lundi 29 mars 2010

Une recette de lessive liquide !


Voici une recette de lessive liquide très économique, à fabriquer soi même, à base de savon de Marseille naturel et de bicarbonate de soude.

La préparation demande seulement 5 mn et elle s'utilise sans aucun problème dans la machine à laver.

Elle lave très bien, le linge est doux, propre et il sent bon.


Ingrédients


Préparation

Râper le savon en copeaux avec un économe dans l'eau frémissante. Lorsqu'il a totalement fondu, y incorporer le bicarbonate en continuant de remuer. Attention, ça mousse !!!

Coupez le feu.

Une fois le liquide tiédi, y ajouter l'essence de lavandin (ou 20 gouttes d'une huile essentielle* de votre choix : citron, lavande, thym, mandarine, pamplemousse…).

* Mais peut-être vaut-il mieux réserver les précieuses huiles essentielles au domaine de la santé !

Laissez refroidir un bon 1/4 d’heure, puis versez le mélange dans un récipient en verre ou en plastique dur, puis laisser refroidir jusqu'à ce que le liquide épaississe.

Il est très important de mettre 1 l dans un bidon de 2 l pour pouvoir le secouer facilement avant chaque utilisation pour que la lessive redevienne lisse.

Vous pourrez utiliser ce gel à raison d'un verre à moutarde (ou deux grosses cuillère à soupe) par lessive à la machine ou à la main à votre convenance.

Cette lessive peut également remplacer le liquide vaisselle.

Comme assouplissant, on peut mettre un verre de vinaigre blanc (il existe du vinaigre blanc au citron si vous craignez l'odeur mais rassurez vous celle-ci disparaît une fois le linge sec) dans le compartiment de l’assouplissant.

Quand le linge est très sale, on peut rajouter 1 cuillère à soupe de cristaux de soude avec la lessive.

Pour le linge blanc, on peut mettre du jus de citron (filtré à travers un filtre à café) dans le bac d'assouplissant, à la place du vinaigre.

Source

1) Association SUL'ENERGY
6, rue du blé noir
56270 Ploemeur
Le Blog de SUL'ENERGY

contact:
Sophie Bocquet
tél: 06 63 33 89 47

2) Bio-Nature

vendredi 26 mars 2010

La Loi du Silence…


La Vérité sortant du puits
Peinture d'Edouard Debat-Ponsan,
musée de l'Hôtel de ville d'Amboise,
dépôt du musée d'Orsay
© Ville d’Amboise


Nous entrons dans le temps des révélations…

Guy Béart chantait :

« Celui qui dit la vérité doit être exécuté ».

Le Cardinal Joseph Ratzinger (futur Benoît XVI) pensait quant à lui :


Il était en cela un fidèle partisant de l’omertà (la loi du silence) !

Pourtant Jésus avait prévenu ses disciples :

« … il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir,
rien de secret qui ne doive être connu. »
Matthieu 10, 26

Mais c'est bien connu :

« il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » !

Combien d'enfants furent ainsi sacrifiés sur les autels de l'image adorée ?

« Tu ne te feras pas d’image... »
Ex 20, 1 - 4 (Dt 5, 6-9)

En effet la Curie romaine (à moins que ce ne soit l'incurie ?) parle de sa honte, et non des enfants !




La Vérité
par Guy Béart

Le premier qui dit la vérité se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.

J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup d'argent
Pour vendre mes chances
Dans le Tour de France
Le Tour est un spectacle et plaît à beaucoup de gens
Et dans le spectacle
Y a pas de miracle
Le coureur a dit la vérité
Il doit être exécuté.

A Chicago un journaliste est mort dans la rue
Il fera silence
Sur tout ce qu'il pense
Pauvre Président tous tes témoins ont disparu
En chœur ils se taisent
Ils sont morts les treize
Le témoin a dit la vérité
Il doit être exécuté.

Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin
Rester dans la ligne
Suivre les consignes
A Moscou un poète à l'Union des écrivains
Souffle dans la soupe
Où mange le groupe.
Le poète a dit la vérité
Il doit être exécuté.

Combien d'hommes disparus qui un jour ont dit non
Dans la mort propice
Leurs corps s'évanouissent
On se souvient ni de leurs yeux ni de leur nom
Leurs mots qui demeurent
Chantent "juste" à l'heure.
L'inconnu a dit la vérité
Il doit être exécuté.

Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha
La foule sans tête
Était à la fête
Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas
C'est plus juste en somme
D'abattre un seul homme.
Ce jeune homme a dit la vérité
Il doit être exécuté.

Ce soir avec vous j’ai enfreint la règle du jeu
J'ai enfreint la règle
Des moineaux, des aigles
Vous avez très peur pour moi car vous savez que je
Risque vos murmures
Vos tomates mûres
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m’exécuter
Ma chanson a dit la vérité
Vous allez m’exécuter

mercredi 24 mars 2010

À la Claire Fontaine


Merci Pierre pour ces belles photos du Printemps et ces chants d'oiseaux qui rendent joyeux.

Voici deux belles peintures d'enfants primées l'an dernier sur le thème de l'Arbre pour fêter le Printemps (Cf. Visions du Monde sur le thème de l'ARBRE) :



et les souvenirs d'une jolie comptine :

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné

Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait

Pascale BREGNON


Rossignol, la clé des chants :

C'est le passereau qui est le plus mentionné et célébré, sous forme allégorique, dans la littérature et les chansons de tous les temps. Il symbolise le jaillissement du printemps, le lyrisme, l'exaltation amoureuse. C'est l'éclat de son riche et vigoureux chant qui lui a donné exclusivement cette place dans l'imaginaire des hommes.

"La foi est cet oiseau qui chante juste avant l'aube."
Rabindranath Tagore



Le chant du rossignol et des oiseaux, la nuit, à Rocamadour



Chant d' oiseau : Le ROSSIGNOL

lundi 22 mars 2010

La Bretagne verdit doucement mais sûrement !



Élections régionales 2004 :

  • 7 Verts + 4 UDB = 11 sièges "verts"
  • 40 PS
  • 7 PCF
  • 18 UMP + 7 divers droite & Centre = 25 sièges

Élections régionales 2010 :

  • 7 Verts + 4 UDB + 6 Bretagne Écologie = 17 sièges "verts" !
  • 40 PS
  • 6 PCF
  • 15 UMP + 5 divers droite & Centre = 20 sièges

Bilan :

  • + 6 Verts
  • - 1 PC
  • - 5 UMP & consorts

La Bretagne verdit doucement mais sûrement !

  1. Bretagne, tu deviendras le soc d'un autre monde,
  2. Pour de nouveaux labours, des moissons plus fécondes,
  3. Jusques à la nuit des temps.
  4. Le Graal

Portes Ouvertes de l'école "Les Capucines"


Les pruniers sont en fleurs !
Les prunus ne vont pas tarder…

A l'occasion des Portes Ouvertes de l'école "Les Capucines", une fête, avec animations et spectacles, aura lieu les 2 et 3 avril prochain.

Tous les bénéfices de la fête soutiendront directement le projet d'ouverture de la classe primaire et du 2ème jardin d'enfants, prévue pour septembre 2010.

Alors, venez partager ce moment convivial avec nous !

Au plaisir de vous y rencontrer...

Soraya Hamidou,
Secrétaire de l'association Coquelicot & Capucine



mercredi 17 mars 2010

Le Printemps est là !





Les labours préparent les semis de printemps.

Le pollen et les butineurs sont de retours…

Le Printemps (Spring en anglais) est là !

En anglais le même mot Spring signifie tout à la fois :

  • source, fontaine, printemps, saut, bond, ressort, élasticité,
  • bondir, sauter, faire sauter, se précipiter, apparaître, naître, se lever, se lever brusquement, s’élever, poindre, sortir, faire sortir, jouer, fendre, se fendre, lancer, tendre, suspendre.
  • printanier, à ressorts.

