mercredi 7 janvier 2009

Celui qui détruit un arbre coupe ses propres racines.


Dans le cercle d'arbres
le 7 novembre 2003

Celui qui détruit un arbre coupe ses propres racines.

LES ARBRES

Va vers les arbres de haute ramure,
Choisis l'un d'eux
Pour sa beauté, sa puissance et sa majesté,
Et dis-lui ces mots :
Salut à toi,
Arbre de vie,
Don du créateur !

En un temps reculé, au commencement de la création,
La terre était peuplée d'arbres immenses,
Dont les branches dépassaient les nuages.

Nos ancêtres habitaient en leur ramure,
Marchant avec les anges
Et vivant selon la sainte Loi.

Dans la pénombre de leur futaie,
Les hommes goûtaient la paix,
Partageaient la sagesse, le savoir
Et les révélations de la lumière infinie.

Dans les forêts coulait la rivière éternelle
Et l'Arbre de Vie se dressait en leur centre.
Nul n'ignorait le chemin menant à lui.

Nos ancêtres mangeaient à la table De notre mère terrestre,
Dormaient dans les bras de notre père céleste,
En vertu de leur alliance avec la sainte Loi.

A cette époque les arbres étaient des hommes les frères.
Ils étaient sur terre pour très longtemps,
Aussi longtemps que la rivière éternelle
Dont le flot jaillissait, intarissable,
De la source inconnue.

Maintenant les déserts rongent la terre
De leur sable brûlant,
Les arbres immenses ne sont plus
Que poussière et cendres éparpillées,
Et la rivière majestueuse un lac de boue,
Car les fils de l'homme ont brisé
Leur entente sacrée avec le créateur.

De leurs demeures au cœur des arbres
Ils furent bannis ;
Le chemin qui mène à l'Arbre de Vie
Est caché à leurs yeux.
La tristesse seule peuple le ciel vide
Que les branches des arbres immenses ont déserté.
Mais les enfants de la lumière
Viennent travailler dans le Jardin de la Fraternité.
Des graines plantées dans le sol inculte
Naîtra une puissante forêt
Dont les arbres se multiplieront,
Recouvrant à nouveau la terre
De leurs ailes de feuillage.

La planète deviendra un jardin
Protégé par de grands arbres
Et les enfants de la lumière
Chanteront un chant nouveau :

Mon frère l'arbre,
Ne me laisse pas te trahir !
Partageons le souffle de vie
Que nous a donné notre mère terrestre.
Plus beau que la plus fine pièce du tisserand
Est le tapis de feuilles vertes sous mes pieds nus,
Plus fastueuse qu'un dais royal
Est la tente des branches au-dessus de ma tête,
Filtrant la lumière dorée des étoiles.

Le vent chante dans les cyprès,
On croirait entendre le chœur des anges.

A travers le chêne robuste et le noble cèdre,
La mère terrestre adresse au père céleste
Un message de vie éternelle.

Sa prière s'élève dans les arbres
Et leurs branches qui s'étendent vers les cieux
Portent sa voix jusqu'au père céleste.

Pour chaque enfant tu planteras un arbre,
Afin que la mère terrestre
Engendre la vie
Comme une femme met au monde un enfant.

Lorsque la terre sera à nouveau un jardin,
Les enfants de la lumière chanteront ainsi :

Arbre sacré, divin présent de la Loi,
Ta magnificence rassemble tous ceux
Qui se sont éloignés de leur vraie demeure
Dans le Jardin de la Fraternité.

Les arbres sont nos frères
Et les enfants du père céleste.

Nous les chérirons, nous les protégerons,
Afin qu'ils poussent grands et vigoureux
Et parent à nouveau la terre de leur beauté.

Extrait de :

VIVRE EN HARMONIE AVEC L'UNIVERS
Trésors de la sagesse essenienne
de E. BORDEAUX SZEKELY aux Editions Soleil (1985)

Citation du livre : L'ANGE DE L'AMOUR

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci de ce partage, c'est très beau et très juste... J'ai la chance d'avoir pu récupérer une grande partie des ouvrages de Meurois et Givaudan, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de me pencher dessus... Cela fait plusieurs fois que je tombe sur des "pensées esseniennes" qui me parlent, il va vraiment falloir que j'approfondisse !