investigations dans le domaine spirituel ne cesseront de se développer, apportant des connaissances sur la nature de l'homme, (corps, âme, esprit), la réincarnation et le karma (Théosophie, 1904), la cosmogonie et l'histoire de la terre (Science de l'occulte, 1910), la Christologie. Il a favorisé la création artistique (théâtre, architecture, eurythmie).

Steiner donne des conférences dans de nombreuses villes d'Europe jusqu'à la fin de sa vie, et répond aux questions concrètes qui lui sont posées.

Ainsi est lancé en 1919, le mouvement pour la triple articulation sociale (Liberté dans la vie culturelle, Égalité dans les rapports entre les êtres, Fraternité dans la vie économique), et sont donnés, de 1921 à 1924, les cours aux pédagogues (Écoles Steiner / Waldorf), aux médecins (médecine anthroposophique), aux thérapeutes (pédagogie curative) et aux agriculteurs (Agriculture bio-dynamique).


Il y a plus de cent ans, Rudolf Steiner a écrit ce qui suit :

« Dans le futur, on éliminera l'âme par des médicaments.
Sous prétexte d'un "point de vue sain" se trouvera un vaccin par lequel l'organisme humain sera traité, dès que possible, éventuellement directement à la naissance, afin que l'être humain ne puisse développer la pensée de l'existence d'âme et Esprit.
Aux médecins matérialistes sera confiée la tâche d'éliminer l'âme de l'humanité.
Comme aujourd'hui, on vaccine les gens contre cette maladie ou telle maladie, ainsi à l'avenir, on vaccinera les enfants avec une substance qui pourra être produite précisément de telle sorte que les gens, grâce à cette vaccination, seront immunisés d'être soumis à la "folie" de la vie spirituelle.
Il serait extrêmement intelligent mais il ne développerait pas une conscience et c'est le véritable objectif de certains cercles matérialistes.
Avec un tel vaccin, vous pouvez facilement faire en sorte que le corps éthérique se détache dans le corps physique.
Une fois le corps éthérique détaché, la relation entre l'univers et le corps éthérique deviendrait extrêmement instable et l'homme deviendrait un automate, car le corps physique de l'homme doit être poli sur cette Terre par une volonté spirituelle.
Alors le vaccin devient une sorte de force arymanique ; l'homme ne peut plus se débarrasser d'un sentiment matérialiste donné. Il devient matérialiste de constitution et ne peut plus s'élever au spirituel. »

Rudolf Steiner (1861-1925) dans « La chute des esprits des ténèbres » aux éditions Triades.
Le passage cité est à la fin de la page 79 et au début de la page 80 - cinquième conférence, du 7 octobre 1917. Un autre passage sur le même thème (les vaccins) se trouve à la page 188 - treizième conférence, du 27 octobre 1917.
Version en PDF (pages 105 et 255).

Extraits de conférences de Rudolf Steiner,
dans le livre « La liberté de penser et les mensonges de notre époque » aux éditions Triades.

Conférence du 4 avril 1916 :

Nous vivons aujourd’hui dans une époque encore relativement idéaliste et spirituelle en comparaison de ce qui doit venir.

Il ne faudra pas attendre longtemps après l‘an 2000 pour que l’humanité ait à vivre des choses fort étranges qui se préparent déjà lentement. (page 101)

La plus grande partie de l’humanité sera sous l’influence de l’Ouest. Les prémices idéalistes que nous percevons déjà sont bien sympathiques en comparaison de ce qui vient. On verra apparaître, venant d’Amérique, une sorte d’interdiction de penser, non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel. (page102)

Dans toute cette évolution il faut que la science de l’esprit prenne aussi sa place…

On assistera à une oppression généralisée de la pensée dans le monde. Et c’est dans cette perspective qu’il faut travailler grâce à la science de l’esprit. Il faut que l’apport des découvertes soit tel – et il le sera – qu’un contrepoids suffisant puisse être introduit dans l’évolution du monde… (page 104)

Conférence du 18 avril 1916 :

Si la science de l’esprit apparaît à notre époque, c’est aussi, parmi beaucoup d’autres raisons, pour que l’horizon des hommes, qui a été tellement limité par le développement matérialiste, puisse de nouveau s’élargir. Car le penser, le sentir, le vouloir et tout ce qu’éprouve l’âme, s’élargit vraiment quand on accueille en soi de façon juste les pensées de la science de l’esprit. Le développement matérialiste, on n’y songe pas assez, n’a pas seulement apporté ce qu’on appelle le matérialisme ; il entraîne surtout une sorte de rétrécissement de la vie des pensées. Les pensées sont devenues étriquées. Il faut à nouveau qu’elles grandissent. Il faut que les hommes réapprennent à voir les grandes relations qui existent entre les choses.
(pages 151-152)

LA CONFIANCE (Texte de Rudolf Steiner)

Quoi que puisse m’apporter l’heure à venir, ou le prochain matin, si cela m’est inconnu, ni la peur, ni l’angoisse n’y pourront rien changer. Je l’attends avec le calme intérieur le plus complet dans mon âme, dans le silence le plus parfait de mon cœur, à l’image d’une mer étale.

Par la peur et l’angoisse, notre développement est entravé.
Nous rejetons par les vagues de l’angoisse et de la peur ce qui venant de l’avenir, veut pénétrer dans notre âme.

Aies toujours confiance dans ce qu’on appelle la divine sagesse des événements.

Rends toujours présent en toi cette pensée, ce sentiment, cette impulsion de la vie de ton âme : « ce qui doit arriver advient et doit avoir d’une façon ou d’une autre des effets positifs ».
 Cet état d’âme se manifestant dans l’attente, dans les sentiments et dans les idées est celui de la confiance.
 Cet état d’âme doit se métamorphoser en une prière :
« Je veux vivre à partir de la confiance seule, sans aucune sécurité quant à mon existence ».

C’est cela que nous devons apprendre à notre époque : ne vivre qu’à partir de la confiance, sans aucune sécurité quant à l’avenir de l’existence, dans la confiance en l’aide toujours présente du monde spirituel.

En vérité, il ne peut en être autrement.

Voir également : À lire ou à relire !

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