À partir de la racine anglaise Spri (l'S qui prie !) on obtient :

  • sprig : branchette, rejeton,
  • spright’liness : gaîté, vivacité
  • spright’ly : vif, sémillant, allègre,
  • spring-board : tremplin,
  • spring’y : élastique, flexible,
  • springbok : antilope sauteuse,
  • sprinkle : pincée, asperger, éparpiller, saupoudrer (Cf. la pollinisation),
  • spray : vaporiser, asperger, (ou spread : diffusion)
  • sprite : lutin (qui a lui seul résume le reste !).






mardi 16 mars 2010

Le Duo des Fleurs de Lakmé



Dôme épais, le jasmin,À la rose s'assemble,Rive en fleurs frais matin,Nous appellent ensemble.Ah ! glissons en suivantLe courant fuyant ;Dans l'onde frémissante,D'une main nonchalante,Gagnons le bord,Où l'oiseau chante, l'oiseau, l'oiseau chante.Dôme épais, blanc jasmin,Nous appellent ensemble !
Sous le dôme épais, où le blanc jasminÀ la rose s'assemble,Sur la rive en fleurs riant au matin,Viens, descendons ensemble.Doucement glissonsDe son flot charmantSuivons le courant fuyant ;Dans l'onde frémissante,D'une main nonchalante,Viens, gagnons le bord,Où la source dortEt l'oiseau, l'oiseau chante.Sous le dôme épais,Sous le blanc jasmin,Ah ! descendons ensemble !
Mais, je ne sais quelle crainte subite,S'empare de moi,Quand mon père va seul à leur ville maudite,Je tremble, je tremble d'effroi !
Pour que le Dieu Ganeça le protège,Jusqu'à l'étang où s'ébattent joyeuxLes cygnes aux ailes de neige,Allons cueillir les lotus bleus.


Le Duo des Fleurs de Lakmé
composé par Léo Delibes
NathalieDessay (Soprano) & Delphine Haidan (Mezzo soprano)
Orchestre National du Capitole de Toulouse
dirigé par Michel Plasson

lundi 15 mars 2010

QI GONG & Randonnée d'Éveil en Brocéliande 2010


QI GONG & Randonnée d'Éveil en Brocéliande
les 13 & 14 mars 2010

Malgré le faible nombre de participants ce WE restera à jamais gravé dans nos mémoires…

Le Chêne des Hindrés

La partie domaniale de la forêt de Paimpont abrite ce superbe chêne sessile. Le colosse en impose avec son tronc bien droit mesurant près de 5 m de circonférence et son houppier massif composé de grosses branches robustes. Il veille sur ce coin tranquille. Trop droit pour devenir un arbre de légende, il se contente d’être le gardien des derniers feuillus réfugiés dans ce coin de forêt.

La Dryade associée à ce chêne est d'une très grande bienveillance…

Plus de Photos
(sélection)

vendredi 12 mars 2010

jeudi 4 mars 2010

La santé psychique


« Chère amie,

Comment faire autrement ? Elle a eu de la chance, cette femme, de vous rencontrer. De rencontrer quelqu'un qui sache distinguer la psychopathologie de ce qui constitue notre humanité à tous.

Il n'y pas longtemps, j'ai reçu une demande semblable. Un homme qui venait de perdre son aimée de façon brutale. Il était désespéré. Il hurlait sa douleur, son amour inemployé. L'absurdité de l'existence. Je lui ai dit que j'essaierais de l'aider. Je n'ai pas dit « aider à traverser cette expérience » - parce que, lorsqu'on vit une telle douleur, on pense que c'est pour toujours. Mais, tout de suite, j'ai affirmé : « Le mode par lequel vous vivez la mort de votre femme, l'ampleur de votre souffrance, votre colère contre l'existence, votre effondrement, tout cela est preuve de santé psychique. Vous dites que vous êtes malade de douleur. Et comment ne pas l'être quand on perd l'être qu'on aime le plus ? Vous dites ne plus avoir envie de vire. Mais comment continuer lorsque la personne qui était votre appui dans la vie, tout d'un coup, disparaît ? Si vous n'étiez pas malade de douleur, si vous n'aviez pas envie de mourir, alors l'amour que vous ressentez pour votre aimée n'aurait pas existé, n'aurait pas été vrai. La santé psychique consiste à se permettre de vivre ce que l'on a à vivre. Le pathologique aurait été de se défendre contre cette douleur, la maladie aurait été de nier la peine, la perte. »

L'homme était soulagé et déçu. Je pouvais deviner le soulagement par l'accalmie que je ressentais en lui après mes paroles. L'accalmie et la fatigue. Une immense fatigue prenait la place d'une tension psychique infernale. Dans l'émotion qui était la mienne, j'étais très content pour lui de sa fatigue. Parce que, la fatigue, c'est le corps qui reprend ses droits dans le moment présent. Une présence au temps présent, aussi courte soit-elle, repose.

Pour lui, consciemment, ce qui dominait c'était la déception. Il avait eu le fol espoir qu'on puisse le guérir de cet abandon, de cette béance. En fait, il a eu le fol espoir qu'on puisse le guérir de la vie. Et, en même temps, évidemment, il savait cela impossible. Mais, a-t-il dû se dire, pourquoi ne pas tenter sa chance, peut-être trouverait-il un psychopathologue pour convenir que toute souffrance n'était pas bien du tout, qu'il fallait supprimer, comme un kyste, au besoin à coups d'antidépresseurs, pour que la bonne humeur revienne et que « ça » reparte. Le bénéfice avec un tel personnage redoutable aurait été la haine. Ou plutôt : un endroit où poser sa haine abstraite contre le destin, où le dramatiser. L'inconscient ne se trompe jamais et notre ami, qui était capable de reconnaître que ce qu'il éprouvait était ce qu'il avait à vivre, n'aurait pas méconnu l'imposture – ce qui ne l'aurait peut-être pas empêché" de s'en servir un temps, comme un répit, un placebo contre la solitude, pour l'illusion d'être moins seul.

L'attitude de bon sens, donc la plus simple et, parce que la plus simple, la plus difficile, la plus complexe, est celle proposée par Winnicott : la promesse d'être là, l'affirmation catégorique qu'il est possible d'être seul en présence d'un autre, d'être seul avec quelqu'un d'autre. […] »

Quelques lettres plus loin, un autre extrait sous la forme d'une histoire à propos de cet homme, de la clôture de l'analyse, de l'angoisse :

« Cela faisait déjà plusieurs mois que nous nous rencontrions. La vie avait repris ses droits, la douleur était moins vive, des projets avaient repris corps. Je lui demande, alors, ce qui le fait encore venir. A mon grand étonnement il me répond : « Je partirai quand je ne sentirai plus aucune angoisse. »

Comme il était bon connaisseur de la Bible, je lui ai inventé l'histoire suivante – dont je me suis servi souvent après :

« Lorsque Dieu a fini de créer le monde il a voulu se reposer. Peine perdue, il était insomniaque, et on le comprend. Rapidement, puisqu'il était Dieu, il se rend compte que c'est l'angoisse qui l'empêche de dormir. Et alors, pour en finir avec son insomnie divine, il a une idée non moins divine : il décide de partager son angoisse avec tous les hommes à venir. Chose pensée chose faite, et il a pu trouver sommeil et rêve. L'angoisse est donc la part divine de l'homme. C'est pourquoi, au lieu de la combattre, on doit apprendre à recevoir cette invitée prestigieuse, à faire bon usage de sa présence. »

Extrait de :

Lettres à une jeune psychanalyste
de Heitor O'Dwyer de Macedo
(publié chez Stock, collection l'autre pensée)

Heitor O'Dwyer de Macedo est un psychanalyste d’origine brésilienne. Il a été metteur en scène de théâtre à São Paulo puis à Rio de Janeiro. En 1968, la dictature militaire le contraint à l’exil. Arrivé en France, il travaille pendant des années dans des établissements de santé mentale. Disciple de Françoise Dolto et de Gisela Pankow, il a enseigné à l’Université de Jussieu Paris-VII, et occupe des postes de responsabilité dans différentes sociétés psychanalytiques. Il est président de la Fondation franco-latino-américaine Rocinante pour laquelle il a organisé en 1986 une rencontre entre des psychanalystes français et des psychanalystes sud-américains ayant travaillé pendant la période de la terreur d’État, et il est l’auteur d'innombrables articles cliniques et théoriques.

Cet ouvrage est son quatrième livre (Ana K., histoire d’une analyse, Gauthier-Villars, 1977 ; Le psychanalyste sous la terreur, Matrice-Rocinante, 1988 ; De l’amour à la pensée - la psychanalyse, la création de l’enfant et D.W.Winnicott, L’Harmattan, 1999).

Voir également : La clinique de Dostoïesvski

Découvert par Géraldine sur : Art de Changer - Amitié et Psy

mercredi 3 mars 2010

Cannelle & Miel




Il a été constaté qu'un mélange de Miel et de Cannelle guérit la plupart des maladies…

La suite sur : chezmaya.com.

Épices bio issus de l'agriculture biologique

mardi 2 mars 2010

La Psychothérapie Analytique Non Directive


La Psychothérapie Analytique Non Directive telle que je la pratique est née d'une synthèse personnelle de :

  • Écoute flottante : mode d'écoute du psychanalyste adapté à l'association libre et qui consiste à ne rien privilégier par avance de ce que dit l'analysant, de façon à laisser ce qui est important se dégager de l'enchaînement des mots et des idées, sans l'intervention intempestive du clinicien.
  • Association libre : le psychanalyste invite l'analysant" à dire tout ce qui lui vient à l'esprit sans chercher à le contrôler, l'orienter ou le sélectionner, c'est-à-dire à associer librement. Cette règle fondamentale est destinée à confronter le sujet à ce qu'il y a de non libre dans la parole et à l'inviter à dire toutes les pensées qui lui viennent à l'esprit, sans tri, sans jugement, sans discrimination.



Savoir attendre : Pour que la vie change
de François ROUSTANG

  • " Qu'est-ce qui guérit, qu'est-ce qui fait changer ? C'est la nature, disaient les anciens, c'est la force de la vie. Alors la seule question est : comment piéger la vie, comment la faire venir ? "
  • François Roustang pousse plus loin sa description des conditions du changement. Face au mal-être, il propose un cheminement paradoxal : dans le voisinage de nos souffrances extrêmes et que nous croyons intimes, laisser surgir, malgré nos peurs, d'autres ressources en nous, faire confiance à l'expérience du sentir, qu'on vit notamment dans l'hypnose, pour passer de la souffrance à un art de vivre.
  • Voici donc comment, enfin, " laisser la vie multiforme nous conduire ".
  • L'hypnose ericksonienne est fondamentalement différente de l’hypnose traditionnelle : la suggestion directe en est exclue.
  • Le patient, pendant son travail en hypnose, est accompagné par le thérapeute, qui au cours d'une simple conversation, lui permet d'accéder, aux ressources de son inconscient : c'est dire que le sujet est totalement respecté dans sa structure psychique, et qu'il trouve, lui-même, la réponse à son problème, dans la gamme de ses capacités personnelles.
  • L'Hypnose ericksonienne est totalement respectueuse de l'intégralité du patient, elle est compatible avec ses propres valeurs : elle respecte totalement l'écologie du sujet.

Voir également : La Thérapie Primale Intégrative.

MLC© et création artistique sur filet


Stage d’été dans le Perche
du 4 au 9 Juillet 2010
(pour un groupe restreint)

Sylvette Laujol et Catherine Briand s’associent pour vous offrir deux techniques au sein d’un même stage :

MLC©
et création artistique sur filet

Le lieu de stage, un ancien moulin, se situe à 1h30 de Paris,
dans un site classé Natura 2000, au milieu des bois, au bord d’un étang.

Sylvette Laujol, praticienne en MLC® (Méthode de Libération des Cuirasses) guidera certains exercices corporels, faciles et profonds.

Catherine Briand, Art thérapeute vous proposera un travail textile original.

Vous vivrez, à votre rythme, la rencontre intime avec vous-mêmes, pour mieux vous centrer, pour mieux créer.

Vous ferez bouger avec douceur votre corps, comme le vent léger le fait pour les branches des arbres.

Vous communiquerez avec votre respiration, l’unissant aux rythmes de la nature, pour retrouver la Joie de percevoir la Vie qui circule dans chaque cellule, comme le fait l’eau du ruisseau dans la terre.

Tout en réveillant votre enfant intérieur, au fil des jours, lumineux, colorés et joyeux, éveillés par l’énergie impulsée par Sylvette et guidés par l’expérience de Catherine, vous vous exprimerez dans cette création éphémère, ensemble.

Le travail de tissage s’élaborera progressivement à l’aide de fibres végétales et d’éléments minéraux, offerts par la nature. Ce sera l’occasion d’une cueillette quotidienne, moment de partage et d’exploration dans ce site exceptionnel.

Alors, venez nous rejoindre pour cette nouvelle expérience !

Offrez-vous ce cadeau, de vous unifier dans cette rencontre profonde autour de cette œuvre minérale ou végétale commune.

Coût du stage : 350€.

Coût de la pension complète avec collations : 375€ (chambres en occupation double)

Inscription avant le 31 Avril 2010, Arrhes 150€.

Pour plus d’informations :

  • L’Atelier textile nomade, s’adresse à toutes personnes désireuses de « tramer » par l’expression textile personnelle
    un nouveau maillage, habité de leurs rêves et d’évoquer ainsi leur « parcours initiatique ».
    C’est un travail collectif, dans lequel chacun œuvre, sous le regard bienveillant des autres participants.
    L’expression textile se nourrie des ingrédients indispensables à la création : sublimation, métaphores, enchantement et imaginaire.
    C’est ce travail de tissage qui permettra de transformer les ressentis pour l’épanouissement de soi, de retrouver le lien étroit et essentiel entre l'âme et l'art.
    Prendre contact avec « soi », l'exprimer afin de réveiller et faire vivre son enfant intérieur.
    Trouver le fil, celui qui va tisser des liens, se nouer, s’attacher, croiser l’autre, le bout de fil qui va donner du sens.
    Tramer, pour conquérir un entre-deux, d’un bord à l’autre, d’une rive à l’autre.
    L’histoire qui se tisse au fil des jours est nouvelle et propre à chaque atelier.

Invitation à découvrir Le Jardin d'Idées

lundi 1 mars 2010

Prémices !


Prémices : ce mot désignait, chez les Grecs et les Romains, les premiers fruits de la terre, les premiers animaux nés du troupeau qu'on offrait à la divinité. Il a aujourd'hui le sens de commencement, de début : les prémices de la vie ; les prémices du printemps…

C’est là que vous présenterez vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes, vos prémices, vos offrandes en accomplissement d’un vœu, vos offrandes volontaires, et les premiers-nés de votre gros et de votre menu bétail.
Deutéronome 12:6

Tu lui donneras les prémices de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les prémices de la toison de tes brebis ;

Tu prendras des prémices de tous les fruits que tu retireras du sol dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que choisira l’Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom.


Cf. :



Goddess Ostara / Eostre

La pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps est le Jour de la Dame, la fête de l'œstrus, le moment de planter les graines de l'Un dans les consciences finement préparées.

Le Lin se plante entre le 15 mars et le 5 avril, traditionnellement le Jour de l'Annonciation.

La fête de l'Annonciation (le 25 avril cette année) et celle de Pâques ne sont que les deux aspects d'une seule et unique réalité, celle du Re-Nouveau de la Nature !

« Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. »
Jean 12, 24-25

La Fée Carabosse est étroitement liée au symbolisme associé à la culture du lin. D'ailleurs en latin carbasa est une toile ou un papier de lin, et carbasi des livres sibyllins écrits sur de la toile de lin…

Ce fait est confirmé par la vieille légende de la Fée Carabosse * telle qu'elle nous est rapportée par M. Desmars dans un ouvrage de 1869 :

« Un jour, écrit-il, il y a très longtemps de cela, les habitants de la Vallée - du Don à Guémené-Penfao - semaient du lin dans un champ. Relevant soudain la tête, ils aperçurent près d'eux une femme qui passait. C'était une vieille femme, rechignée, pliée en deux sur un bâton, en haillons, et si misérable qu'un tailleur de St-Martin sur Oust eut semblé près d'elle un bourgeois de la ville. Comme elle continuait sa route, ils se la montrèrent du doigt et se mirent à rire : gaîté bien intempestive, que leurs fils ont payé cher. Car la vieille, que vous avez reconnue pour la puissante Fée Carabosse, irritée de leur insolence, leur cria d'une voix sévère :

« Rappelez-vous quel jour, à quelle heure vous avez ri de moi, car si dorénavant vous semez votre lin à une autre heure, un autre jour, jamais, jamais vous n'en récolterez. »

Hélas Les malheureux tournèrent en dérision les paroles de la Fée et oublièrent l'époque fatale fixée par la sorcière. C'est pour cela que depuis lors le lin ne pousse plus dans la vallée du Don ».

Car derrière la figure de Carabosse, se cache en réalité Coridwen, la grande Déesse Mère des temps anciens, la Mère obscure, la Chamane, la Sorcière initiatrice (la Papesse, la Sage Femme, la Bonne Fée/Femme), la Conteuse, la Mère l’Oye, la Sophia des origines qui nous rappelle à l'ordre naturel des choses !

Voir également : [PDF] LE RETOUR de CARABOSSE.